-
Sur le chemin de La Madrague à Saint-Tropez, hommages simples et sincères à "BB"
-
Trêve Thaïlande-Cambodge: les déplacés commencent à rentrer
-
A Gaza, les abris de fortune de nouveau inondés par de fortes pluies
-
Le Suisse Daniel Brélaz, premier parlementaire écologiste élu au monde, est mort
-
Les Guinéens votent dans le calme pour la présidentielle, le chef de la junte favori
-
Turquie: le simit, vedette des rues et marqueur de la flambée des prix
-
La Centrafrique aux urnes, Touadéra sur la voie d'un troisième mandat
-
Brigitte Bardot en cinq rôles
-
Brigitte Bardot, une longue proximité avec l'extrême droite
-
Brigitte Bardot, la passionaria des animaux
-
Les Birmans ont voté pour des élections contestées
-
Et B.B. créa le style
-
Voile: Comanche remporte la Sydney-Hobart pour la 5e fois
-
Brigitte Bardot, portrait d'une affranchie
-
La fin d'un mythe: Brigitte Bardot est décédée
-
Plop ! Au Vietnam, la mode du pickleball rend les riverains fous
-
Cryptomonnaies: quand le pari sur bitcoin se retourne contre des entreprises
-
NBA: retour gagnant d'Antetokounmpo, les Spurs battus malgré "Wemby"
-
En Irak, de l'argile sur les dunes pour combattre les tempêtes de sable
-
Présidentielle en Guinée: début du scrutin, le chef de la junte favori
-
Du charbon à la biomasse, la lente et laborieuse mue de la centrale de Gardanne
-
Birmanie: la leçon de "démocratie" du chef de la junte
-
Centrafrique: Touadéra sur la voie d'un 3e mandat dans un pays toujours fragile
-
Zelensky en Floride pour plaider la cause de l'Ukraine auprès de Trump
-
Le Kosovo vote pour tenter de sortir d'un an de blocage politique
-
Présidentielle en Guinée: le chef de la junte vers un sacre dans les urnes
-
Les Ivoiriens ont voté aux législatives, faible participation
-
Birmanie: les élections de la junte débutent après cinq ans de guerre civile
-
CAN-2025: le Nigeria en huitièmes après sa victoire sur la Tunisie
-
Top 14: pas de cadeaux pour les visiteurs lors du "boxing day" du rugby
-
Zelensky soutenu par les Européens et le Canada avant sa rencontre avec Trump
-
Législatives en Côte d'Ivoire: fermeture des bureaux de vote après une journée de faible affluence à Abidjan
-
Angleterre: Arsenal reste sur le trône, Villa renverse Chelsea qui dévisse
-
Zelensky au Canada avant sa rencontre avec Trump, la Russie bombarde Kiev
-
Yémen: la coalition menée par Ryad met en garde les séparatistes
-
Les frappes américaines au Nigeria ont visé des jihadistes de l'EI et du Lakurawa
-
Des "échauffourées maîtrisées" pendant les législatives en Côte d’Ivoire
-
Livrets d'épargne: les contrôles automatiques anti-doublon repoussés à 2027
-
Nigeria: divergences entre Washington et Abuja sur le déroulement des frappes américaines
-
La Thaïlande et le Cambodge concluent une trêve
-
La Thaïlande et le Cambodge concluent une trêve dans leur conflit
-
Yémen: l'Arabie saoudite met en garde les séparatistes et les appelle à se retirer
-
La Russie frappe la ville de Kiev à la veille d'une rencontre Zelensky-Trump
-
Contrôle de colis Shein: 25% des produits hors textile non conformes, selon les Douanes
-
Trophée Jules-Verne: Coville (Sodebo) en avance à Bonne-Espérance
-
Les Ivoiriens aux urnes pour les élections législatives
-
Kiev subit une attaque de drones et de missiles à la veille d'une rencontre Zelensky-Trump
-
La Thaïlande et le Cambodge concluent une trêve dans leur conflit frontalier
-
Dermatose: des agriculteurs bloquent encore quelques routes en Occitanie
-
Ukraine: de fortes explosions entendues à Kiev (journaliste AFP)
L'AIEA est comme "prise en otage" en Iran, selon son directeur général
L'Iran restreint "d'une manière sans précédent" la coopération avec l'Agence internationale de l'énergie, qui est comme "prise en otage", déplore son directeur général Rafael Grossi à l'AFP.
