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Un 1er mai "unitaire" et "combatif" contre la réforme des retraites, débordements dans plusieurs villes
Plusieurs centaines de milliers de personnes ont défilé lundi dans toute la France lors d'un 1er mai "combatif", marqué par des violences et une intersyndicale toujours unie contre la réforme des retraites même si les stratégies pourraient rapidement diverger sur la suite du mouvement.
"C'est un gros 1er mai. Ce n'est pas un baroud d'honneur, c'est la contestation du monde du travail de cette réforme", s'est réjoui le leader de la CFDT Laurent Berger. "Ce 1er mai est un des plus forts du mouvement social", a renchéri la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet.
Les chiffres étaient de fait bien au delà d'un 1er mai classique, même si ce n'était pas le "raz de marée" espéré des syndicats.
A Paris où la CGT a dénombré 550.000 personnes, le chiffre de la préfecture de police n'était pas encore connu vers 17H00.
Après 12 journées de mobilisation contre la réforme des retraites, les manifestants se disaient toujours déterminés à obtenir son retrait, à l'instar de Lucie Acker à Strasbourg. "Je ressens de la colère, de la révolte même contre le mépris de ce gouvernement. Je suis vraiment écœurée par l'entrée en vigueur de la réforme des retraites. J'ai même ressenti une forme d'humiliation d'être à ce point ignorée", a dénoncé cette cadre en collectivité territoriale de 42 ans.
Cette fête des travailleurs "se déroule dans l'unité syndicale et rien que ça, c'est historique", s'est réjoui le secrétaire général de FO, Frédéric Souillot.
Le dernier défilé unitaire avec les huit principaux syndicats remonte à 2009, face à la crise financière (la CGT avait compté près de 1,2 million de manifestants, la police 456.000).
Dans la capitale, le cortège s'est élancé avec la présence de syndicalistes du monde entier. Mais aussi pas moins de 5.000 policiers.
A 17H00, 53 personnes avaient été interpellées à Paris et un policier "grièvement blessé, brûlé à la suite d'un jet de cocktail Molotov", selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
"Si la très grande majorité des manifestants furent pacifistes, à Paris, Lyon et Nantes notamment, les forces de l'ordre font face à des casseurs extrêmement violents venus avec un objectif: tuer du flic et s'en prendre aux biens des autres", a-t-il dénoncé sur Twitter.
A Nantes, un manifestant a été blessé à la main et pris en charge par le Samu. Des incidents (dégradations de mobilier urbain, tags et feux de poubelle, jets de pavés) ont également émaillé les cortèges à Bordeaux et Toulouse. A Lyon, la préfecture du Rhône a fait état de 40 interpellations, après des heurts violents entre manifestants et forces de l'ordre, qui ont fait usage de lanceurs d'eau.
Saisi par des organisations de défense des libertés, le tribunal administratif de Paris avait validé sans restriction un arrêté préfectoral permettant pour la première fois l'usage de drones.
- "Pas un gravier entre nous" -
Ce 1er mai intervient pourtant après la validation de l'essentiel du texte par le Conseil constitutionnel et sa promulgation dans la foulée.
Les syndicats tournent leurs regards vers deux nouvelle dates: le 3 mai, lorsque les "Sages" se prononceront sur une deuxième demande de référendum d'initiative partagée (RIP), et le 8 juin, lorsqu'une proposition de loi du groupe des députés Liot abrogeant la réforme sera au menu de l'Assemblée.
Présente dans les cortèges, la gauche politique encourage aussi les manifestants à "continuer". "La lutte continue jusqu'au retrait. N'écoutez pas la voix mièvre et chevrotante de la résignation, de la capitulation", a tonné Jean-Luc Mélenchon (LFI).
"Ni les Françaises et les Français ni les syndicats ni les partis politiques progressistes ne sont prêts à tourner la page", a renchéri Marine Tondelier (EELV).
Si la colère reste vive, au gouvernement certains veulent croire "qu'on a passé le plus gros en termes de contestation".
Emmanuel Macron s'est donné le 17 avril "100 jours d'apaisement" et "d'action" pour relancer son quinquennat. Elisabeth Borne va envoyer des invitations aux syndicats "dans les jours qui viennent", selon le ministre du Travail, Olivier Dussopt.
Au sein de l'intersyndicale, des divergences commencent à pointer, même si Frédéric Souillot assure "qu'il n'y a pas un gravier entre nous".
D'ores et déjà, Laurent Berger a annoncé que la CFDT "irait discuter" avec la Première ministre si elle y était invitée, tandis que Sophie Binet a rappelé que l'intersyndicale avait prévu de prendre la décision "ensemble" mardi matin.
"On ne peut pas indéfiniment sécher les réunions à Matignon. Il faut un rapport de force rénové, c'est l'écriture d'un nouveau chapitre", a plaidé François Hommeril (CFE-CGC).
O.Ortiz--AT