-
Les combats frontaliers Thaïlande-Cambodge poussent un demi-million de personnes à évacuer
-
Le Cambodge se retire des Jeux d'Asie du Sud-Est organisés en Thaïlande, sur fond d'affrontements frontaliers
-
Au Brésil, débat parlementaire houleux sur un texte visant à alléger la peine de Bolsonaro
-
Après le cyclone, les Sri-Lankais exsangues font la queue pour être soignés
-
L'Australie dit reprendre le "contrôle" des réseaux sociaux avec l'interdiction aux moins de 16 ans
-
Ukraine : Zelensky se dit prêt à organiser une présidentielle si la sécurité est garantie
-
Le Nobel de la paix remis à l'opposante vénézuélienne Machado, avec ou sans elle
-
La Fed attendue au tournant, les marchés misent sur une nouvelle baisse des taux
-
Le "burger végétarien" au menu des négociations à Bruxelles
-
Macron de retour sur le thème de la désinformation, après la polémique sur la labellisation
-
"Nazi sans prépuce": Guillaume Meurice face à Radio France pour contester son licenciement
-
Sarkozy lance la parution de son "Journal d'un prisonnier" avec une dédicace à Paris
-
Neutralité et financement: la patronne de France Télé va rendre des comptes aux députés
-
Budget de l'Etat: Lecornu mise sur un consensus des députés sur les enjeux de défense
-
En Pennsylvanie, des électeurs de Trump frappés par l'inflation mais confiants
-
L'administration Trump enquête sur de possibles morts liées aux vaccins anti-Covid
-
Ligue des champions: Monaco arrache une victoire importante contre Galatasaray
-
Ligue des champions: le Barça et le Bayern renversants, Liverpool se rassure, l'OM se relance
-
Ligue des champions: l'OM tremble mais touche au but grâce à Greenwood
-
Ligue des champions: Liverpool retrouve des couleurs à San Siro
-
Ligue 2: cinq policiers blessés par des tirs de mortier après un match à Reims
-
Polémique Brigitte Macron: une bourde de Bestimage à l'origine de la diffusion de la vidéo, selon l'agence
-
Wall Street termine sans direction claire, fait une pause avant la Fed
-
Agression sexuelle: six mois de prison avec sursis requis contre l'animateur Vincent Cerutti
-
Le candidat PS à la mairie de Paris Emmanuel Grégoire favorable à une vente du Parc des Princes au PSG
-
Est de la RDC: le M23 soutenu par le Rwanda pénètre dans la ville stratégique d'Uvira
-
Honduras: la présidente dénonce la "falsification" des résultats et l'ingérence de Trump
-
Le budget de la Sécu adopté à l'Assemblée, victoire cruciale pour Lecornu
-
Pierre Moscovici défend l'indépendance de la Cour des comptes pour sa dernière audition à l'Assemblée
-
Budget de la Sécu: Lecornu salue une "majorité de responsabilité" qui a permis son adoption
-
Budget: après le vote de mardi, quelles sont les prochaines étapes au Parlement ?
-
Le budget de la Sécu adopté à l'Assemblée, une victoire cruciale pour Lecornu
-
Enfant tondu dans un foyer à Paris: enquête pour "violences volontaires"
-
Budget: des personnalités s'alarment de la "mise à mort" de 60 millions de consommateurs
-
Budget de la Sécu: les députés approuvent la partie dépenses, avant le vote sur l'ensemble du texte
-
F1: Marko, la fin d'une ère chez Red Bull
-
Est de la RDC: exode massif autour d'Uvira, plus que jamais menacée par le M23
-
Budget de la Sécu: l'Assemblée approuve une hausse des dépenses d'assurance maladie de 3%
-
Budget de la Sécu: le gouvernement fait marche arrière sur les tarifs médicaux
-
Contrôle de France Télé: la Cour des comptes réaffirme son indépendance
-
Dermatose bovine: pas de vaccination générale à ce stade, mais des "réflexions"
-
Epstein: un juge lève le secret sur des documents visant sa complice Maxwell
-
Après le suicide de son fils de 15 ans, une mère dénonce le silence des plateformes numériques
-
Air Antilles interdite de vols pour "défaillances très significatives" en matière de sécurité
-
Trump étrille l'Europe "qui se délabre" à cause de l'immigration
-
La Bourse de Paris termine en recul avant la Fed
-
Lutte contre les violences sexistes dans les transports: le gouvernement veut accélérer
-
Mort à 83 ans de Iain Douglas-Hamilton, fondateur de Save the Elephants
-
Critiqué, le président de la FIA ne changerait "rien" si c'était à refaire
-
Ukraine : Zelensky prêt à envoyer sa proposition révisée du plan Trump
La marque Camaïeu relancée en grande pompe, deux ans après la liquidation
Deux ans après sa déroute, qui en a fait le symbole du déclin du prêt-à-porter, Camaïeu est de retour dans les vitrines jeudi à Lille et dans onze autres magasins, relancée par Celio, repreneur de la marque mais pas des salariés.
