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Quintuple homicide à Meaux: le père a reconnu les faits
Il a "entendu des voix" qui lui demandaient de "faire du mal": l'homme soupçonné d'avoir poignardé à mort sa femme et ses filles et noyé ses garçons à Meaux sera présenté jeudi à un juge d'instruction en vue de sa mise en examen pour homicides volontaires aggravés.
Durant sa garde à vue, le père de famille de 33 ans a reconnu les faits et décrit son mode opératoire.
Aux enquêteurs, il a assuré qu'il avait "entendu des voix" lui demandant de "faire du mal" sans parvenir à "identifier un élément déclencheur de son passage à l'acte", a écrit le procureur de la République de Meaux dans un communiqué jeudi.
"Il a précisé que, depuis les faits, il ne +ressentait rien+ et +se sentait vide+", a ajouté le procureur, Jean-Baptiste Bladier.
La question du suivi psychiatrique s'est posée d'emblée pour cet homme sous traitement pour des troubles psychotiques et dépressifs.
Selon M. Bladier, il a "indiqué avoir pour habitude de prendre son traitement médicamenteux quotidien auquel il était astreint – dans un cadre non judiciaire – depuis 2019, mais ne pas l'avoir pris le 24 décembre dernier".
Le jour de Noël, lundi vers 21H00, alertés par des voisins inquiets d'être sans nouvelles de la famille et ayant vu des traces de sang sur le palier, les policiers pénètrent dans l'appartement, en rez-de-chaussée d'une résidence du quartier populaire de Beauval à Meaux (nord de la Seine-et-Marne).
Ils découvrent une "scène de crime d'une très grande violence", avait souligné mardi le procureur. Les corps sans vie de Béatrice, la mère de 35 ans, et de ses quatre enfants sont retrouvés dans différentes pièces.
- Placement en détention requis -
Le père de famille, titulaire d'un CAP plomberie mais sans profession connue, sera présenté à un juge d'instruction jeudi en vue de sa mise en examen pour "homicides volontaires sur mineurs de 15 ans" et "homicide volontaire par conjoint".
Le procureur a requis son placement en détention provisoire. Les décisions seront connues en fin de journée ou dans la soirée.
Le suspect avait été interpellé mardi matin devant le domicile de son père à Sevran (Seine-Saint-Denis), à une trentaine de kilomètres de Meaux. La vidéosurveillance avait permis de suive sa trace depuis sa sortie de l'appartement lundi à 20H00.
"Il aimait ses enfants, il aimait sa femme", a déclaré à RMC le père du suspect, qui avait prévenu les policiers de la présence de son fils, après avoir refusé de lui ouvrir sa porte. "Peut-être que ce qu'il a fait là, c'était inconscient, qu'il ne savait pas ce qu'il faisait", a-t-il suggéré, ajoutant: "je ne pas encore compris jusqu'à présent"...
La soeur du suspect a été plus virulente: "On a beau me dire qu'il est fou, je m'en fous, je lui en veux", a-t-elle dit à RMC, sous couvert de l'anonymat. "Pourtant il n'y a personne que j'aimais plus que mon frère, de sa naissance à ses quatre ans. C'est moi qui l'ai élevé. Je lui en veux d'avoir ôté la vie à Béatrice, et surtout dans ces conditions-là", a-t-elle dit.
Née en Haïti en 1988, Béatrice a été décrite par la sœur du mis en cause comme "la femme forte, la femme battante, une vraie lionne", qui avait soutenu son mari même après qu'il l'eut poignardée à l'omoplate en 2019. La procédure avait été classée sans suite au motif d'état mental déficient, une expertise ayant attesté l'abolition de son discernement.
Le couple, formé depuis 14 ans et marié depuis octobre 2023, s'était connu au lycée.
"Elle était toujours là pour lui à le défendre. Il ne pouvait pas trouver meilleure femme. C'est elle qui gérait les médicaments de mon frère, ses rendez-vous médicaux, ses démarches administratives", a-t-elle décrit.
Une cérémonie d'hommage se tiendra le 8 janvier à 19H00 à Meaux.
F.Wilson--AT