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Chili: gueule de bois électorale pour un président en recherche de consensus
Le président du Chili Gabriel Boric s'attelle dès lundi à la recherche d'un consensus politique pour lancer un nouveau processus constitutionnel, après la gifle reçue dimanche du rejet massif de la proposition de constitution qu'il soutenait par 61,9% de la population.
"En tant que président, je prends humblement ce message et le fais mien. Nous devons écouter la voix du peuple", a déclaré le président de gauche dans son solennel message à la nation, dimanche soir après l'annonce du retentissant résultat.
Comme il l'avait déjà annoncé par anticipation, M. Boric s'est immédiatement engagé à "construire un nouveau processus constitutionnel" que le parlement devra diriger.
A cette fin il a invité lundi à 15H00 locales (19H00 GMT) tous les représentants des partis politiques du pays, mais aucun parti d'opposition n'a confirmé sa présence et la présidence a indiqué que le chef de l'Etat ne rencontrerait finalement que la coalition de gauche qui l'a porté au pouvoir ainsi que les président des deux chambres du Parlement.
Si la constitution de 1980, rédigée sous la dictature militaire d'Augusto Pinochet (1973-1990) reste donc en vigueur, une grande partie des électeurs et des dirigeants politiques, opposition comprise, s'accordent sur le besoin d'un nouveau souffle pour le Chili au travers d'un nouveau texte.
Javier Macaya, président du parti ultra-conservateur UDI, a assuré dimanche soir vouloir "poursuivre le processus constitutionnel", comme s'y était engagé l'opposition durant la campagne pour faire barrage au texte proposé.
"Les options vont du redémarrage d'un processus constitutionnel complet à des réformes fragmentaires à travers les deux chambres du parlement. Une solution intermédiaire, dans laquelle une commission spécialisée conseillerait les parlementaires, qui gagne du terrain", indique Mariano Machado, analyste des risques chez Verisk Maplecorf.
"Trouver une voie rapide serait bénéfique pour le gouvernement, qui a subi un coup dur avec les résultats de la nuit dernière", ajoute-t-il.
- La Bourse en hausse -
Le camp du "non" l'a emporté dans toutes les régions du Chili. Dans le sud, seules 8 des 346 municipalités du pays ont vu une majorité de "oui".
La Bourse a salué le résultat du référendum, en ouvrant lundi en hausse de +3,65%
"Je n'avais jamais pensé, même dans le meilleur des scénarios, qu'il y allait avoir autant d'écart. Je suis très heureux et plein d'espoir pour le Chili", a déclaré à l'AFP Pablo Valdes, un avocat de 43 ans, qui célébrait la victoire du "non" dimanche soir dans les rues de Santiago envahies de drapeaux chiliens. "J'espère que les tensions vont s'apaiser".
Pour la première fois depuis le début de la campagne électorale en juillet, les opposants à la modification de la Constitution sont venus faire la fête dans les rues.
Un premier référendum en octobre 2020 avait pourtant clairement appelé à la rédaction d'un nouvelle Loi fondamentale (79%), et voir effacée l'ombre de Pinochet et d'un Chili laboratoire de l'ultra-libéralisme.
Mais le fruit d'une année de travail des 154 membres d'une Assemblée constituante, élus en mai 2021 pour rédiger la proposition, a semble-t-il trop bousculé le conservatisme d'une majeure partie de la société chilienne.
De nouveaux droits sociaux avaient pourtant été pensés pour équilibrer une société aux fortes inégalités sociales, en proposant de garantir un droit à l'éducation, à la santé publique, à une retraite ainsi qu'à un logement décent, pour ne plus les laisser aux seules mains du marché.
L'inscription dans le marbre du droit à l'avortement, un sujet qui fait débat dans le pays où l'IVG n'est autorisée que depuis 2017 en cas de viol ou de danger pour la mère ou l'enfant, ou encore la reconnaissance de nouveaux droits aux peuples autochtones, a crispé les débats souvent houleux dans une campagne baignée dans un climat de désinformation.
Si les instituts de sondages avaient tous prédit, sans exception, la victoire du non, "personne n'avait prévu cet écart de plus de vingt points de pourcentage", a reconnu la sociologue et fondatrice de l'institut de sondage Mori, Marta Lagos, qualifiant le résultat d'"échec retentissant".
A.Moore--AT