-
NBA: LeBron James royal à Philadelphie
-
Zelensky, critiqué par Trump, reçu par ses alliés européens
-
Le gouvernement lance des conférences sur la "souveraineté alimentaire", sur fond de méfiance agricole
-
L'UE avance au pas de charge pour durcir sa politique migratoire
-
"Wicked: partie II", "Hamnet" et "Sinners" favoris des nominations aux Golden Globes
-
Espagne: le Real Madrid humilié par le Celta Vigo avant de recevoir City
-
Coup d'Etat déjoué au Bénin, le bloc ouest-africain envoie des troupes pour soutenir Cotonou
-
Champions Cup: UBB, Toulouse, La Rochelle, les champions d'Europe donnent le ton
-
Ligue 1: Nice s'enfonce dans la crise, Auxerre laisse la dernière place à Metz
-
L'entraîneur de l'équipe de foot palestinienne conseillé par sa mère, depuis une tente à Gaza
-
Bénin: le gouvernement affirme avoir déjoué un coup d'Etat, calme à Cotonou
-
Mort du photographe Martin Parr, observateur ironique de la vie britannique
-
Champions Cup: Toulouse et Capuozzo croquent les Sharks de Durban
-
F1: Max Verstappen, champion même quand il ne l'est pas
-
Ligue 1: Nice continue de couler, la crise n'est pas terminée
-
Biathlon: Fillon Maillet brille dans la poursuite d'Ostersund, Bened 4e
-
Netanyahu prévoit "très bientôt" la deuxième phase de l'accord de trêve à Gaza
-
F1: à Abou Dhabi, Lando Norris joue les stratèges pour décrocher son premier titre
-
F1: Lando Norris, le sacre d'un champion à la vulnérabilité assumée
-
F1: à Abou Dhabi, Lando Norris assure le podium pour décrocher son premier titre
-
Budget de la Sécurité sociale: la tension monte à 48 heures du vote crucial de l'Assemblée
-
F1: Lando Norris champion du monde grâce à sa 3e place à Abou Dhabi
-
Les Hongkongais en nombre restreint aux urnes après un incendie meurtrier
-
Bénin: le gouvernement affirme avoir déjoué un coup d'État, une douzaine de militaires arrêtés
-
Décès du photographe britannique Martin Parr à l'âge de 73 ans
-
Biathlon: Hauser remporte la poursuite d'Ostersund, Bened 4e
-
L'entraîneur de l'équipe de foot palestinienne coaché par sa mère depuis une tente à Gaza
-
Patinage: Timothy "Tempo" Loubineaud, nouveau maître de la vitesse
-
Bénin: les autorités affirment avoir déjoué une tentative de coup d'État
-
"Tout est fini": comment l'Iran a abandonné Assad deux jours avant sa chute
-
Tentative de coup d'État au Bénin, la présidence dit garder le contrôle
-
Macron menace la Chine de droits de douane "dans les tout prochains mois"
-
A Jérusalem, Merz réaffirme le soutien de l'Allemagne à Israël avant une rencontre avec Netanyahu
-
Le Japon accuse l'aviation chinoise d'actes hostiles en mer, Pékin réfute
-
Des écoles aux boutiques, les calculettes à l'ancienne résistent à l'heure de l'IA
-
Inondations en Asie: nouvelles pluies au Sri Lanka, les Indonésiens veulent plus d'aide
-
Royaume-Uni: face à la déferlante des traitements contre l'obésité, un chef star allège son menu
-
Le chef du Pentagone "sur la corde raide", entre rapport critique et frappes contestées
-
Une influente étude sur le glyphosate retirée après des années d'alertes sur l'implication de Monsanto
-
NBA: Harden intègre le Top 10 des scoreurs
-
Hong Kong aux urnes après un incendie meurtrier
-
Inde: au moins 25 personnes, dont des touristes, meurent dans l'incendie d'une boîte de nuit à Goa
-
Inde: au moins 23 personnes, dont des touristes, meurent dans l'incendie d'une boîte de nuit à Goa
-
Bethléem s'illumine et retrouve un peu de joie à l'approche de Noël
-
Hinaupoko Devèze, Miss Tahiti, élue Miss France 2026
-
Foot: Liverpool accroché à Leeds (3-3) et sonné par les propos de Salah
-
Espagne: le Barça garde la main, Bilbao fait plier l'Atlético avant de défier le PSG
-
Ligue 1: le PSG reprend des couleurs et reste au contact de Lens
-
Ligue 1: Lens garde la tête devant Paris, Strasbourg n'avance plus
-
Ski alpin: Robinson de nouveau impériale en géant à Mont-Tremblant, Direz 5e
Procès des attentats du 13-Novembre: après 10 mois d'audience, l'heure du verdict
Après 10 mois d'audience, l'heure du verdict. Au procès du 13-Novembre, la cour doit rendre mercredi soir sa très attendue décision sur le sort de Salah Abdeslam et de ses coaccusés, jugés depuis septembre pour les pires attentats jamais commis en France.
