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Guerre commerciale: Trump confiant dans sa politique malgré les tensions avec la Chine
Donald Trump a affirmé vendredi que sa politique protectionniste était efficace, quelques heures seulement après l'annonce par la Chine d'un relèvement des surtaxes douanières sur les produits américains à 125%, nouvelle étape d'une escalade qui maintient les marchés mondiaux sous pression.
Donald Trump a estimé sur son réseau Truth Social que sa politique en matière de droits de douane "fonctionnait vraiment bien", alors que la devise, la dette et les actions américaines sont attaquées sur les marchés.
"Notre politique de droits de douane fonctionne vraiment bien. C'est passionnant pour l'Amérique et le monde. Elle progresse rapidement", a écrit le président américain en dépit de l'annonce par Pékin d'un relèvement de ses surtaxes douanières sur les produits venus des États-Unis à 125%.
"L'imposition par les États-Unis de droits de douane anormalement élevés à la Chine constitue une violation grave des règles du commerce international", avait justifié auparavant la Commission des droits de douane du Conseil des affaires d'État chinois, qui déplore une pratique "unilatérale d'intimidation et de coercition", selon un communiqué publié vendredi par le ministère chinois des Finances.
"Comme à ce niveau de tarifs douaniers, les produits américains exportés vers la Chine ne sont plus viables sur le marché" chinois, si Washington continue d'augmenter ses droits de douane, "la Chine l'ignorera", est-il ajouté.
L'incertitude générée par la politique de Donald Trump continue de faire plonger le dollar, qui a atteint vendredi un plus bas face à l'euro en plus de trois ans.
Les marchés boursiers européens, qui avaient été les seuls à résister jeudi, sont repartis dans le rouge après les annonces de Pékin, sans retrouver les chutes du début de la semaine.
Signe d'une fébrilité des investisseurs dans un contexte très changeant, à Wall Street, les principaux indices se repliaient aux alentours de 14H30 GMT vendredi après un bref passage dans le vert.
- "Résister ensemble" -
Mercredi, Donald Trump a annoncé le gel pour 90 jours des plus grosses surtaxes punitives qu'il venait d'imposer à 60 partenaires commerciaux, le temps de boucler des négociations avec Washington.
Néanmoins, les États-Unis maintiennent depuis début avril un taux plancher de 10% et des surtaxes douanières de 25% sur l'acier, l'aluminium et l'automobile, notamment contre l'UE.
La Chine, elle, a été finalement frappée par une surtaxe monumentale à 145%, soit 125% qui s'ajoute à des droits de douane de 20% préexistants.
Lors d'une rencontre vendredi avec le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, le président chinois Xi Jinping a appelé l'Union européenne à "résister ensemble" face à la guerre commerciale de Donald Trump.
"La Chine et l'UE doivent assumer leurs responsabilités internationales, protéger conjointement la mondialisation économique et l'environnement commercial international et résister ensemble à toute coercition unilatérale", a lancé Xi Jinping à Pékin.
A l'issue de cette rencontre, Pedro Sanchez a indiqué devant la presse que "l'Espagne et l'Europe [avaient] un déficit commercial important avec la Chine qu'[ils devaient] s'efforcer de rectifier". Mais "nous ne devons pas laisser les tensions commerciales entraver le potentiel de croissance des relations (...) entre la Chine et l'UE", a-t-il ajouté.
- "Très intelligent" -
Le président français Emmanuel Macron a prévenu vendredi sur X que l'abaissement des droits de douane américains à 10% était "une pause fragile". "Avec la Commission européenne, nous devons nous montrer forts: l'Europe doit continuer de travailler sur toutes les contre-mesures nécessaires", a-t-il estimé.
Dans l'immédiat, l'UE a suspendu sa riposte, ce que Donald Trump a jugé "très intelligent".
Le commissaire européen en charge du commerce, Maros Sefcovic, se rendra lundi à Washington pour échanger sur le sujet, a annoncé vendredi un porte-parole de l'exécutif européen.
Si les discussions avec les États-Unis échouent, la Commission européenne pourrait taxer les géants américains de la tech, a menacé sa présidente Ursula von der Leyen.
"Il existe un large éventail de contre-mesures", a-t-elle indiqué dans le Financial Times, citant "une taxe sur les revenus publicitaires des services numériques" et le recours à l'"instrument anticoercition", surnommé "bazooka" et pensé comme un outil de dissuasion.
De son côté, la Banque centrale européenne "surveille la situation et est toujours prête à intervenir" en utilisant les instruments dont elle dispose, a déclaré vendredi à Varsovie sa présidente Christine Lagarde, sans donner plus de détails.
D'autres pays asiatiques — dépendants de leurs exportations vers les États-Unis — font profil bas. A l'instar du Vietnam et du Cambodge, producteurs de textiles et membres de l'Association des nations d'Asie du sud-est (Asean), qui a dit qu'elle ne prendrait pas de mesures de rétorsion.
Donald Trump s'est montré serein jeudi en jugeant que "la transition aurait un coût et poserait des problèmes" mais qu'en fin de compte, "ça serait une bonne chose". Le président américain a encore menacé jeudi soir le Mexique de nouveaux droits de douane.
burs-nr-lem/tu/LyS
K.Hill--AT