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Ukraine, commerce... Macron presse Xi, qui refuse toute responsabilité dans la guerre
Le président français Emmanuel Macron a pressé jeudi son homologue chinois Xi Jinping d'oeuvrer à mettre fin à la guerre en Ukraine et à corriger les déséquilibres commerciaux, mais a entendu son hôte rejeter fermement toute part de responsabilité dans la crise ukrainienne.
M. Xi a exprimé son souhait de voir les relations économiques se développer de manière "équilibrée" et sa volonté de paix en Ukraine.
"La Chine soutient tous les efforts pour la paix" et "continuera à jouer un rôle constructif pour une solution à la crise", a dit M. Xi. "En même temps, elle s'oppose fermement à toute tentative irresponsable visant à rejeter la faute ou à diffamer quiconque", a-t-il ajouté alors que M. Macron n'a publiquement formulé aucun grief.
Lors d'une apparition commune devant les médias, M. Macron a dit avoir "longuement évoqué" avec son homologue l'Ukraine, "menace vitale pour la sécurité européenne". "J'espère que la Chine pourra se joindre à notre appel et à nos efforts pour parvenir dans les meilleurs délais à tout le moins à un cessez-le-feu", a-t-il dit.
Il avait auparavant qualifié la coopération avec la Chine de "déterminante" sur l'Ukraine. Il avait plus largement reconnu l'existence de "désaccords", mais avait affirmé "la responsabilité de savoir les dépasser, de trouver des mécanismes de coopération, de règlement des différends pour un multilatéralisme efficace auquel nous croyons".
Le président chinois, accompagné de son épouse Peng Liyuan, a reçu M. Macron et son épouse Brigitte dans le cadre monumental du Palais du peuple, décor des congrès du Parti communiste chinois. Ils ont écouté les hymnes nationaux et passé en revue la garde, avant d'être salués par des enfants auxquels M. Macron a adressé un baiser de la main.
Le chef de l'Etat français, arrivé mercredi soir, accompagné également par 35 dirigeants de grands groupes (Airbus, EDF, Danone..) et d'entreprises familiales, du luxe à l'agroalimentaire, a assisté à la signature d'un certain nombre de contrats.
Il s'agit de la quatrième visite d'Etat en Chine d'Emmanuel Macron depuis qu'il a été élu président en 2017. Xi Jinping a lui-même été reçu en France en grande pompe en 2024 et l'Elysée présente le temps que M. Xi passera avec M. Macron d'ici à vendredi, y compris à titre privé, comme un signe de l'importance de la relation.
Cependant, les différends avec la France et, plus largement l'Europe, sont profonds. L'Europe voudrait voir la Chine user de son influence pour mettre fin à la guerre à ses portes.
La Chine assure constamment vouloir la paix. Mais elle n'a jamais condamné l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022. Partenaire économique et politique primordial de la Russie, elle est le premier pays acheteur de combustibles fossiles russes au monde, y compris de produits pétroliers, alimentant ainsi la machine de guerre. Des Européens l'accusent de fournir des composants militaires à Moscou.
Lors de son précédent voyage à Pékin en 2023, M. Macron avait appelé M. Xi à "ramener la Russie à la raison".
- Diplomatie des pandas -
Le président chinois a réservé un traitement privilégié à son homologue russe Vladimir Poutine en septembre en l'invitant, avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, à un défilé militaire géant célébrant les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Les déséquilibres commerciaux constituent un autre lourd contentieux, avec les pratiques commerciales chinoises jugées déloyales, des voitures électriques à l'acier.
La relation entre la Chine et l'Union européenne se caractérise par un déficit commercial massif (357 milliards de dollars) en défaveur de l'UE.
M. Macron semble avoir été entendu dans son appel à des investissements croisés, avec un partage de technologies comparable à celui opéré par les Européens et qui a contribué au décollage économique de Pékin, synonyme de création d'emplois et de valeur ajoutée.
Une lettre d'intention a été signée en ce sens.
"Les deux parties se sont engagées à promouvoir le développement équilibré des relations économiques et commerciales bilatérales, à accroître les investissements réciproques et à offrir un environnement commercial équitable, transparent, non discriminatoire et prévisible pour les entreprises des deux pays", a dit M. Xi, dont le pays a livré en 2025 aux Etats-Unis une intense guerre commerciale aux retombées mondiales.
Comme en France en 2024, les deux couples présidentiels se retrouveront vendredi dans un cadre plus informel à Chengdu, dans la province du Sichuan (sud-ouest), berceau des pandas géants devenus des ambassadeurs de la Chine à travers le monde. Les deux pays ont signé à ce sujet un accord dont les termes n'ont pas été immédiatement divulgués.
W.Nelson--AT