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Production en hausse, prix en berne: la Belgique inquiète pour ses patates
"C'est une année qui va être difficile commercialement", peste Baudouin Dewulf, devant un tracteur surchargé de pommes de terre.
La Belgique, royaume de la frite, enregistre des récoltes de patates record, mais ce n'est pas une si bonne nouvelle pour les agriculteurs confrontés à la chute des cours et à la baisse des exportations.
Sur son exploitation de Geer, dans l'est du pays, Baudouin Dewulf décrit un marché "un petit peu engorgé" après tant d'années fastes où les frites belges s'écoulaient comme des petits pains dans le monde entier.
"On est à un point de basculement", car "les marchés mondiaux achètent moins de frites européennes", relève aussi Pierre Lebrun, l'un des responsables de Belpotato, l'organisation interprofessionnelle de la pomme de terre belge.
Les producteurs de frites surgelées, qui absorbent la majorité de la production, ont été frappés par une triple peine : des droits de douane sur le marché clé des États-Unis, un euro fort qui pénalise les exportations et l'émergence de concurrents en Inde, en Chine et en Égypte. Le tout alors que la Belgique produit de plus en plus : quelque cinq millions de tonnes de pommes de terre sont attendues en 2025, soit une hausse de 11 % par rapport à 2024, près d'une demi-tonne par habitant, selon Belpotato.
Grâce au succès de la frite, la fierté du pays, les surfaces cultivées ont augmenté de façon continue.
Les friteries sont une institution nationale et des chaînes aux noms évocateurs comme Fritapapa sont devenues d'immenses succès commerciaux.
L'industrie s'est fortement développée en dix ans, faisant de la Belgique le plus grand producteur européen de frites et le premier exportateur mondial.
En 2024, le pays a ainsi exporté pour plus de trois milliards d'euros de produits à base de pommes de terre, soit trois fois plus qu'en 2015, selon les données d'Eurostat, l'agence statistique de l'Union européenne.
- Produire toujours davantage -
La demande mondiale constante et le boom de la restauration rapide en Asie et au Moyen-Orient ont stimulé les investissements, explique Christophe Vermeulen, directeur du groupement professionnel Belgapom.
"En tant que produit de base, la frite est toujours très populaire. Quand la population augmente et que la classe moyenne se développe, la demande de frites augmente aussi", souligne-t-il.
Dans cette décennie aussi dorée que de bonnes frites croustillantes, les usines ont cherché à produire toujours davantage.
Les prix des pommes de terre atteignaient des sommets historiques ces dernières années - déclenchant une véritable frénésie agricole.
"C'est au moment où tout roulait bien, le ciel n'avait pas de limites", dit Pierre Lebrun.
Les producteurs en Belgique, mais aussi en France, aux Pays-Bas et en Allemagne - qui approvisionnent également les producteurs belges de frites - ont encore ajouté 40.000 hectares à leurs surfaces cultivées cette année, soit une hausse de 7 % par rapport à 2024, selon les chiffres du secteur.
Mais la situation s'est retournée, sur fond de tensions commerciales avec Donald Trump et de concurrence de plus en plus féroce, notamment asiatique.
Les exportations de frites surgelées belges ont chuté de 6,1 % entre juin 2024 et juin 2025, selon les chiffres du secteur.
Le plupart des pommes de terre sont vendues via des contrats conclus avant la récolte, mais sur le marché libre, cette baisse des exportations combinée à une production record a fait plonger les prix des pommes de terre à environ 15 euros la tonne, contre un pic de près de 600 euros l'an dernier.
Si de nombreux agriculteurs bénéficient de revenus garantis par des contrats saisonniers avec les fabricants de frites, certains devront revoir leurs investissements et se préparer à des négociations ardues l'année prochaine.
"L'industrie belge de la pomme de terre est en mode reset", conclut Christophe Vermeulen.
H.Gonzales--AT