-
Inde: au moins 23 personnes, dont des touristes, meurent dans l'incendie d'une boîte de nuit à Goa
-
Bethléem s'illumine et retrouve un peu de joie à l'approche de Noël
-
Hinaupoko Devèze, Miss Tahiti, élue Miss France 2026
-
Foot: Liverpool accroché à Leeds (3-3) et sonné par les propos de Salah
-
Espagne: le Barça garde la main, Bilbao fait plier l'Atlético avant de défier le PSG
-
Ligue 1: le PSG reprend des couleurs et reste au contact de Lens
-
Ligue 1: Lens garde la tête devant Paris, Strasbourg n'avance plus
-
Ski alpin: Robinson de nouveau impériale en géant à Mont-Tremblant, Direz 5e
-
Angleterre: Arsenal lâche du lest, Liverpool gâche tout
-
Champions Cup: débuts tonitruants pour l'UBB et La Rochelle
-
Amende au réseau social X: pour Musk, "l'UE devrait être abolie"
-
Mondial-2026: le soleil se lèvera à l'Est pour les Bleus
-
Ligue 1: Haise (Nice) en appelle à l'"union sacrée" avant la réception d'Angers
-
Echanges entre Ukrainiens et Américains en Floride, la Russie poursuit ses bombardements
-
L1: Lens verrouille sa première place à Nantes
-
Mondial-2026: La France jouera ses trois premiers matches à New York, Philadelphie et Boston
-
Champions Cup: l'UBB démarre fort en renversant les Bulls
-
Angleterre: Arsenal battu, le suspense pour le titre relancé
-
Allemagne: le Bayern en démonstration à Stuttgart, triplé pour Kane
-
Hong Kong se rend aux urnes après un incendie meurtrier
-
Au Nigeria, la peur des rapts distend les liens familiaux
-
F1: Verstappen, en pole à Abou Dhabi, accentue la pression pour le titre
-
De nouvelles pluies torrentielles menacent Sumatra, où la famine guette, et arrosent le Sri Lanka
-
La Russie poursuit ses frappes, Ukrainiens et Américains en discussions en Floride
-
Foot: Aston Villa inflige à Arsenal (2-1) sa deuxième défaite de la saison
-
Merz appelle l'Autorité palestinienne à des réformes, peu avant sa première visite en Israël
-
Un salon de thé bombardé en Birmanie: 18 personnes tuées, selon des témoins
-
Incarner Oum Kalthoum, le défi d'un biopic sur la légendaire chanteuse égyptienne
-
Hong Kong: convocation des représentants des médias internationaux
-
Finale du Grand Prix: une chute et de l'argent pour Cizeron et Fournier Beaudry
-
Inondations en Indonésie: craintes de famine, le bilan dépasse les 900 morts
-
Le ministre du Commerce Serge Papin déchargé des dossiers liés à Auchan
-
L'ancien patron de France Télécom Didier Lombard privé de sa Légion d'honneur
-
Nouvel affrontement entre l'Afghanistan et le Pakistan: cinq morts, dont quatre civils
-
JO-2026: le relais de la flamme a débuté à Rome
-
"Une terre sans lois": en Cisjordanie, des Bédouins fuient le harcèlement de colons
-
Automobile: l'UE va-t-elle assouplir le passage au tout-électrique en 2035?
-
A Arica, dans le nord du Chili, insécurité et migration dominent avant le second tour
-
L'art-thérapie comme alternative à "la machine psychiatrique industrielle"
-
F1: Ferrari et Hamilton, un mariage ambitieux qui a viré à la grande déception
-
Nouvel affrontement entre l'Afghanistan et le Pakistan: au moins quatre civils tués
-
Mondial-2026: groupe "difficile" pour le Brésil, dit Ancelotti
-
Natation: Marchand explore de nouvelles disciplines à l'US Open
-
NBA: Boston domine des Lakers amoindris, Détroit et OKC solides
-
Ligue 1: Une occasion de sortir de l'ombre pour Safonov au PSG ?
-
Foot: Messi et Miami face à Müller et Vancouver pour un premier titre en MLS
-
De nouvelles pluies torrentielles menacent le Sri Lanka et l'Indonésie, où la faim guette
-
Ukrainiens et Américains poursuivent leurs discussions en Floride
-
Merz en Israël pour renforcer la relation "particulière" avec Berlin
-
Nigel Farage lance son parti anti-immigration Reform UK à la conquête de l'Ecosse
Inondations au Brésil: la déforestation sur le banc des accusés
Pendant que le sud du Brésil panse ses plaies après des inondations historiques, un élu local a déclenché les railleries avec une proposition détonante: pour lui, il est urgent de... couper des arbres le long des routes.
