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Le maire d'Istanbul en procès pourrait y perdre sa couronne
Le maire d'Istanbul et figure de l'opposition turque Ekrem Imamoglu perdra-t-il sa couronne? Il comparait mercredi pour "insulte" devant la justice, qui pourrait saisir l'occasion de le mettre hors jeu à neuf mois de la présidentielle.
A 52 ans, M. Imamoglu, qui a ravi en 2019 la mégapole au parti au pouvoir AKP (islamo-conservateur), est potentiellement l'un des meilleurs candidats de l'opposition pour tenter de succéder en juin prochain au président Recep Tayyip Erdogan.
En mars 2019, son élection de justesse à la mairie d'Istanbul avait été annulée par un pouvoir mauvais joueur, contraint de s'incliner trois mois plus tard face à la mobilisation de l'électorat en sa faveur qui lui avait donné une large avance.
L'AKP - et surtout son président - avait bel et bien perdu la capitale économique et principale ville de Turquie, sur laquelle M. Erdogan, ancien maire d'Istanbul (1994-1998), avait lui-même bâti son ascension vers le sommet.
Quelques mois plus tard, Ekrem Imamoglu avait estimé que ceux qui avaient annulé son élection étaient des "idiots" - reprenant un terme utilisé quelques heures plus tôt à son encontre par le ministre de l'Intérieur, Süleyman Soylu.
C'est ce qualificatif qui conduit aujourd'hui le maire d'Istanbul devant le tribunal pour "insulte" aux membres du Haut conseil électoral turc.
"Insulte" est devenu ces dernières années l'une des incriminations préférées du régime pour éliminer ses détracteurs quand il ne peut les accuser de "terrorisme".
L'édile risque jusqu'à 4 ans de prison: son avocat, Me Kemal Polat, a expliqué à l'AFP que toute condamnation à plus d'un an de prison - "ne serait-ce qu'un an et un jour" - l'écarterait automatiquement de la vie politique pour quatre ans.
Ce que le défenseur se refuse à croire, penchant plutôt pour une amende.
En avril, un procureur avait toutefois requis quinze mois de détention contre M. Imamoglu.
- "Une affaire politique" -
"Du point de vue de la loi, je ne m'attends pas à une peine de prison. Mais si tel était le cas nous continuerions à faire valoir nos droits", assure Me Kemal Polat.
"Pour le dire clairement, il s'agit d'une affaire politique... Les parties concernées ont eu un échange verbal à la suite d'une querelle politique. Il n'y a aucune référence à une institution (publique)", plaide-t-il.
Selon la municipalité d'Istanbul, Ekrem Imamoglu, qui a mené une carrière prospère dans le bâtiment avant de s'engager en politique, a prévu de se présenter devant la cour.
Reste que le pire est possible, redoute Sinan Ülgen, directeur du think tank Edam, basé à Istanbul: "Ekrem Imamoglu est l'un des deux principaux candidats potentiels de l'opposition" à la présidence.
"Et il est toujours populaire, malgré quelques faux pas" - dont sa gestion critiquée d'une tempête de neige qui avait paralysé une partie de la mégapole en janvier dernier.
"Le pouvoir pourrait être tenté de le mettre hors jeu. C'est un vrai risque, non souhaitable bien sûr, qui constituerait une ingérence artificielle dans le jeu démocratique", insiste M. Ülgen.
Pour lui, "l'opposition se retrouverait alors les mains liées: elle ne pourrait prendre le risque d'appeler à la contestation, par crainte de se voir reprocher la légitimation de la répression qui s'ensuivrait".
Depuis le coup d'Etat raté de juillet 2016, le régime a procédé à plus de 300.000 arrestations, notamment dans les rangs de la police, de la justice et de l'armée et parmi les intellectuels. En outre, de nombreuses personnalités - journalistes, universitaires, défenseurs des droits humains - ont pris la route de l'exil pour y échapper.
Et les effets dissuasifs de cette vague de répression se font toujours sentir dans le pays.
F.Ramirez--AT