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Présidentielle au Brésil: bientôt la fin du suspense
Lula ou Bolsonaro? Le suspense restait entier sur le nom du vainqueur de la présidentielle brésilienne près de deux heures après la fermeture des bureaux, après une campagne ultra-tendue et polarisée entre l'icône de la gauche et le président sortant d'extrême droite.
Les deux candidats étaient au coude-à-coude (Lula à 50,04% devant Bolsonaro à 49,96%), tandis que près de 70% des bureaux de vote avaient transmis leurs résultats.
Les sondages avaient donné samedi une légère avance à l'ex-président Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010), mais s'ils étaient lourdement trompés au 1er tour, en sous-estimant le score de Jair Bolsonaro (43%, contre 48% pour Lula).
L'abstention pourrait être la clé du résultat. L'enjeu majeur de l'entre-deux tours a été la chasse aux 32 millions d'abstentionnistes, alors que six millions de voix séparaient Lula de Bolsonaro.
Une autre question qui taraudait les observateurs était de savoir si, en cas de défaite, Bolsonaro accepterait le verdict des urnes, en devenant le premier président se présentant à un second mandat à ne pas être réélu depuis le retour à la démocratie en 1985.
Après avoir lancé des attaques incessantes contre le système "frauduleux" des urnes électroniques, il a affirmé vendredi: "celui qui a le plus de voix gagne. C'est la démocratie" -- sans convaincre.
Beaucoup craignent une réplique brésilienne de l'assaut du Capitole après la défaite de Donald Trump qui pourrait viser par exemple la Cour suprême si souvent vilipendée par Bolsonaro.
Près de la célèbre plage de Copacabana, à Rio de Janeiro, Gustavo Souza, professeur d'éducation physique qui a voté pour Lula, s'est dit nerveux et "un peu effrayé" dans l'attente du résultat. "Les gens sont devenus si radicaux", souffle-t-il.
Pour Nadia Faraj, diplômée sans emploi de 61 ans qui vote dans la capitale Brasilia, "c'est un moment décisif pour le pays" qui a "besoin de Bolsonaro".
- Polémique sur les transports -
Aucun incident violent n'est venu entacher le vote des quelque 156 millions de Brésiliens appelés aux urnes.
Mais ce second tour a été marqué par une vive polémique autour de barrages filtrants de la Police routière fédérale (PRF) qui ont retenu les électeurs. notamment des les régions pauvres du nord-est, fief électoral de Lula.
Sur les réseaux sociaux, de nombreuses vidéo montraient des embouteillages monstres ou des autocars transportant des électeurs bloqués dans les barrages.
"Ils intimident les gens", a dit par exemple une femme dans une vidéo où elle raconte qu'un autocollant pro-Lula a été arraché du pare-brise de sa voiture par un agent.
Mais Alexandre de Moraes, président du Tribunal supérieur électoral, a toutefois relativisé ces problèmes, affirmant en conférence de presse que, malgré des retards, "aucun autocar n'a rebroussé chemin et tous les électeurs ont pu voter".
- "Confiance" -
Le président Bolsonaro, 67 ans, parmi les premiers à avoir voté dès l'ouverture des bureaux à Rio de Janeiro, est ensuite arrivé dans l'après-midi à Brasilia, où il suivait les résultats.
Plusieurs centaines personnes étaient rassemblées sur l'Esplanade des ministères peu après la fermeture des bureaux de vote, a constaté l'AFP.
Lula, 77 ans, devait attendre les résultats à Sao Paulo où les célébrations ont été prévues en cas de victoire. Chemise blanche à manches longues, il avait dit sa "confiance dans une victoire de la démocratie" en votant à Sao Bernardo do Campo, la ville du sud-est où il a fait ses débuts en tant que dirigeant syndical.
Lula a souhaité "restaurer la paix entre les Brésiliens", à l'issue d'une campagne ultra-polarisée qui a coupé le pays en deux.
- "Lutter au quotidien" -
En Amazonie, les indigènes de l'ethnie Sateré-Mawé, de la communauté Sahu-Apé, ont dessiné sur leurs joues des flèches rouge et noire avant de se rendre à pied dans le bureau de vote le plus proche de leurs maisons de bois.
Ces dessins signifient qu'ils ont un objectif à atteindre : faire élire leur candidat, Lula, celui qui "sait ce que c'est que de lutter au quotidien" et "combien c'est difficile (...) pour nous".
Lula, ancien métallo au destin hors norme, qui a connu la disgrâce de la prison (2018-2019) puis l'annulation de ses condamnations pour corruption, a dit espérer que Bolsonaro "reconnaîtra le résultat" s'il perd.
Douze gouverneurs d'Etats brésiliens seront également élus dimanche soir, et le résultat dans l'Etat de Sao Paulo, le plus peuplé et le plus riche, est très attendu.
bur-pt-lab-lg/fjb
A.Clark--AT