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Charles III s'adresse aux Britanniques, en deuil de leur reine
Le roi Charles III doit s'adresser vendredi aux Britanniques et répondre, dans l'un des premiers actes publics de son règne, à l'immense émotion suscitée par la mort d'Elizabeth II au delà des frontières de son royaume.
Une période de deuil national s'ouvre au Royaume-Uni jusqu'aux funérailles, dans une dizaine de jours, de la souveraine qui s'est éteinte "paisiblement" jeudi à 96 ans dans sa résidence de Balmoral en Ecosse. Des manifestations sportives et culturelles ont été annulées, des grands magasins ont décidé de garder portes closes et cheminots et postiers ont suspendu leurs grèves prévues face à la crise du coût de la vie.
Des portraits d'Elizabeth II au sourire bienveillant et à tous les âges de sa vie s'affichent en Une de la presse britannique vendredi, témoignant du vide laissé par sa disparition après 70 ans et sept mois de règne.
"Le chagrin est le prix que nous payons pour l'amour", s'affiche en Une du Daily Telegraph, reprenant les propos qu'Elizabeth II avait adressés au peuple américain après les attentats du 11 septembre 2001 à New York.
"Goodnight Ma'am", titre le Sun, "Nos coeurs sont brisés" titre le Daily Mail, tandis que d'autres journaux publient une photo de la reine au moment de son couronnement frappée sobrement des dates "1926-2022".
A 73 ans, le nouveau roi Charles III succède à Elizabeth II avec une popularité bien moins grande, et hérite d'un royaume frappé par une crise économique majeure et secoué par des dissensions internes, entre les suites du Brexit, les velléités d'indépendance et les tensions en Ecosse et en Irlande du Nord.
- Cloches et canons -
Le déroulé des prochains jours, préparé méticuleusement de longue date, doit encore être confirmé par le palais, mais les grandes lignes en sont connues.
Une fois rentré à Londres avec Camilla désormais reine consort vendredi, le nouveau roi, dont aucune image n'a été diffusée depuis l'annonce du décès d'Elizabeth II, s'adressera pour la première fois aux Britanniques à la télévision, dans un message enregistré et diffusé dans la soirée.
Un peu avant, il s'entretiendra avec la nouvelle Première ministre Liz Truss, dont l'intronisation mardi par Elizabeth II a constitué le dernier acte constitutionnel d'une vie dédiée jusqu'au bout à son rôle.
Charles était devenu beaucoup plus présent ces derniers mois, remplaçant de plus en plus souvent, avec son fils aîné et désormais héritier William, sa mère diminuée par ses problèmes de santé.
Il s'est exprimé une première fois jeudi soir dans un communiqué pour faire part de la "très grande tristesse" de sa famille après le décès "d'une souveraine chérie et d'une mère bien aimée". "Je sais que sa perte sera profondément ressentie dans tout le pays, les royaumes et le Commonwealth, ainsi que par d'innombrables personnes dans le monde entier", a-t-il ajouté.
A la mi-journée, 96 coups de canon seront tirés de plusieurs endroits dans le pays et les cloches de Saint-Paul, de l'abbaye de Westminster et au château de Windsor vont retentir. De tels hommages ont déjà commencé de l'autre côté du globe, en Australie et Nouvelle-Zélande, qui font partie des 15 royaumes dont Charles III est désormais chef d'Etat.
Charles doit être ensuite proclamé officiellement roi samedi par le conseil de succession, réuni au palais de Saint-James à Londres.
- "Difficile de régner après elle" -
De Joe Biden à Vladimir Poutine en passant par Emmanuel Macron, le pape François, Xi Jinping, le footballeur Pelé ou le rockeur Mick Jagger, les hommages ont été unanimes pour Elizabeth II.
La mort de la souveraine avait limité les apparitions depuis une nuit à l'hôpital en octobre 2021. Depuis l'annonce de son décès jeudi à 18H30 locales (17H30 GMT) et dès les premières heures de vendredi, des milliers de Britanniques se succèdent devant le palais de Buckingham à Londres pour lui rendre hommage et se recueillir.
La défunte monarque, connue pour son sens du devoir et son humour pince sans rire, est omniprésente dans la vie des Britanniques, présente sur les billets de banque et les timbres, qui vont devoir changer de visage. Nombreux sont ceux qui n'ont connu qu'elle sur le trône.
"Je l'aimais, c'était la seule dirigeante digne de ce nom qu'il restait à ce pays", regrette Paul White, 48 ans, le journal à la main dans une gare de Londres vendredi matin. "Charles III... cela va être difficile de régner après elle, mais je le soutiendrai lui et sa famille".
Charles aura fort à faire pour préserver l'attachement des Britanniques à la monarchie, institution que certains jugent dépassée mais dont Elizabeth II avait su maintenir le prestige.
Il lui succède comme chef d'État de 15 royaumes, de la Nouvelle-Zélande aux Bahamas, que sa mère avait parcourus au fil de son règne, toujours vêtue de tenues assorties, souvent de couleurs vives. Dans les ex-colonies britanniques restées des royaumes, des critiques s'expriment sur le passé colonialiste, et les velléités républicaines se renforcent.
Y.Baker--AT