Avec son nouveau logo "be camaïeu" placardé à l'entrée du centre commercial Euralille où avait lieu l'inauguration, le groupe Celio se dote ainsi d'une ligne femme, destinée notamment à être vendue dans ses magasins agrandis.
"On est très fiers, puisqu'on avait beaucoup d'affect, depuis 40 ans Camaïeu c'est une marque (...) qui se développe en parallèle, Célio étant le leader de l'homme, Camaïeu étant le leader de la femme", a indiqué le président de Celio Sébastien Bismuth, venu pour l'occasion à Lille, près du berceau roubaisien de la marque relancée.
Au total, 100 personnes ont été recrutées, dont dix anciens de Camaïeu. La marque, qui comptait auparavant plus de 500 magasins, est mise à disposition jeudi dans 12 boutiques en France et en Belgique (Bruxelles). Deux magasins sont dédiés uniquement à "be camaïeu", les autres étant intégrés à des boutiques Celio, parfois agrandies.
Le magasin d'Euralille, avec ses 1.200 m2, est le plus grand qu'ait jamais eu le groupe, qui veut ainsi passer aux "standards internationaux".
"C'est la plus grande étape pour nous depuis qu'on a créé l'entreprise", a souligné avec émotion Marc Grosman, cofondateur de Celio. Le groupe, qui avait évoqué en juin l'objectif de présenter la marque dans une cinquantaine de magasins d'ici "trois, quatre ans", n'a pas souhaité communiquer ses investissements pour "be camaïeu".
Côté produits, "nous avons créé 700 références, pour un prix moyen de 30 euros", revendique Mikaella Abittan, directrice générale adjointe de "be camaïeu". Derrière elle, les portants présentent des vêtements simples, déclinés en plusieurs couleurs.
"Ca a changé, c'est plus classique qu'avant", note Danielle, retraitée autrefois cliente fidèle de Camaïeu. Sa petite-fille Louane a trouvé son bonheur avec un haut rayé et un pantalon noir: "la coupe est bien", souligne la collégienne.
"Je n'ai pas l'impression d'être chez Camaïeu", remarque Clémence, trentenaire venue avec son compagnon fidèle client de Celio. "On se croirait plutôt chez Uniqlo avec ces t-shirts unis !".
- "Camaïeu a été disloqué" -
Autrefois fleuron du prêt-à-porter féminin en France, Camaïeu, secoué par la crise sanitaire et une coûteuse cyberattaque, avait été placé en liquidation judiciaire en septembre 2022, deux ans après sa reprise par l'homme d'affaires Michel Ohayon.
La fermeture soudaine des plus de 500 magasins avait laissé sur le carreau plus de 2.000 personnes, suscitant l'émoi du monde de la mode et de la politique.
En décembre 2022, Celio avait racheté aux enchères la marque Camaïeu pour 1,8 million d'euros, sans reprendre ni le personnel ni les locaux de l'entreprise.
"Une bonne moitié des salariés avait retrouvé du travail en février 2024", a expliqué une ancienne élue du CSE de Camaïeu à l'AFP, sans vouloir être citée nommément. "Une partie est encore dans une situation compliquée, voire précaire, en particulier les personnes proches de la retraite à qui il manque des trimestres".
"C'est agaçant, frustrant, on dit que Camaïeu repart mais ce n'est pas ça, Camaïeu n'existe plus, Camaïeu a été disloqué, on a tous été virés!", a rappelé Sandra Sarrouy, ex-syndicaliste CFDT ayant travaillé 31 ans pour Camaïeu, jointe par téléphone par l'AFP. "Je trouve ça irrespectueux vis-à-vis de ce qu'on a vécu".
Un autre salarié, qui ne souhaite pas être cité, abonde: "Ça me peine plus qu'autre chose. L'ADN de Camaïeu, c'était le savoir-faire et la culture des gens du Nord, là ce sera une culture de la région parisienne".
Mais pour le président de Celio, "c'est du développement, c'est du recrutement, c'est une entreprise française, c'est tout l'écosystème autour de nous qu'on fait travailler en France".
La majeure partie des vêtements sont fabriqués à l'étranger, mais la marque présente une collection capsule de marinières produites en France, dans des ateliers de Roanne. "On n'est pas responsables du passé, on est responsables de l'avenir", souligne-t-il.
J.Gomez--AT