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Brésil: le patronat brésilien vote plutôt Bolsonaro, mais avec des réserves
Le patronat brésilien, qui voit avec suspicion le programme économique du favori de l'élection présidentielle Lula, va encore voter majoritairement pour Jair Bolsonaro, mais cette fois-ci avec davantage de réserves qu'en 2018, estiment des analystes.
Seulement 24% des chefs d'entreprise souhaitent voir le retour de l'ancien président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva (2003-2010) tandis que Bolsonaro bénéficie de la confiance de 62% de ce segment de l'électorat, selon un sondage de l'institut Datafolha publié jeudi.
Une préférence qui va à l'encontre de celle de la population générale qui voterait à 47% pour Lula et à 33% pour Bolsonaro.
Elu sur la base d'un programme prônant la réduction du rôle de l'Etat, le président d'extrême droite a mis en oeuvre des politiques favorables au monde des affaires lors de son mandat, procédant à des privatisations et ébauchant une réforme fiscale.
"Je préfère un agenda libéral car c'est l'initiative privée qui génère des emplois et fait tourner l'économie", déclare à l'AFP Joao Cox, membre du conseil d'administration de plusieurs entreprises dont le constructeur aéronautique Embraer, mais qui ne dévoile pas son vote au premier tour du 2 octobre.
Les chefs des petites et moyennes entreprises ont apprécié le refus obstiné de Jair Bolsonaro de mettre l'économie sur pause avec des confinements lors de la pandémie du Covid-19 qui a fait 685.000 morts au Brésil, selon Daniela Campello, une experte en sciences politiques de la Fondation Getulio Vargas.
L'amorce de reprise économique joue également en faveur du président sortant. Après le recul dû à la pandémie en 2020, la première économie d'Amérique latine a retrouvé la croissance, avec 4,6% en 2021. Le marché prévoit +2,65% cette année.
- Rebond économique -
En revanche, le patronat voit souvent d'un mauvais oeil la candidature de Lula.
Les milieux d'affaires s'inquiètent eux d'un "plus grand interventionnisme économique et de l'engagement de Lula en faveur des droits des travailleurs", notamment la promesse de revenir sur la réforme qui a assoupli le droit du travail en 2017, explique Mme Campello.
Le secteur de l'agronégoce est l'un des plus grands soutiens du président actuel. Le producteur de grains Oscar Cervi est d'ailleurs le premier contributeur à la campagne bolsonariste avec un million de réais (197.000 euros).
Un convoi de tracteurs a même participé, symboliquement, au traditionnel défilé militaire à Brasilia lors des célébrations de la fête de l'Indépendance le 7 septembre.
Ce secteur, qui représente quasiment 28% du PIB, a bénéficié des efforts consentis dans les infrastructures logistiques (ports, transport ferroviaire) et a enregistré de bonnes performances malgré la guerre en Ukraine, avance Luiz Carlos Correa Carvalho, président de l'Association brésilienne d'agronégoce.
L'opposition ferme de Jair Bolsonaro aux revendications des indigènes dans le litige concernant la démarcation de leurs terres, actuellement devant la Cour suprême, est également très appréciée de l'agronégoce.
"Lula a même dit que l'agronégoce était de +droite et fasciste+, c'est pour cela que les producteurs le voient comme une menace", explique M. Correa Carvalho.
- Bolsonaro "psychopathe" -
Le monde de l'agronégoce craint également que Lula décide d'imposer des impôts à l'exportation comme l'a fait le président de centre gauche Alberto Fernandez en Argentine.
Le groupe de fidèles du président inclut une poignée d'entrepreneurs sous enquête de la Cour suprême pour avoir soutenu, lors de conversations, un coup d'Etat en cas de défaite électorale de leur champion.
Mais ce soutien au président d'extrême droite n'est pas unanime. L'homme d'affaires Luis Stuhlberger a assuré par exemple à la presse brésilienne qu'il ne voterait "plus jamais" pour le "psychopathe" Bolsonaro.
"Le patronat est plus divisé" aujourd'hui qu'en 2018, explique Christopher Garman, directeur exécutif d'Eurasia pour les Amériques.
Des patrons de l'automobile, de la chimie ou du commerce international ont déclaré à l'AFP ne pas vouloir prendre parti, alors qu'ils avaient soutenu publiquement M. Bolsonaro il y a quatre ans.
De puissantes organisations patronales telles la Fédération des Industries de Sao Paulo (Fiesp) ou la Fédération des banques (Febraban) ont même signé une lettre en défense de la démocratie, après les attaques du chef de l'Etat contre le système électoral.
Il a perdu sa crédibilité en augmentant les dépenses publiques et a une "très mauvaise réputation en ce qui concerne les questions environnementales," selon M. Garman.
Cela a fini par convaincre certains chefs de multinationales de se tourner vers Lula.
F.Wilson--AT