-
Turquie: dix ans de prison pour deux jeunes "mules" françaises
-
L'UE approuve le plan de restructuration de la compagnie aérienne Corsair
-
La mer du Nord, dernière demeure pour une partie du CO2 européen
-
Amazon annonce avoir bloqué 1.800 candidatures nord-coréennes trompeuses
-
Les Etats-Unis approuvent une version en comprimé d'un traitement phare pour lutter contre l'obésité
-
Le fabricant français de pompes à chaleur Groupe Atlantic en passe d'être vendu à un groupe nippo-américain
-
"Tueur en série": l'effrayant portrait de Frédéric Péchier
-
Commission audiovisuel public: le président suspend les convocations pour ramener l'apaisement
-
Vigilance crues: l'Hérault maintenu en rouge, trois départements en orange
-
Le dossier médical partagé, l'outil mal aimé qui provoque la colère des médecins libéraux
-
Mobilisation agricole: quelques blocages et rassemblements persistent
-
La "loi spéciale" au Parlement, rendez-vous début janvier pour reparler budget
-
La Bourse de Paris à l'équilibre avant Noël
-
La Poste : la cyberattaque "a baissé en intensité" mais "se poursuit"
-
Italie: amende de 255 millions à Ryanair pour abus de position dominante
-
Dans un entrepôt robotisé d'Amazon, l'algorithme dicte la cadence des fêtes
-
CAN-2025: Le Sénégal, l'autre favori, se lance dans la compétition face au Botswana
-
NBA: Le Thunder retrouve la victoire, Gilgeous-Alexander dans les pas de Chamberlain
-
Birmanie: Aung San Suu Kyi et Min Aung Hlaing, deux figures des élections
-
La Birmanie organise des élections après cinq ans de guerre civile
-
Venezuela: Trump affirme qu'il serait "sage" pour Maduro de partir
-
Ces restaurants américains qui réduisent leurs portions pour leurs clients sous Ozempic
-
Le co-créateur du jeu vidéo "Call of Duty" Vince Zampella meurt dans un accident de la route
-
La "loi spéciale" au Parlement, rendez-vous en janvier pour reparler budget
-
Les Etats-Unis ont "besoin" du Groenland, martèle Trump malgré l'opposition de l'Europe
-
CAN-2025: Mohamed Salah sauve l'Egypte d'un couac d'entrée face au Zimbabwe
-
La loi spéciale en Conseil des ministres, Macron veut un budget "au plus vite en janvier"
-
Crues: le département de l'Hérault en vigilance rouge, Agde sous l'eau
-
A Gaza, des Palestiniens sous les bombes du côté israélien de la "ligne jaune"
-
Wall Street espère terminer l'année dans le vert
-
Budget: la loi spéciale en Conseil des ministres, Macron veut un budget "au plus vite en janvier"
-
Nicki Minaj, diva du rap devenue pasionaria MAGA
-
Le gouvernement Trump suspend tous les grands projets d'éolien en mer aux Etats-Unis
-
Poupées sexuelles: un site britannique signalé à la justice
-
Crues: le département de l'Hérault en vigilance rouge, Agde sous surveillance
-
Crues: le département de l'Hérault en vigilance rouge, Adge sous surveillance
-
Quatre blessés dans une explosion dans une usine chimique près de Lyon
-
Sachets de nicotine: le Conseil d'Etat suspend un décret d'interdiction devant entrer en vigueur en avril
-
Envoyé spécial américain au Groenland : l'UE "solidaire" du Danemark
-
Bronchiolite: avantage au Beyfortus face à son concurrent Abrysvo, selon une étude
-
Le département de l'Hérault placé en vigilance rouge pour les crues
-
Au moins quatre blessés dans une explosion dans une usine chimique près de Lyon
-
Liban: trois morts dans une frappe israélienne, selon un média d'Etat
-
La Chine cible des produits laitiers européens, vive réaction de l'UE
-
A Jérusalem-Est, des Palestiniens démunis face aux bulldozers israéliens
-
Bangladesh: des journalistes protestent contre les attaques à l'encontre de deux journaux par des émeutiers
-
Climat: un tribunal suisse accepte de juger un litige opposant une île indonésienne au cimentier Holcim
-
Ski: à Alta Badia, le Norvégien McGrath souffle la victoire à Clément Noël
-
Apple améliore l'interopérabilité entre l'iPhone et les accessoires Android
-
Le Cambodge affirme que la Thaïlande a lancé des frappes aériennes après leurs pourparlers sur leur conflit frontalier
Grèce: Marinakis, le sulfureux magnat du foot en guerre contre le gouvernement
Armateur fortuné, patron de médias et propriétaire de clubs de football, Evangelos Marinakis figure parmi les personnalités les plus puissantes mais aussi les plus controversées de Grèce, désormais en guerre ouverte contre le Premier ministre.