Il soutient en effet que les racines détrempées des arbres sont à l'origine des glissements de terrain qui ont obstrué les axes routiers.
Mais les spécialistes balaient l'idée dégainée par Sandro Fantinel, membre du parti de Jair Bolsonaro - ex-président d'extrême droite et climato-sceptique assumé - et conseiller municipal de Caxias do Sul, une grande ville du Rio Grande do Sul.
Selon ces experts, c'est précisément le contraire qu'il convient de faire dans la région: replanter de la végétation là où, depuis des décennies, on l'a rasée pour laisser place à des champs, de soja en particulier.
"Nous avons un phénomène mondial, le changement climatique, et un phénomène régional, la perte de végétation native, qui a augmenté l'intensité des inondations", dit à l'AFP Eduardo Velez, spécialiste de MapBiomas, un collectif d'ONG et d'universités brésiliennes.
Le Rio Grande do Sul, à la frontière avec l'Uruguay et l'Argentine, a vécu ces dernières semaines le pire désastre climatique de son histoire, des zones urbaines comme rurales étant submergées par les crues causées par des pluies exceptionnelles.
Quatrième événement climatique extrême subi par la région en moins d'un an, il s'est révélé le plus dévastateur, avec quelque 160 morts et des dizaines de disparus. Sans compter les dégâts gigantesques visibles dans les rues de la capitale régionale Porto Alegre et d'innombrables localités, champs et usines.
- Arbustes protecteurs -
Or, de 1985 à 2022, le Rio Grande do Sul, dont la production agricole est essentielle pour l'économie brésilienne, a perdu environ 22% de sa végétation autochtone, soit 3,6 millions d'hectares, selon une étude du collectif MapBiomas.
Cette végétation, essentiellement des arbustes, a reculé au profit de cultures, notamment de soja, dont le Brésil est le premier producteur et exportateur mondial.
La déforestation a également permis d'augmenter les surfaces de plantation de riz, mais aussi de monoculture de conifères ou d'eucalyptus, selon l'étude de MapBiomas, basée sur des données recueillies par satellite.
La végétation autochtone joue un rôle-clé pour "assurer l'infiltration de l'eau dans le sol" et éviter qu'elle ne s'accumule à la surface, explique Jaqueline Sordi, biologiste basée dans la région.
Cette végétation fait également office de couche protectrice pour éviter que les crues ne charrient de grandes quantités de boue.
La couleur marron de l'eau qui a envahi 90% des communes du Rio Grande du Sul, un Etat presque aussi vaste que l'Italie, "met en évidence que des tonnes et des tonnes de terre ont été perdues", affirme Eduardo Velez.
La boue s'accumule à présent dans le lit des cours d'eau, déjà encombré par celle qui s'y était déposée lors des dernières inondations.
Les cours d'eau perdent ainsi en profondeur, facilitant les crues lors de fortes précipitations. Comme un serpent qui se mord la queue.
- "Signaux" -
"Au-delà de reloger la population" qui vit dans les zones à risque et de "reconstruire les infrastructures, il est très important de mettre en place des politiques de recomposition de la végétation native", estime Eduardo Velez.
L'institut Escolhas (choix, en portugais), spécialisé en développement durable, a préconisé l'an dernier la replantation "urgente" de 1,16 million d'hectares de végétation native dans le Rio Grande do Sul pour faire face aux événement climatiques extrêmes.
Mais M. Velez déplore l'absence d'"initiatives de grande ampleur" dans la région.
En 2023, le Rio Grande do Sul s'est engagé, aux côtés de six autres Etats du sud et du sud-est du Brésil, à replanter 90.000 hectares de la "forêt atlantique", écosystème présent sur une grande partie du littoral brésilien.
La déforestation au Brésil a fortement augmenté, en Amazonie (nord-ouest) et ailleurs, durant le mandat de Jair Bolsonaro (2019-2022), qui bénéficiait du soutien du puissant lobby de l'agro-négoce.
Jaqueline Sordi espère que les inondations historiques dans le sud du Brésil vont "ouvrir les yeux" de la société "sur la science": "Parfois on ne prête attention que quand le problème est là".
H.Thompson--AT