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"Tartare de dinosaure" et hologrammes: un "chef IA" à Dubaï suscite curiosité et scepticisme
Un restaurant qui se prévaut d'être piloté par le premier "chef IA" au monde vient d'ouvrir ses portes dans le riche émirat de Dubaï, suscitant curiosité et scepticisme quant à la capacité de la technologie à rivaliser, en cuisine, avec la créativité humaine.
Situé au pied des gratte-ciels rutilants du centre-ville, le Woohoo reçoit les clients dans un décor aux allures de science fiction: de l'entrée, où ils sont accueillis par un écran holographique du "chef IA" - baptisé Aiman et représenté comme un homme blond portant des lunettes technologiques masquant les yeux - jusqu'à la salle illuminée par des hologrammes et des projections futuristes.
Le tout est contrôlé par l'intelligence artificielle grâce à une grande machine cylindrique, présentée par l'établissement comme un superordinateur, trônant au milieu de la pièce.
La star du show, le "chef Aiman" est un modèle d'IA spécialisé, développé par une compagnie émiratie. Il ne cuisine pas, mais conçoit les plats, entrainé sur des milliers de recettes et des décennies de recherches en arts culinaires et en gastronomie moléculaire, selon l'établissement.
"L'IA créera peut-être un jour de meilleurs plats que les humains", estime le cofondateur du Woohoo, le turc Ahmet Oytun Cakir.
Si la carte propose essentiellement des plats inspirés de la cuisine internationale fusion, le "chef IA" se démarque avec certains plats signatures, comme celui baptisé "tartare de dinosaure", censé offrir le goût de l'animal disparu en se basant sur l'étude de son ADN.
Cette entrée à la recette tenue secrète - et qui, en bouche, ressemble à une combinaison de viandes crues - est proposée à 215 dirhams (environ 50 euros) dans une assiette pulsante, donnant l'impression qu'elle respire.
"C'était une vraie surprise. C'était absolument délicieux", confie l'un des clients, Efe Urgunlu.
Aux fourneaux, des cuisiniers en chair et en os réalisent les recettes et peuvent les rectifier si nécessaire.
"Si je goûte un plat et qu'il est trop épicé, je retourne en discuter avec le +chef Aiman+. Après l'échange, on finit par trouver le bon équilibre" explique le chef exécutif Serhat Karanfil.
-"Ni sentiments ni souvenirs" -
Si le cofondateur du Woohoo rêve de faire de son "chef IA" le "prochain Gordon Ramsay", du nom du célèbre chef britannique, une utilisation aussi poussée de l'intelligence artificielle dans la cuisine est loin de faire l'unanimité dans l'industrie.
"Un chef IA, ça n'existe pas", tranche le chef syrien Mohamad Orfali, dont le restaurant à Dubaï, Orfali Bros, a décroché l'année dernière une étoile au célèbre guide Michelin.
"Je n'y crois pas", dit-il à l'AFP en soulignant l'importance en cuisine du "nafas", un terme arabe qui désigne la capacité très personnelle d'un cuisinier à créer des plats empreints d'âme et d'émotions.
"L'intelligence artificielle n'a ni sentiments ni souvenirs (...) Elle ne peut pas insuffler cette énergie dans les plats", affirme ce professionnel, qui reconnait avoir lui même recours à l'IA mais pour accomplir des recherches ou des tâches administratives.
"Nous l'utilisons comme un assistant de cuisine, mais au final, ce n'est pas elle qui cuisine", insiste-t-il.
Pour autant, le concept séduit une clientèle habituée aux extravagances de Dubaï, mégalopole ultra-connectée et à l'affût des dernières tendances.
"Tout le monde soutient ce genre d'idées ici à Dubaï", assure Ahmet Oytun Cakir.
Le restaurant a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, avec un compte Instagram dédié au "chef IA", où apparait son avatar pour partager astuces et recettes.
Une médiatisation qui a poussé Dio, une cliente qui a préféré ne pas donner son nom, à tenter l'expérience.
"Le concept est tellement créatif que je me suis dit qu'il fallait que je l'essaye (...) Les plats étaient extraordinaires", dit-elle.
G.P.Martin--AT