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Matteo et Giorgia: un fauteuil pour deux à l'extrême droite italienne
Longtemps porte-étendard du nationalisme italien, Matteo Salvini a été doublé sur sa droite par Giorgia Meloni et pourrait devenir la mouche du coche de leur coalition à l'issue des législatives du 25 septembre.
Les derniers sondages publiés la semaine dernière placent la formation post-fasciste de Meloni, Fratelli d'Italia (FdI), à plus de 24%, près de deux fois plus que la Ligue de Salvini.
Un tel résultat le jour du scrutin permettrait à la fringante quadra de prétendre au poste de Premier ministre et de fixer le cap de leur coalition, qui comprend également Forza Italia (FI, droite libérale) de l'ancien chef de gouvernement Silvio Berlusconi.
Pour Salvini, propulsé au pouvoir après avoir remporté 17% des voix aux législatives de 2018 puis 34% aux européennes l'année suivante, la potion serait amère.
Une question clé sera de savoir si le leader de la Ligue, ancien vice-Premier ministre, pourra accepter d'être un second couteau ou jouer les trublions sur des thèmes — la guerre en Ukraine, par exemple — sur lesquels il est en désaccord avec Meloni.
- Arrogance -
De ses vertes critiques de l'Union européenne, des musulmans et des Roms, de son catholicisme assumé — il arbore fièrement une croix au cou — à ses exhibitions torse nu sur la plage, Salvini, 49 ans, a cultivé une image d'homme du peuple.
Il a réussi à faire de son parti autrefois sécessionniste — auparavant connu sous le nom de Ligue du Nord — une force nationale, nourrie par la colère contre Bruxelles et les dizaines de milliers de migrants qui débarquent chaque année sur les côtes italiennes.
Pourtant, ces dernières années, il a été éclipsé par Meloni, qui partage son euroscepticisme et son credo "les Italiens d'abord" mais, malgré les racines néo-fascistes de son parti, veut présenter aux partenaires européens de l'Italie un visage lisse de "mère chrétienne" tout en gardant son franc-parler.
"Salvini a commis de graves erreurs, qui ont terni son image", analyse pour l'AFP Lorenzo De Sio, professeur de sciences politiques à l'Université Luiss de Rome.
On lui reproche ainsi son "arrogance" quand il a tenté de faire tomber son gouvernement de coalition en 2019, dans l'espoir de forcer de nouvelles élections après sa large victoire aux européennes, pour se retrouver dans l'opposition.
Un facteur clé de la montée de Meloni a également été sa décision de rester en dehors de la grande coalition du Premier ministre Mario Draghi formée en février 2021. Fratelli d'Italia a été le seul parti à ne pas la rejoindre, lui accordant un statut d'outsider qui a attiré de nombreux électeurs mécontents.
"Meloni était libre de voter avec le gouvernement quand elle le voulait, par exemple sur l'Ukraine, mais en même temps d'attaquer le gouvernement pour préserver son identité", selon M. De Sio.
- Des problèmes à venir ? -
Eurosceptique, FdI n'exige plus une sortie de la monnaie unique, et Giorgia Meloni a fermement soutenu les sanctions du bloc européen contre la Russie après l'invasion de l'Ukraine.
En revanche, Salvini — partisan de longue date du président russe Vladimir Poutine — a critiqué les sanctions, estimant qu'elles nuisaient davantage à l'Europe qu'à la Russie, en provoquant une flambée des prix de l'énergie.
Le chef de la Ligue a appelé à une aide accrue pour les ménages et les entreprises afin d'atténuer l'impact de l'augmentation des factures d'électricité et de gaz, même si cela signifie accroître la dette déjà énorme de l'Italie.
Meloni, plus prudente, a assuré qu'elle poursuivrait une politique budgétaire responsable.
La manière dont ils vont gérer ces différences — avec celles qu'ils ont avec Berlusconi et son parti FI, plus pro-européen, centriste et de droite qui pointe à 8% environ dans les sondages — dépendra probablement du rapport de forces après le scrutin.
"Salvini et Silvio Berlusconi seront des partenaires difficiles au sein de la coalition, prêts à tout pour retrouver de la visibilité après une (probable) défaite le jour du scrutin, en mettant en avant les différends politiques", prédit Wolfango Piccoli du cabinet de conseil Teneo.
Lorenzo De Sio note cependant que si Salvini avait quelque chose à gagner en faisant tomber le gouvernement en 2019, ce n'est pas le cas aujourd'hui. Et que la droite italienne s'est montrée par le passé habile à mettre ses contentieux en sourdine pour rester au pouvoir.
"Une approche pragmatique prévaut, dans laquelle chacun préfère garder ses portefeuilles, avec tous les avantages qui en découlent", souligne-t-il.
T.Wright--AT