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En Turquie, colère et émotion au procès du "gang des nouveau-nés"
Dix nourrissons morts dans des hôpitaux privés, victimes d'une vaste fraude à la sécurité sociale: le procès de ce drame, pire scandale sanitaire de ces dernières années en Turquie, s'est ouvert lundi à Istanbul.
Le tribunal, vers lequel une foule de journalistes et des familles endeuillées et leurs proches ont afflué, doit voir comparaître sur plusieurs semaines 47 suspects accusés d'avoir formé ce que la presse turque a baptisé le "gang des nouveau-nés" dès la révélation de l'affaire en octobre.
La justice soupçonne un réseau mêlant patrons d'hôpitaux privés, médecins, opérateurs de centres d'appels d'urgence et ambulanciers, d'avoir placé et maintenu sans raison, parfois plusieurs semaines durant, des nouveau-nés en parfaite santé dans les unités de soins intensifs néonatales de certains établissements, arguant de fausses raisons médicales auprès de parents éplorés.
D'autres bébés, nécessitant réellement des soins, n'ont pas reçu les traitements appropriés.
Dans tous les cas, l'objectif était d'obtenir le versement par la sécurité sociale de 8.000 livres turques (environ 220 euros) par jour aux hôpitaux privés accueillant ces nourrissons, en plus des sommes à la charge des parents. Le profit indu était ensuite partagé.
Selon l'acte d'accusation, long de près de 1.400 pages, des négligences et mauvais traitements ont conduit à la mort sur plusieurs années d'au moins dix nourrissons dans les unités néonatales de ces établissements.
Quelque 350 plaintes avaient été déposées fin octobre dans cette affaire, selon la presse turque.
- "Barbarie" -
"La nuit où j'ai accouché, mon bébé allait bien, il était en bonne santé. Le lendemain, ils nous ont dit que notre bébé avait trois thromboses veineuses et souffrait d'hypertension et de détresse respiratoire (...) Puis ils nous dit qu'ils allaient le transférer", a raconté à l'agence étatique turque Anadolu Nazli Ahi, qui a accouché dans un hôpital privé d'Istanbul en avril 2023.
Son bébé sera déclaré mort quelques jours plus tard, après avoir été admis dans l'unité de soins intensifs néonatale de l'un des hôpitaux visés par l'enquête.
"S'ils nous avaient dit +Nous voulons de l'argent+ je leur aurais donné des milliards pour qu'ils me rendent mon enfant", a raconté la mère.
Des manifestantes ont aligné lundi matin des poussettes vides devant le tribunal de la rive européenne d'Istanbul où s'est ouvert le procès. "Les enfants morts ne grandiront pas", indiquait un message écrit en lettres capitales sur l'une d'elles, d'autres dénonçant les dérives de la privatisation du système de santé turc.
Au total, neuf hôpitaux privés d'Istanbul - dont l'un appartient à un ancien ministre de la Santé (2013-2016) issu du parti AKP du président Recep Tayyip Erdogan - et un dans une province voisine ont été fermés par les autorités après la découverte de la fraude. Des soupçons pèsent sur neuf autres établissements de santé.
Les accusés sont poursuivis notamment pour "homicide volontaire par négligence", "fraude au détriment des institutions publiques" et "création d'une organisation dans le but de commettre un crime". Ils encourent jusqu'à plusieurs centaines d'années de prison.
Le président Erdogan, qui a affirmé "suivre personnellement" les développements de cette affaire, a promis le traitement "le plus sévère" qui soit aux "auteurs de cette barbarie".
A.Ruiz--AT