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Annecy: l'assaillant mis en examen, pas d'explication sur son geste
Le réfugié syrien qui a poignardé deux adultes et quatre très jeunes enfants désormais hors de danger, a été mis en examen pour "tentatives d'assassinat" et placé en détention samedi, sans que l'enquête n'ait encore permis de comprendre son geste.
Depuis son interpellation, jeudi matin, Abdalmasih H. s'est refusé à toute déclaration. Le psychiatre qui l'a examiné "a relevé l'absence d'éléments délirants francs", mais il est encore trop tôt pour "se prononcer sur une éventuelle présence ou absence de pathologie psychiatrique", a déclaré la procureure d'Annecy Line Bonnet lors d'une conférence de presse.
Les investigations se poursuivent pour "comprendre notamment les motivations et mobiles du mis en examen suite à cet acte odieux", a pour sa part souligné le patron zonal de la police judiciaire Damien Delaby, en précisant que l'affaire avait mobilisé plus d'une centaine d'enquêteurs cette semaine.
Le pronostic vital des victimes, pour la plupart en urgence absolue après l'attaque, n'est plus engagé, a par ailleurs annoncé la procureure d'Annecy.
Un garçon de 2 ans, touché au ventre et au thorax, est toujours traité à Grenoble après une intervention en urgence, tout comme une petite fille du même âge, traitée pour "trois plaies thoraciques". Touchée par un coup de couteau, une petite touriste britannique de 3 ans pourra quitter l'hôpital de Grenoble "dans les prochains jours". Enfin, une fillette néerlandaise de 22 mois est toujours traitée à Genève pour trois coups de couteaux, selon la magistrate.
Un promeneur portugais de 73 ans, blessé par trois coups de couteaux puis par un tir des policiers pendant l'interpellation, "a pu être entendu par les enquêteurs". Plus légèrement touché au coude, l'autre adulte, un Français de 78 ans, était très vite rentré chez lui, a-t-elle dit.
Abdalmasih H., également mis en examen pour "rébellion avec arme" du fait des conditions de son interpellation dans le parc, a été placé en détention provisoire. Le chef de "tentative d'assassinat" peut lui valoir la réclusion criminelle à perpétuité, a précisé la magistrate.
- "Images chrétiennes" -
"Aucune motivation terroriste n'apparait à ce stade", selon la procureure, même si des témoins l'ont entendu "prononcer le nom de Jésus Christ" pendant l'attaque. Ce chrétien de Syrie portait une croix autour du cou, on a retrouvé sur lui deux "images chrétiennes", un permis de conduire suédois et 480 euros en liquide.
Après avoir fui son pays en guerre via la Turquie, Abdalmasih H. avait obtenu fin 2013 un permis de séjour permanent en Suède après avoir reçu l'asile, ce qui lui conférait le statut de réfugié.
Mais il avait plusieurs fois échoué à obtenir la nationalité suédoise depuis 2017 du fait de son engagement dans le conflit syrien, selon les autorités suédoises.
"Je n'ai rien remarqué de déviant chez lui, il semblait être une personne normale", a déclaré à l'AFP Me Moa Englund-Flodström, son ex-avocate en Suède, qui l'a défendu brièvement pour un délit mineur - une fraude à l'aide sociale de faible montant, selon le quotidien suédois Dagens Nyheter.
Quittant son enfant de trois ans, Abdalmasih H. s'était récemment séparé de son épouse suédoise d'origine syrienne et réfugiée comme lui. Il a quitté la Suède en mars 2022, après des années de stabilité. En situation régulière, il est passé par l'Italie et la Suisse avant d'arriver en octobre à Annecy, où il était sans domicile fixe.
- "On ne comprend pas" -
"Ce qui s'est passé est impensable, on ne comprend pas", se désole Laurence Gallay, une sexagénaire venue allumer une bougie et un bâton d'encens à l'entrée de l'aire de jeu où s'est déroulée l'attaque. "On pense à vous", dit un des messages posés au milieu des fleurs, des peluches et des ballons rouges en forme de coeur qui s'accumulent dans le jardin d'enfant, à proximité du lac aux eaux turquoises.
Laurence Gallay qui fréquente le superbe parc "depuis toujours", reviendra demain avec son fils "pour participer à la marche blanche". La mairie d'Annecy organise dimanche à 11h00 un "rassemblement citoyen en soutien aux victimes et à leurs proches" pour un "moment de solidarité et de fraternité".
Les militants d'extrême-droite, eux, se déchainent sur les réseaux sociaux, souvent sous le hashtag #francocide, un terme notamment utilisé par Eric Zemmour. Le soir de l'attaque, quelques dizaines de militants d'ultradroite s'étaient retrouvés dans le parc puis dans les rues d'Annecy en scandant "Bleu, blanc, rouge, la France aux Français".
Nommément visé par des messages haineux, le maire EELV d'Annecy, François Astorg a déposé plainte samedi matin, a-t-on appris auprès de ses services.
burx-lv-dfa-sof-tll/vk
J.Gomez--AT