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Le pouvoir "immense" des entreprises, préoccupation "majeure" pour le chef des droits de l'homme de l'ONU
Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk, estime que la concentration d'un pouvoir "immense" entre les mains de quelques géants de la tech, conjuguée au développement de l'intelligence artificielle, représente un défi "majeur" pour les droits humains.
Dans un entretien accordé à l'AFP au siège du Haut-Commissariat, qui surplombe le lac Léman à Genève, M. Türk a confié que le pouvoir apparemment sans limites d'une poignée d'entreprises technologiques constituait pour lui une préoccupation majeure, notamment face à la fragilité des démocraties et au nombre grandissant de pays susceptibles de basculer vers l'autocratie.
"Elles ont accumulé un pouvoir immense", a affirmé M. Türk. "Et le pouvoir, nous le savons tous, s'il n'est pas encadré par l'état de droit et le droit international des droits de l'homme, peut mener à des abus. Il peut permettre d'exercer un pouvoir d'asservissement".
Aujourd'hui, a-t-il pointé, sept ou huit grandes entreprises technologiques possèdent désormais une richesse supérieure à celle de certaines des économies de nombreux pays industrialisés.
Or "le pouvoir des entreprises, s'il n'est pas limité par le droit et les normes internationales en matière de droits de l'homme, va devenir un problème majeur".
- "L'IA manipulatrice" -
"C'est un domaine sur lequel, je pense, que nous, en tant que communauté des droits de l'homme, devrons nous concentrer davantage", a-t-il plaidé.
Le Haut-Commissaire n'a cité aucune entreprise, mais il s'exprimait quelques jours seulement après que les actionnaires de Tesla ont approuvé une rémunération pouvant atteindre 1.000 milliards de dollars pour son PDG, Elon Musk, déjà l'homme le plus riche du monde et propriétaire de la plateforme de médias sociaux X.
D'autres personnalités du secteur technologique, comme Mark Zuckerberg, le patron de Meta, et Jeff Bezos, le fondateur d'Amazon, figurent également parmi les personnes les plus riches du monde.
Plus tôt cette année, M. Türk avait fait part de son inquiétude au Conseil des droits de l'homme des Nations unies concernant l'influence exercée par les "oligarques de la tech non élus".
Ils "possèdent nos données : ils savent où nous vivons, ce que nous faisons, nos gènes et (…) notre santé, nos pensées, nos habitudes, nos désirs et nos peurs". "Ils savent nous manipuler", avait-il affirmé.
Le fait que M. Musk et plusieurs autres grands noms de la tech s'attachent à déployer rapidement des outils d'intelligence artificielle générative ne fait qu'accroître l'inquiétude de nombreux experts.
"L'IA générative recèle un potentiel immense pour résoudre certains des problèmes les plus importants auxquels nous sommes confrontés, mais nous pouvons aussi en percevoir les aspects négatifs", avertit M. Türk.
Il a notamment souligné l'impact que les plateformes de médias sociaux enrichies par l'IA pourraient avoir sur les campagnes électorales et autres processus démocratiques.
- "Déni climatique" -
Cette technologie peut être "extrêmement manipulatrice", et "peut déformer les perceptions, détourner l'attention des gens de la réalité", a-t-il assuré.
M. Türk a mis en garde contre le fait qu'"une IA non réglementée peut être une source majeure de distraction, qui détourne l'énergie politique nécessaire pour lutter contre les tendances autocratiques et juguler la perte de contrôle".
Parallèlement, a-t-il souligné, l'IA est utilisée pour "déformer la réalité". Or "le droit à la vérité, le droit à la science sont des questions fondamentales".
Par ailleurs, au moment où la conférence des Nations unies sur le climat se tient en Amazonie brésilienne, le Haut-Commissaire il a également dénoncé avec véhémence les ravages causés par la désinformation concernant le changement climatique.
"Je suis choqué d'entendre des dirigeants parler à nouveau de climatoscepticisme, alors que nous savons tous que nous avons déjà largement dépassé l'objectif fixé il y a dix ans par l'Accord de Paris" pour limiter les émissions des gaz à effet de serre, a-t-il déclaré.
"À quoi pensons-nous ? Que faisons-nous à nos enfants, à nos petits-enfants, aux générations futures ?", a-t-il demandé. "On nous demandera des comptes plus tard, mais il sera alors trop tard".
T.Sanchez--AT