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Présidentielle au Brésil: "on va gagner ce soir", lance Bolsonaro
Le président sortant Jair Bolsonaro, se disant sûr de sa victoire, a été parmi les premiers des 152 millions d'électeurs à voter dimanche pour la présidentielle au Brésil, qui l'oppose dans un duel très serré à l'ex-chef d'Etat de gauche Lula.
"Si Dieu le veut on va gagner ce soir", a déclaré Jair Bolsonaro après avoir voté peu après l'ouverture des bureaux à 8H (11H GMT) à Rio de Janeiro, pour ce second tour dont Lula est le favori.
"Ou mieux encore, le Brésil sera victorieux ce soir", a ajouté le président d'extrême droite, souriant et vêtu d'un t-shirt jaune et vert aux couleurs du drapeau du Brésil affectionné par les bolsonaristes.
La campagne entre les deux hommes que tout oppose s'est déroulée dans un climat brutal et ultra-polarisé qui les a vus s'insulter copieusement pendant que les réseaux sociaux charriaient des torrents de désinformation.
A Sao Paulo, Marcelo Silveira Curi, un psychologue de 35 ans, s'apprête à voter pour Lula. "Lula n'est pas le candidat idéal mais c'est celui qui s'oppose au gouvernement", dit-il, évoquant "beaucoup de reculs sur le plan économique et social" sous Bolsonaro.
- " Au bord du gouffre" -
Pour Nadia Faraj, une diplômée sans emploi de 61 ans, qui vote dans la capitale Brasilia, "c'est un moment décisif r le pays". "Le Brésil est au bord du gouffre", dit-elle, "on a passé des années à reconstruire le pays. On a besoin de Bolsonaro".
Si les sondages prédisent depuis des mois un troisième mandat de quatre ans à Luiz Inacio Lula da Silva, 77 ans, après ceux de 2003-2010, Jair Bolsonaro, 67 ans, peut encore y croire.
Selon l'ultime enquête Datafolha samedi soir, l'écart s'est resserré, avec une victoire de Lula à 52%/48%. La marge d'erreur est de +/- 2 points et les sondages avaient lourdement sous-estimé le score de Bolsonaro au 1er tour (43% contre 48% pour Lula).
"C'est bien plus serré que quiconque l'aurait cru", dit à l'AFP Brian Winter, rédacteur en chef de Americas Quarterly, "ça va être une élection pleine de confusion".
Bolsonaro acceptera-t-il le résultat s'il est le premier président se représentant à un second mandat à ne pas être réélu depuis le retour à la démocratie en 1985 ?
Après avoir lancé des attaques incessantes contre le système "frauduleux" des urnes électroniques, il a affirmé vendredi: "celui qui a le plus de voix gagne. C'est la démocratie", sans convaincre.
- "Menteur" -
"Bolsonaro va remettre en question le résultat", estime Rogerio Dultra dos Santos, de l'Université fédérale de Fluminense.
Beaucoup craignent une réplique brésilienne de l'assaut du Capitole après la défaite de Donald Trump qui pourrait viser par exemple la Cour suprême si souvent vilipendée par Bolsonaro.
L'ex-capitaine peut compter sur "l'appui de ses électeurs les plus radicalisés (...) et provoquer des troubles", selon l'analyste, qui voit mal toutefois les forces armées s'aventurer dans un coup de force et souligne que les institutions démocratiques sont solides.
Lula, ancien métallo au destin hors norme, a dit espérer que Bolsonaro "reconnaîtra le résultat" s'il perd.
La campagne a été très âpre. Bolsonaro a insulté Lula: "voleur", "ex-prisonnier", "alcoolique" ou "honte nationale". Ce dernier a rendu les coups: "pédophile", "cannibale", "génocidaire" ou "petit dictateur".
S'accusant mutuellement de mentir, Bolsonaro et, dans une moindre mesure Lula, ont alimenté la machine à désinformation, qui a fonctionné comme jamais au Brésil.
- Chasse aux abstentionnistes -
Les réseaux sociaux - unique source d'information de la majorité des 170 millions d'utilisateurs brésiliens - ont véhiculé une masse inédite de fausses informations.
Avec cette sale campagne, les véritables préoccupations de la population ont été négligées: inflation, chômage, pauvreté ou faim, dont souffrent 33 millions de Brésiliens.
L'enjeu majeur de l'entre-deux tours a été la chasse aux 32 millions d’abstentionnistes du 1er tour (21%). Lula n'a obtenu que six millions de voix d'avance le 2 octobre.
Malgré un mandat émaillé de crises graves dont celle du Covid, Jair Bolsonaro conserve un socle de partisans irréductibles et a su imposer son agenda politique face à une gauche peu audible et à une droite traditionnelle qui a sombré.
S'il est élu, Lula, figure-clé de la politique brésilienne depuis quatre décennies, fera un retour spectaculaire après avoir connu la disgrâce de la prison (2018-2019) puis l'annulation de ses condamnations pour corruption.
Les bureaux fermeront à 17H (20H GMT) et le nom du président de l'immense pays aux 215 millions d'habitants sera connu dans les deux ou trois heures.
P.Smith--AT