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Une grève du contrôle aérien français perturbe les départs en vacances
La moitié des vols annulés à Nice, le quart dans les aéroports parisiens jeudi, et davantage vendredi: une grève de contrôleurs aériens français va perturber le début des vacances d'été de dizaines de milliers de voyageurs.
Le deuxième syndicat d'aiguilleurs du ciel, l'Unsa-Icna (17% des voix aux dernières élections professionnelles) a lancé ce mouvement pour réclamer de meilleures conditions de travail et des effectifs plus importants.
Il a été rejoint par la troisième force syndicale de la profession, l'Usac-CGT (16%). De source proche du dossier, 270 contrôleurs aériens se sont déclarés grévistes jeudi, sur un effectif total de quelque 1.400.
La Direction générale de l'aviation civile (DGAC), pour mettre en adéquation le nombre de contrôleurs à leur poste et le volume de vols à gérer en toute sécurité, a demandé aux compagnies aériennes de renoncer à une partie de leurs programmes.
- Perturbations dans toute l'Europe -
Les aéroports du Sud s'avèrent particulièrement affectés: outre à Nice, troisième plateforme française, la moitié des vols sont annulés à Bastia et Calvi, et 30% à Lyon, Marseille, Montpellier, Ajaccio et Figari.
En région parisienne, ces annulations concernent le quart des liaisons au départ ou à l'arrivée de Paris-Charles-de-Gaulle et Orly, deux aéroports qui en période de pointe estivale voient habituellement transiter quelque 350.000 voyageurs par jour au total.
Place forte du "low-cost", celui de Beauvais est logé à la même enseigne, avec 25% d'annulations, selon la DGAC qui a prévenu qu'"en dépit de ces mesures préventives, des perturbations et des retards importants sont à prévoir sur l'ensemble des aéroports français".
Vendredi, la situation sera encore plus tendue dans les aéroports parisiens et à Beauvais, la DGAC y ayant ordonné une réduction du nombre de vols de 40%.
Le trafic aérien dans toute l'Europe occidentale devrait pâtir du mouvement, étant donné la situation géographique centrale de la France.
L'influente association Airlines for Europe, qui fédère entre autres Air France-KLM, Lufthansa, British Airways, EasyJet et Ryanair, a jugé la grève "intolérable" et a prévenu qu'elle allait "perturber les projets de vacances de milliers de personnes".
De source proche du dossier, on indique que l'aviation d'affaires, notamment à Nice et au Bourget près de Paris, sera aussi très touchée.
Mercredi, le ministre des Transports a exclu de céder. "Les revendications portées par des syndicats minoritaires sont inacceptables, tout comme le choix de faire cette grève au moment des grands départs en congés", a affirmé Philippe Tabarot.
"Je suis résolu à tenir bon face à ce mouvement et notamment face à la demande d'abandon d'un certain nombre de dispositions", dont l'installation de pointeuses, a-t-il ajouté.
- Mesures commerciales des compagnies -
Une réforme est en cours pour établir un pointage des contrôleurs à la prise de poste, à la suite d'un "incident grave" à l'aéroport de Bordeaux fin 2022, quand deux avions avaient failli entrer en collision.
Le Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA) en a fait peser la responsabilité sur une organisation défaillante du travail des aiguilleurs, sans respect du tableau de service.
"Il en va de la sécurité des vols et du sérieux de la profession, et je ne céderai pas sur cette réforme indispensable", a souligné M. Tabarot.
Côté compagnies, Air France a confirmé avoir été "contrainte d'adapter son programme de vols", sans préciser le nombre d'annulations, mais souligné que son réseau long-courrier ne serait pas affecté.
Comme elle, sa filiale low-cost Transavia a indiqué que ses clients concernés étaient informés individuellement et que "des mesures commerciales" permettraient "un report du voyage sans frais ou un remboursement intégral".
En réponse aux propos de M. Tabarot, l'Unsa-Icna a dit "regrette(r) que la communication politique ait désormais pris le pas sur le traitement des problématiques majeures" à la DGAC.
Le syndicat a cité à cet effet "un sous-effectif entretenu et responsable des retards une bonne partie de l’été", des outils obsolètes et "un management toxique, incompatible avec les impératifs de sérénité et de sécurité exigés".
Le premier syndicat d'aiguilleurs du ciel, le SNCTA (60% des voix), a indiqué à l'AFP ne pas appeler à la grève.
O.Ortiz--AT