-
Livrets d'épargne: les contrôles automatiques anti-doublon repoussés à 2027
-
Nigeria: divergences entre Washington et Abuja sur le déroulement des frappes américaines
-
La Thaïlande et le Cambodge concluent une trêve
-
La Thaïlande et le Cambodge concluent une trêve dans leur conflit
-
Yémen: l'Arabie saoudite met en garde les séparatistes et les appelle à se retirer
-
La Russie frappe la ville de Kiev à la veille d'une rencontre Zelensky-Trump
-
Contrôle de colis Shein: 25% des produits hors textile non conformes, selon les Douanes
-
Trophée Jules-Verne: Coville (Sodebo) en avance à Bonne-Espérance
-
Les Ivoiriens aux urnes pour les élections législatives
-
Kiev subit une attaque de drones et de missiles à la veille d'une rencontre Zelensky-Trump
-
La Thaïlande et le Cambodge concluent une trêve dans leur conflit frontalier
-
Dermatose: des agriculteurs bloquent encore quelques routes en Occitanie
-
Ukraine: de fortes explosions entendues à Kiev (journaliste AFP)
-
A Paris, 15.000 jeunes attendus à l'appel de la discrète communauté de Taizé
-
La loi spéciale, qui pallie l'absence de budget, promulguée au Journal officiel
-
NBA: le Jazz fait chuter Detroit, Chicago sur sa lancée
-
La Thaïlande et le Cambodge conviennent d'un cessez-le-feu immédiat
-
Israël reconnaît le Somaliland comme un "Etat souverain" et indigne Mogadiscio
-
Zelensky doit s'entretenir avec Trump dimanche en Floride, fortes explosions à Kiev
-
Wall Street sans élan après Noël
-
La porte-parole de la Maison Blanche annonce être enceinte
-
En Syrie, une attaque dans une mosquée en secteur alaouite fait huit morts
-
Trois femmes légèrement blessées au couteau dans le métro parisien, le suspect interpellé
-
Trois femmes blessées au couteau dans le métro parisien, le suspect interpellé
-
Un deuxième salarié décède après l'explosion dans une usine près de Lyon
-
Colère agricole: des barrages levés, mais pour mieux revenir en janvier
-
CAN-2025: vernie, l'Egypte est la première qualifiée pour les phases finales
-
Zelensky doit s'entretenir avec Trump dimanche en Floride
-
Scandale de corruption 1MDB en Malaisie: l'ex-Premier ministre Najib Razak condamné à 15 ans de prison
-
Foot: Gasset, enfant de Montpellier et "grand serviteur" du foot français, est décédé
-
Foot: Gasset, enfant de La Paillade et figure du foot français, est décédé
-
Les prix de l'essence au plus bas depuis plus de trois ans, selon des données ministérielles
-
Wall Street manque de vigueur après Noël
-
Le Nigeria évoque d'autres frappes dans le cadre d'opérations "conjointes" avec les États-Unis
-
Grippe: "il est encore temps de se faire vacciner" redit la ministre de la Santé
-
Ski: duel Odermatt-Kriechmayr en super-G, Shiffrin pour passer la cinquième en slalom
-
Voile: la flotte de la Sydney-Hobart s'élance avec un hommage aux victimes de Bondi
-
Michelin restitue "volontairement" 4,3 millions d'euros à l'Etat
-
Nématode du pin: jusqu'à 4.000 euros de dédommagement de l'Etat par arbre contaminé et abattu
-
Vaccination, prescription: les missions du métier d'infirmière étendues
-
Frappes américaines au Nigeria : Lagos a fourni des renseignements à Washington en amont
-
Les missions d'une infirmière étendues, selon un décret
-
Colère agricole: levée du barrage sur l'A63 près de Bordeaux
-
Le Mondial-2026 se prépare aux chaleurs extrêmes, un risque pour joueurs et fans
-
Scandale de corruption 1MDB en Malaisie: l'ex-Premier ministre Najib Razak coupable d'abus de pouvoir et de blanchiment
-
Grèce: la fermeture des centrales au lignite provoque chômage et exode
-
Scandale de corruption 1MDB en Malaisie: l'ex-Premier ministre Najib Razak jugé coupable d'abus de pouvoir
-
Donald Trump, personnalité la plus médiatisée en France en 2025, une première (étude)
-
Voile: la flotte de la Sydney-Hobert s'élance avec un hommage aux victimes de Bondi
-
NBA: Wembanyama et les Spurs gâchent le Noël d'OKC, Jokic exceptionnel
Inde: l'Etat du Manipur en situation de quasi-guerre civile
Les incidents armés se sont multipliés ces derniers jours dans le petit Etat du Manipur, dans l'extrême nord-est de l'Inde, théâtre depuis un an et demi d'un conflit impliquant les milices de deux minorités ethniques et les forces de l'ordre.