La lecture du délibéré pourrait débuter "à partir de 17H00", a annoncé le président Jean-Louis Périès lundi en fin de matinée, avant que la cour d'assises spéciale ne se retire pour délibérer dans un lieu tenu secret après 148 jours d'audience.
Avant cela et devant une salle comble du palais de justice de Paris, elle avait donné la parole pour la dernière fois aux 14 accusés présents - six autres dont cinq hauts cadres de l'Etat islamique présumés morts sont jugés en leur absence.
"L'opinion publique pense que j'étais sur les terrasses avec une kalachnikov, occupé à tirer sur des gens, l'opinion publique dit que j'étais au Bataclan. Vous savez que la vérité est à l'opposé", a lancé à la cour le seul membre encore en vie des commandos qui ont fait 130 morts à Paris et Saint-Denis le 13 novembre 2015.
"Si vous me condamnez pour assassinats, vous commettrez une injustice", a asséné Salah Abdeslam.
- "Sang des victimes" -
L'accusation a requis à son encontre la peine la plus lourde prévue par le code pénal : la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté incompressible, qui rend infime toute possibilité de libération.
Le Français de 32 ans a adopté au cours du procès "une stratégie de minimisation constante des faits", avaient estimé les trois représentants du parquet national antiterroriste (Pnat). Mais il a "bien tenté de faire exploser sa ceinture" le soir des attentats, et a "le sang de toutes les victimes sur ses mains".
Dans une plaidoirie visant à lui éviter cette "peine de mort lente", sa défense a rappelé que la sentence n'avait été prononcée que quatre fois, contre des hommes reconnus "psychopathes" et condamnés pour des crimes commis sur des mineurs.
Salah Abdeslam, qui a soutenu à l'audience avoir renoncé à actionner son gilet explosif "par humanité", n'est "ni psychopathe ni sociopathe", a martelé l'une de ses avocats, Me Olivia Ronen.
Il est un "exécutant déserteur", mais la sanction demandée est digne d'un "tribunal militaire" qui juge des "ennemis" et non "des accusés", a vilipendé son confrère Me Martin Vettes.
- Pour le "symbole" -
Six ans après une nuit de terreur qui a traumatisé la France et après un procès-fleuve marqué par les récits glaçants de près de 400 rescapés ou proches à la barre - sur près de 2.600 parties civiles - les avocats de la défense ont mis la cour en garde contre la tentation d'une "justice d'exception" guidée par l'émotion.
Au premier jour le 8 septembre, le président avait souhaité que le "respect de la norme" reste le "cap" de ce "procès historique", lui ont rappelé certains, plaidant contre les peines "d'élimination", de "vengeance" ou pour le "symbole" requises selon eux par le parquet.
"Je vous demande de faire un effort, celui de ne pas vous laisser glisser", a demandé Me Orly Rezlan.
"La justice n'est pas une arme de la colère", a exhorté Me Marie Violleau, avocate de Mohamed Abrini, "prévu" pour le 13-Novembre mais qui avait renoncé, comme il le fera quelques mois plus tard à Bruxelles.
Les peines demandées contre les 20 accusés vont de cinq ans d'emprisonnement à la perpétuité, notamment requise pour les "complices" des attentats, tous membres d'une même cellule jihadiste dont les commandos étaient "interchangeables" d'après les avocats généraux.
La perpétuité incompressible a également été demandée contre Oussama Atar, "cadre supérieur de la terreur" du groupe Etat islamique et commanditaire des attaques, présumé mort en Syrie.
Trois avocats ont plaidé l'acquittement pour leurs clients "innocents". "Je ne suis pas un terroriste", a répété l'un d'eux dans ses derniers mots à la cour lundi. "J'ai très peur de votre décision", a reconnu un autre entre deux sanglots.
Ch.P.Lewis--AT