Sur fond de scandale d'écoutes illégales qui éclabousse le gouvernement depuis l'été, l'homme d'affaires de 55 ans, originaire du grand port du Pirée, règle actuellement ses comptes avec le conservateur Kyriakos Mitsotakis.
Selon les révélations récentes d'un hebdomadaire grec, Evangelos Marinakis, qui détient les clubs de foot grec Olympiakos et anglais Nottingham Forest, figure sur une liste de 33 personnalités publiques, dont des ministres en exercice, cibles d'écoutes du gouvernement avec le logiciel espion Predator.
- Force de frappe -
Si Kyriakos Mitsotakis a catégoriquement réfuté les allégations du journal Documento, il n'a pas convaincu Evangelos Marinakis qui dispose, grâce à son empire médiatique composé de chaînes de télévision, journaux et sites internet, d'une force de frappe conséquente.
Dans un communiqué, l'armateur s'en est directement pris au Premier ministre.
"Seuls les acteurs de la pègre recourent à de tels moyens" de surveillance, a-t-il dénoncé.
"Le Premier ministre doit trouver le courage, remuer ciel et terre, pour clarifier cette affaire sordide et traduire les coupables en justice", a-t-il insisté, évoquant avec cette affaire d'Etat une "corruption de la démocratie".
A la télévision juste auparavant, le chef du gouvernement s'était montré cinglant: "certains pensent qu'ils peuvent faire du chantage, dicter la ligne de conduite du gouvernement parce qu'ils détiennent un club ou contrôlent des médias".
Evangelos Marinakis figure pourtant parmi les proches de la famille au pouvoir et de la Nouvelle Démocratie (ND), le parti de M. Mitsotakis.
Il fut ainsi en 1998 le témoin de la sœur du Premier ministre, Dora Bakoyiannis, elle-même députée de la majorité et ex-ministre des Affaires étrangères notamment, lors de son mariage.
- Sphère d'influence -
Le sulfureux homme d'affaires, issu d'une famille d'armateurs, a également financé un QG de campagne de ND avant les élections de 2019 remportées par le parti conservateur.
Son père était par ailleurs l'ami de Constantin Mitsotakis, le père du chef du gouvernement et ancien Premier ministre (1990-1993).
Durant la décennie de marasme économique qu'a traversée la Grèce, le magnat, dont la fortune est estimée à plus 600 millions de dollars, a tiré profit de la crise pour étendre sa sphère d'influence.
L’armateur, classé 47ème personne la plus influente dans l'industrie de la marine marchande par la revue Lloyd's List en 2021, est également conseiller municipal du Pirée depuis 2014, exerçant ainsi son influence sur la gestion de l'un des principaux ports de la Méditerranée.
Sa société Capital Maritime et ses succursales exploitent une flotte totale de 98 navires.
L'homme aime à cultiver l'image d'un bienfaiteur œuvrant dans l'intérêt général, finançant des unités de soins intensifs pendant la crise du Covid-19.
Il a également signé un partenariat avec l'Unicef au nom du club de football de l'Olympiakos, dont il est propriétaire depuis 2010.
Détenir le club le plus titré et le plus populaire de Grèce confère à M. Marinakis un prestige et un soutien indéfectible des supporters de foot.
Il possède aussi Nottingham Forest, club de Premier League anglaise.
Giannis Zaïmakis, professeur de sociologie culturelle à l'Université de Crète, décrit "une relation de patronage et de clientélisme, à l'image de la société grecque".
D'où les nombreux accrochages entre ce patron et différents acteurs du football grec. En conflit ouvert avec la Fédération "où règne l'Etat profond et le crime organisé", selon ses propres affirmations, M. Marinakis a récemment menacé de retirer l'Olympiakos du championnat national.
A sa réputation sulfureuse s'ajoutent des démêlés avec la justice.
Acquitté à l'issue d'un procès fleuve pour matchs truqués, il reste sous le coup d’une enquête pour une participation présumée dans l’affaire du "Noor 1" un cargo stoppé alors qu'il transportait 2,1 tonnes d'héroïne.
M. Marinakis dément catégoriquement toutes les accusations.
L.Adams--AT