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Les adieux des Britanniques à Elizabeth II avant son inhumation dans l'intimité
Prêts à des kilomètres de queue pour dire adieu à leur reine bien aimée, les Britanniques défilent jeudi par milliers, dans le recueillement devant le cercueil d'Elizabeth II, avant, lundi, des funérailles d'Etat grandioses puis une inhumation privée.
La mise en terre interviendra à 19H30 locales (18H30 GMT) lors d'une cérémonie réservée aux membres proches de la famille à la chapelle Saint-Georges du château de Windsor, en périphérie ouest, à l'issue d'un service religieux réunissant plus de 800 personnes.
Avant cela, les enfants de la reine, dont le roi Charles III, se recueilleront vendredi à 18H30 GMT lors d'une "veillée des princes" devant son cercueil, exposé au palais de Westminster à Londres.
Des dizaines de milliers de Britanniques défilent depuis mercredi pour saluer une dernière fois leur reine adorée, décédée le 8 septembre à 96 ans.
Jeudi, le flux des visiteurs est continu à Westminster Hall, la plus vieille salle du parlement, où git la souveraine dans un cercueil de chêne installé sur un imposant catafalque et surmonté de l'étincelante couronne impériale.
Certains baissent la tête en signe de respect, d'autres lancent un baiser, font une petite révérence ou essuient une larme.
"Je pense qu'on n'aura plus jamais une monarque comme elle", poursuit-elle. Comme d'autres, elle salue son dévouement sans faille à la Couronne.
"C'était très beau. Très émouvant. Très silencieux. Il y a le poids de l'Histoire là", confie Sarah Mellor, visiblement émue. Après avoir patienté sept heures, elle a "juste dit merci" à la reine.
- Deux minutes de silence -
Pour ne pas perdre sa place dans la queue, qui s'étendait jeudi sur plus de six kilomètres, seule une courte pause pipi est possible dans l'un des 500 WC temporaires spécialement érigés pour l'occasion. Des centaines de volontaires ont été prévus pour encadrer la foule, ainsi que des rafraîchissements dans les commerces ou institutions longeant la file.
Lundi, décrété jour férié, l'affluence s'annonce encore plus massive pour les funérailles d'Etat, les premières depuis la mort de Winston Churchill en 1965, un énorme défi sécuritaire auquel Londres se prépare fébrilement.
Elles auront lieu à 10H00 GMT à l'Abbaye de Westminster en présence de plus de 2.000 invités, dont des centaines de dignitaires étrangers et têtes couronnées, et 200 Britanniques décorés par la reine pour leur engagement associatif ou dans la réponse à la pandémie de Covid-19.
Une fois qu'aura retenti le "Last Post", hommage aux soldats tombés au combat dans l'armée britannique, deux minutes de silence seront respectées, vers 12H55.
- Sécurité draconienne -
Initialement arrivé d'Ecosse où Elizabeth II s'est éteinte, le cercueil a été transféré lors d'une procession solennelle depuis le palais de Buckingham, résidence officielle d'Elizabeth II durant ses 70 ans de règne, un record au Royaume-Uni. Il restera accessible non stop jusqu'aux obsèques.
Anticipant une queue pouvant atteindre une quinzaine de kilomètres, les autorités ont prévenu de "restrictions draconiennes", dignes des aéroports pour accéder à Westminster Hall, et demandé au public de se "vêtir de manière appropriée pour rendre hommage" à la souveraine, omniprésente durant plusieurs générations de Britanniques et roc de stabilité dans les crises et les changements.
A l'intérieur, le public ne peut apporter qu'un petit sac et aucune nourriture ou boisson n'est autorisée. Ni fleurs ni photos non plus.
Avant ces longs adieux sur plusieurs jours, le cercueil d'Elizabeth II avait déjà été exposé pendant 24 heures à Edimbourg, de lundi soir à mardi, salué par quelque 33.000 personnes.
En attendant, Charles III, 73 ans, s'est retiré jeudi dans sa résidence de campagne de Highgrove pour sa première journée sans engagement officiel depuis son accession au trône.
D'autres membres de la famille royale se déplacent eux pour voir les hommages rendus à la reine un peu partout dans le pays, comme le prince héritier William et sa femme Kate au domaine royale de Sandringham (est de l'Angleterre).
Avec la reine consort Camilla, le roi se rendra vendredi au Pays de Galles, dernière étape de leur tournée des quatre nations constitutives du Royaume-Uni après l'Angleterre, l'Ecosse et l'Irlande du Nord.
Plus âgé que tous les souverains britanniques au moment de leur accession au trône, il s'installe dans ses fonctions à une période difficile pour le Royaume-Uni tout juste doté d'une nouvelle Première ministre, Liz Truss, et plongé dans une crise sociale et économique. Longtemps faible, la cote de popularité du nouveau roi a monté en flèche depuis son accession au trône.
M.Robinson--AT