L'instance peine depuis 2021 à contrôler le programme nucléaire iranien, qui ne cesse de monter en puissance bien que Téhéran nie vouloir fabriquer une bombe atomique.
"C'est une situation très frustrante. Nous continuons nos activités là-bas, mais au minimum", décrit Rafael Grossi dans un entretien jeudi à l'AFP en marge de la réunion du Forum économique mondial à Davos. "Ils restreignent la coopération d'une manière sans précédent."
En particulier, "certains de nos inspecteurs ont été exclus des équipes à cause de leur nationalité", raconte-t-il. "Ce sont certains de nos meilleurs inspecteurs. Donc c'est une façon de nous punir pour des choses extérieures - quand il y a quelque chose qu'ils n'aiment pas, que la France, le Royaume-Uni ou les Etats-Unis disent quelque chose qu'ils n'aiment pas."
"C'est comme s'ils prenaient l'AIEA en otage de leurs disputes politiques avec d'autres" pays, une situation "inacceptable", dénonce-t-il. Les Iraniens "doivent laisser l'agence avoir tous les accès dont elle a besoin".
- "Diplomatie, diplomatie, diplomatie" -
L'Iran avait ralenti en cours d'année dernière son rythme de production d'uranium enrichi à 60%, ce qui avait été vu comme un geste positif, alors que des pourparlers informels avaient repris avec les Etats-Unis. Mais il a de nouveau accéléré fin 2023.
"Il y a un plateau en ce moment", selon M. Grossi, "mais ça peut changer dans quelques jours, on ne sait jamais".
L'animosité entre Washington et Téhéran est remontée d'un cran avec le conflit entre Israël et le Hamas, que Washington et Téhéran s'accusent mutuellement d'aggraver.
"La détérioration de la situation politique là-bas a un impact direct, au sens où les tensions sont exacerbées, les positions se cristallisent et deviennent plus tendues, il y a moins de flexibilité. Et c'est un cercle vicieux", regrette M. Grossi.
"Diplomatie, diplomatie, diplomatie": cela reste pourtant pour lui la solution. "Nous devons continuer à parler, nous devons empêcher la situation de se détériorer jusqu'à un degré où ce sera impossible de s'en extraire."
"Je n'exclurais pas de retourner en Iran", dit-il, mais la situation doit, selon lui, se discuter à "un très haut niveau".
- "Pas de militarisation" de Zaporijjia -
Un autre endroit où l'AIEA bataille pour envoyer ses inspecteurs, c'est la centrale ukrainienne de Zaporijjia, dont la situation reste selon lui "très inquiétante".
Cette centrale nucléaire, la plus grande d'Europe, est depuis mars 2022 aux mains des forces russes, qui ont encore affirmé récemment avoir refusé à l'AIEA l'accès aux salles de réacteurs pour des raisons de "sécurité".
"Nous devons y aller", plaide pourtant M. Grossi.
"Parfois, nous demandons à aller à un endroit, les gens de la sécurité disent non, on insiste..." Ce n'est "pas toujours facile, mais nous sommes très insistants et nous finissons par voir ce que nous avons besoin de voir".
"Nous avons maintenant pu couvrir les toits de tous les réacteurs", dit-il. "Nous avons pu confirmer qu'il n'y a pas de militarisation de la centrale", à savoir "de l'équipement militaire lourd ou de l'équipement d'artillerie".
"Et dans les derniers mois, il n'y a pas eu d'attaques directes sur la centrale", poursuit-il.
Il évoque en revanche "des pannes de courant et des interruptions de l'alimentation externe en électricité, ce qui est tout aussi dangereux car si on perd l'électricité, on perd la capacité de refroidir les réacteurs, et il pourrait y avoir un accident".
Ch.Campbell--AT