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Hôpital: le gouvernement lance un "plan d'action" pour la pédiatrie sans convaincre les soignants
Face à la crise que traversent les urgences pédiatriques, le gouvernement a dégainé dimanche "un plan d'action immédiat", et débloqué 150 millions d'euros pour l'ensemble des services "en tension" à l'hôpital, des annonces qui n'ont pas convaincu les soignants.
Vendredi, quatre mille soignants en pédiatrie avaient adressé une lettre ouverte à Emmanuel Macron pour déplorer des conditions de travail et une prise en charge inadaptées, résultats d'une "inaction politique irresponsable". Selon le collectif Pédiatrie à l'origine du texte, le nombre de signataires atteignait 6.500 dimanche soir.
Dans leur lettre, les soignants mettent en avant une "perte de sens" dans leur métier, "conséquence de la gouvernance bureaucratique et de la tarification à l’activité, conduisant à un épuisement global et un départ massif des personnels hospitaliers".
Pour répondre à ce nouvel accès de fièvre à l'hôpital, l'exécutif a concocté un "plan d'action immédiat".
"On déclenche là où c'est nécessaire, les fameux +plans blancs+ pour rappeler du personnel supplémentaire et pour avoir une meilleure coopération dans les territoires", a détaillé le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran sur CNews.
Le "plan blanc" contient des mesures d'organisation destinées à faire face à une situation sanitaire exceptionnelle ou une activité accrue d'un hôpital.
"On a une épidémie de bronchiolite plus précoce que d'habitude qui arrive sur un hôpital à bout de souffle et sur lequel il faut faire un travail de fond", a observé le ministre de la Santé François Braun sur BFMTV qui a par ailleurs annoncé le déblocage de 150 millions d'euros pour l'ensemble des services "en tension" à l'hôpital.
L'utilisation de cet argent, disponible "de manière immédiate", sera concertée dans les jours qui viennent avec les agences régionales de santé et l'ensemble des parties prenantes, a-t-on précisé dans l'entourage du ministre. L'objectif est de "pouvoir répondre à des besoins urgents", comme des renforts de personnel ou la valorisation de la pénibilité de certains exercices (gardes et travail de nuit notamment). Des mesures urgentes qui ont "vocation à faire la jointure avec des mesures plus pérennes", promet-on.
"Bien entendu, nous allons prendre en charge tous les enfants qui nécessitent d'aller à l'hôpital", a redit M. Braun, "mais il faut nous aider en évitant d'aller à l'hôpital quand ce n'est pas nécessaire.
"La réponse politique est irresponsable", ont fustigé dans un communiqué le collectif Pédiatrie qui exige désormais "une prise de parole" d'Emmanuel Macron face à la "gravité de la situation".
"Le gouvernement était dans l'obligation de réagir vite mais il y a un vrai problème de fond", a réagi Isabelle Desguerre, cheffe du service de neuropédiatrie à l'hôpital Necker à Paris, une des signataires de la lettre à M. Macron.
"150 millions, c'est un effet de chiffre, le problème ce n'est pas les sous mais reconnaître le statut des soignants, leur donner envie de travailler en hôpital, mettre des vrais ratios soignants par enfant...", met-elle en avant.
- Assises de la pédiatrie -
"On explique qu'on veut des réformes structurelles, urgentes et on nous répond par un plan blanc utilisé une fois par an depuis 2019. Le plan blanc, ça veut dire déplacer des infirmières, annuler des congés, ça ne fait que tendre la façon dont on pratique le soin", estime Mélodie Aubart, neuropédiatre à l'hôpital Necker-Enfants malades de Paris, également signataire du courrier au chef de l'Etat.
"On ne peut pas continuer de mettre en permanence des pansements sur une jambe de bois", résume-t-elle.
Le ministère de la Santé a promis en outre l'organisation au printemps d'"assises de la pédiatrie" qui mettront "autour de la table toutes les parties prenantes concernées afin de travailler sur l'ensemble des difficultés structurelles".
Dans leur lettre ouverte, les soignants dénoncent une série de dysfonctionnements, allant d'hospitalisations d’enfants dans des lieux non adaptés, à des transferts éloignés, des reports d’interventions chirurgicales programmées, ou encore des sorties prématurées d’hospitalisation... Autant de dégradations qui ont conduit à "des retards de soins" et à "la mise en danger des enfants".
Selon eux, l'épidémie de bronchiolite sature des services déjà "exsangues".
Depuis deux semaines, cette maladie respiratoire qui touche les bébés et les conduit parfois à l'hôpital se traduit par "une nette augmentation des passages aux urgences" chez les enfants de moins de deux ans, suivis de davantage d'hospitalisations que l'an dernier, avait souligné jeudi la directrice générale de l'agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France, Amélie Verdier.
H.Romero--AT