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Vote de confiance: le gouvernement se débat, les oppositions déjà tournées vers l'après-Bayrou
Les soutiens de François Bayrou tentent mardi de croire encore dans le pari du Premier ministre d'arracher la confiance de l'Assemblée le 8 septembre, mais la quasi-certitude d'un vote négatif lance déjà les spéculations sur l'après: nouveau Premier ministre, dissolution ou même départ d'Emmanuel Macron comme réclamé par Jean-Luc Mélenchon.
Confronté au rejet de son plan d'économies budgétaires de près de 44 milliards d'euros d'économies, par les opposants comme dans l'opinion, ainsi qu'à des appels à bloquer le pays le 10 septembre, le Premier ministre a brandi un va-tout lundi pour sa rentrée.
A sa demande, Emmanuel Macron va convoquer une session parlementaire extraordinaire le 8 septembre, et M. Bayrou sollicitera le jour même la confiance de l'Assemblée sur une déclaration de politique générale. Son espoir: faire valider la nécessité d'un tel plan de réduction du déficit public, avant d'en négocier les mesures, dans un second temps.
Mais les réactions des oppositions ont été immédiates et ne semblent laisser quasiment aucune chance de réussite au gouvernement, privé de majorité depuis sa naissance en décembre.
Du Rassemblement national à La France insoumise en passant par les Ecologistes et les communistes, tous ont promis de voter contre la confiance.
Matignon espérait peut-être trouver un compromis avec le Parti socialiste. Mais "les socialistes voteront contre la confiance" à François Bayrou, a tranché aussitôt leur patron Olivier Faure.
Les partisans du gouvernement s'accrochent encore mardi à l'espoir d'un revirement des socialistes d'avis d'ici le 8 septembre.
"Nous sommes à la bataille dans un travail de conviction pour avoir cette majorité le 8 septembre", a plaidé le ministre de l'Economie Eric Lombard sur France inter, assurant "qu'il y a évidemment une marge de négociation sur le partage de l'effort" des 44 milliards d'économies voulues par François Bayrou.
"Tout parti politique qui aujourd'hui aspire à gouverner notre pays ne peut pas refuser de réduire la dette", a plaidé la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet sur TF1.
Mais, sauf coup de théâtre, ces oppositions conjuguées assurent que la France sera virtuellement sans gouvernement dans deux semaines. Un nouveau rebondissement dans l'instabilité politique provoquée par la dissolution de l'Assemblée nationale en juin 2024, qui risque d'ouvrir une phase de turbulences financières.
- Fébrilité -
Signe de fébrilité: les actions des banques, qui détiennent en masse des titres de dette française, chutaient nettement à l'ouverture de la Bourse de Paris mardi. La dette publique française représente près de 114% du PIB, soit la troisième plus importante de la zone euro derrière la Grèce et l'Italie.
Alors quels scénarios si le gouvernement tombe ? A l'extrême droite, Marine Le Pen a réitéré son souhait d'une nouvelle dissolution de l'Assemblée. Un scénario qu'Emmanuel Macron a plusieurs fois assuré vouloir éviter.
"La dissolution coûte cher à la France bien sûr, mais il ne faut pas écarter cette hypothèse", a admis le ministre de la Justice Gérald Darmanin sur France 2, rappelant qu'il revenait "au président de la République de décider".
A gauche, PS, Ecologistes et le reste de la gauche unioniste, qui promettent une candidature commune pour 2027 (sans Mélenchon ni Glucksmann à ce stade) se disent "prêts" à prendre la suite du gouvernement Bayrou.
Jean-Luc Mélenchon va plus loin: "il y a une crise de régime" et Emmanuel Macron "doit partir". Après Michel Barnier et François Bayrou, "il faut empêcher M. Macron de nommer pour la troisième fois un Premier ministre qui ferait la même politique", a jugé le leader Insoumis qui a annoncé le dépôt à l'Assemblée d'une nouvelle motion de destitution contre le chef de l'Etat.
La date retenue pour le vote de confiance, le 8 septembre, précède de deux jours l'appel, lancé sur les réseaux sociaux et les messageries, à bloquer la France. Un appel soutenu par la gauche, de LFI au PS.
Les syndicats rejettent aussi les mesures du plan gouvernemental, qui comprennent aussi une année blanche fiscale et le gel des prestations sociales. Ils s'opposent également au projet d'une nouvelle réforme de l'assurance-chômage, et ont reçu très frileusement la proposition de la ministre du Travail de permettre la monétisation de la cinquième semaine de congés payés.
Si elles demeurent circonspectes face aux appels du 10 septembre, les organisations syndicales réfléchissent aux modes d'actions, avant une intersyndicale prévue dès ce vendredi. Certaines fédérations de la CGT et de Solidaires ont déjà prévu de se mobiliser le 10 septembre.
C'est dans ce contexte que François Bayrou interviendra mardi lors de l'événement de rentrée de la CFDT. Le Premier ministre a fait du dialogue social un mantra de son bail à Matignon. Mais le "conclave" convoqué pour revisiter la réforme des retraites de 2023 s'est achevé sur un échec.
N.Walker--AT