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Guerre commerciale: les marchés mondiaux de nouveau en proie à la panique
La panique s'empare à nouveau des marchés mondiaux mercredi en pleine escalade des tensions commerciales, Donald Trump imposant depuis mercredi de nouvelles surtaxes à 60 pays, dont un taux colossal total de 104% contre la Chine.
"La dernière colère douanière de Trump frappe comme une boule de démolition macroéconomique, réduisant à néant ce qu'il restait d'appétit pour le risque et plongeant à nouveau les marchés dans un mode de panique totale", commente Stephen Innes, analyste chez SPI AM.
Le président des Etats-Unis Donald Trump impose depuis mercredi matin à des dizaines de partenaires commerciaux une nouvelle salve de droits de douane à l'importation, dont un taux monumental pour la Chine.
La Maison Blanche a rendu public un décret présidentiel "amendé" faisant grimper de "34%" à "84%" la taxation qui sera perçue par Washington sur les importations en provenance de Pékin. Cela porte à 104% le taux total imposé à la Chine depuis 04H00 GMT.
"Les deux premières économies mondiales sont désormais coincées dans une guerre commerciale, et aucune des deux nations ne semble prête à céder", note Susannah Streeter, responsable des marchés financiers, Hargreaves Lansdown.
"Alors que le monde attend de savoir quel côté pliera en premier", poursuit-elle, les Bourses asiatiques plongent de concert.
La Bourse de Taïwan a clôturé en dégringolade de 5,8%, et à Tokyo, l'indice vedette Nikkei a terminé sur une chute de 3,93%.
La situation est plus nuancée en Chine, avec l'indice Hang Seng à Hong Kong qui perdait 0,38% dans les derniers échanges, quand l'indice composite de Shanghai prenait 1,31% et celui de Shenzhen 1,22%, soutenus par les banques et firmes d'investissements étatiques aiguillonnées par Pékin.
En Europe, vers 07H15 GMT, la Bourse de Paris dévissait de 2,40%, Francfort de 2,44%, Londres de 2,34% et Milan de 2,85%. La Bourse suisse lâchait 3,62%.
Ventes paniques sur le marché de la dette
La volatilité extrême et la nervosité s'est aussi emparée du marché des obligations d'Etat, ces morceaux de dettes d'un pays avec différents horizons de remboursement.
"Les marchés obligataires américains connaissent une vente massive incroyable", souligne Jim Reid, "la preuve qu'ils perdent leur statut traditionnel de valeur refuge".
Plus une obligation est recherchée par les investisseurs, plus son taux va baisser. Ils cherchent en revanche à être mieux rémunérés lorsqu'ils jugent la dette d'un Etat plus risquée.
Aux Etats-Unis, le rendement à 10 ans des bons du Trésor a grimpé à 4,38% vers 07H15 GMT, contre 4,29% mardi en clôture.
Ces derniers jours, les obligations d'Etat étaient plébiscitées car perçues comme plus sûres avec un rendement garanti pour les investisseurs. Mais les récents "mouvements suggèrent que certaines positions sont abandonnées pour couvrir des pertes ailleurs sur les marchés", estime Susannah Streeter.
Le même phénomène avait été observé pour l'or, considéré comme la valeur refuge par excellence en temps de crise, qui avait décroché de son sommet historique atteint début avril, les investisseurs ayant été contraints de liquider leurs positions pour essuyer leurs pertes sur d'autres marchés.
Face au chaos de la guerre commerciale, les achats d'or reprenaient toutefois mercredi, l'once d'or gagnant 1,84% à 3.038,20 dollars vers 07H15 GMT.
Focus sur le yuan
Le yuan offshore, qui circule en dehors de Chine continentale, a touché mardi son plus bas jamais enregistré face au billet vert depuis l'ouverture des échanges en 2010, à 7,4290 yuans pour un dollar.
Pour Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank, la Chine pourrait "laisser le yuan se déprécier pour absorber une partie du coût des droits de douane" de Donald Trump.
"Cela aggrave les craintes que les États-Unis et la Chine ne finissent par se retrouver dans une spirale d'escalade" des tensions, affirme Jim Reid, économiste pour la Deutsche Bank.
Mme Ozkardeskaya s'attend à "des baisses de taux, des injections de liquidités et d’autres mesures qui s'enchaîneront les unes après les autres".
La Banque centrale indienne a d'ailleurs abaissé mercredi ses taux d'intérêt, espérant ainsi stimuler son économie dans la tempête de la guerre commerciale.
Le pétrole pris dans la tourmente
Les prix du pétrole n'échappent pas à la tourmente, les deux références mondiales du brut ayant dégringolé d'environ 18% depuis le début du mois, évoluant désormais à leur plus bas niveau en plus de quatre ans.
Vers 07H15 GMT, le Brent de la mer du Nord cédait 2,57% à 61,20 dollars le baril, quand son équivalent américain, le WTI perdait 2,88% à 57,86 dollars le baril.
De quoi refléter "le scepticisme quant à une désescalade à court terme", note John Plassard, de Mirabaud.
H.Romero--AT