Cette brusque recrudescence des violences a contraint les autorités indiennes à rétablir un couvre-feu dans la capitale Imphal et à ordonner le déploiement de renforts de troupes paramilitaires.
A l'origine du conflit
Frontalier de la Birmanie, l'Etat du Manipur est le foyer de la communauté des Kuki, pour l'essentiel de religion chrétienne, qui représente 16% de ses quelque 3 millions d'habitants, selon les données du dernier recensement national (2011).
Cette minorité essentiellement rurale est reconnue par la Constitution indienne comme une des "tribus" socio-économiquement désavantagées qui bénéficient de quotas d'emplois publics et à l'université.
Les Kuki s'opposent aux revendications d'une autre communauté ethnique, celle des Meitei largement hindoue et urbaine, qui exige de profiter des mêmes mesures de discrimination positive.
Les Meitei - la moitié de la population de l'Etat - constituent le gros des élus à l'assemblée législative locale, acquise au Bharatiya Janatha Party (BJP, Parti du peuple indien) du Premier ministre ultranationaliste hindou Narendra Modi.
L'étincelle
Les premiers incidents ont opposé des étudiants des deux communautés en mai 2023 après la décision d'un tribunal local de reconnaître aux Meitei le statut de "tribu", leur ouvrant ainsi l'accès à des terres détenues par les Kuki.
Cette décision a été ensuite annulée par la Cour suprême mais les attaques, suivies de représailles, visant les maisons, commerces et temples des deux communautés se sont multipliées.
Extrêmement violents, les affrontements ont causé autour de 200 morts et de nombreux blessés dans les deux camps, selon des estimations officielles.
Grâce aux pillages de postes de police, Kuki et Metei ont constitué des milices armées et érigé des places fortes dans les zones qu'elles contrôlent, interdites à la communauté rivale.
Des dizaines de milliers de personnes ont été contraintes de quitter leur domicile.
Une quasi-guerre civile
Après quelques mois de calme, les violences ont été relancées par une série d'attaques de drones ou de tirs de roquettes, attribuées aux milices kuki par les autorités, qui ont fait au moins 11 morts.
Pour rétablir l'ordre, les autorités ont en riposte décrété un couvre-feu, suspendu internet et fermé les écoles pendant plusieurs jours.
Mais le cycle des violences a repris au début du mois.
Le 11 novembre, peu après la découverte du corps carbonisé d'une femme d'une ethnie proche des Kuki dans le district de Jiribam, des miliciens de la communauté ont pris d'assaut un poste de police.
Au moins dix des assaillants ont été tués et un policier blessé, selon les autorités.
Quelques jours plus tard, six personnes de la communauté meitei ont été retrouvées mortes lors d'une attaque aux allures de représailles.
Les autorités locales ont rétabli samedi le couvre-feu à Imphal, la capitale de l'Etat, et suspendu à nouveau internet après des manifestations de la communauté meitei exigeant des "opérations de masse" contre les Kuki.
Selon les médias locaux, les domiciles de plusieurs élus du BJP ont été visés lors de ces incidents.
Dans ce climat, la mission dévolue aux renforts paramilitaires s'annonce "quasi-impossible", s'est inquiété mardi le quotidien The Hindu.
Un contexte très politique
Les ONG de défense des droits humains accusent depuis 2023 les autorités locales et nationales de souffler sur les braises du conflit au profit de la majorité meitei hindoue.
Le ministre de l'Intérieur Amit Shah a, à plusieurs reprises, imputé la responsabilité de la crise à des réfugiés birmans.
En septembre, des sources sécuritaires ont rapporté l'incursion, jamais confirmée, depuis la Birmanie de centaines de "militants" venus épauler les Kuki, qui ont dénoncé de la "propagande".
Constatant l'incapacité du gouvernement à ramener l'ordre, sept élus du BJP à l'assemblée locale ont démissionné de la coalition au pouvoir dans l'Etat.
Une décision considérée par l'analyste politique Samrat Choudhury comme "le premier signe d'une amorce de résolution de la crise". Seul un "arrangement politique" permettra de mettre fin aux violences, a ajouté The Hindu.
Les élus de l'opposition locale ont eux exigé que l'Etat passe sous le contrôle direct de l'Etat fédéral, comme au Cachemire indien.
A.Moore--AT