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Chili: fin des opérations de vote pour ou contre une nouvelle Constitution
Les opérations de vote sont terminées au Chili où 15 millions d'électeurs étaient appelés dimanche à se prononcer par référendum sur une nouvelle Constitution destinée, si les électeurs l'approuvent, à remplacer celle héritée de la dictature d'Augusto Pinochet.
La journée de vote obligatoire sous peine d'amende (200 euros), où de longues files d'attente se sont étirées devant les bureaux de vote ouverts de 12H00 à 22H00 GMT, s'est déroulée dans le "calme et avec une forte participation", a déclaré la porte-parole du gouvernement, Camila Vallejo.
Les opérations de dépouillement ont débuté. Ce scrutin doit décider de finaliser, en cas de victoire du "oui", ou suspendre, si le "non" l'emporte, le processus de nouvelle Constitution entamé après le violent soulèvement populaire de 2019 réclamant plus de justice sociale.
Alors que les derniers sondages ont sans exception prédit la victoire du non, le président de gauche Gabriel Boric a été parmi les premiers à aller voter, avec son père et son frère, dans la ville de Punta Arenas, à l'extrême sud du pays, face au détroit de Magellan.
"Au Chili, nous devons résoudre nos différences avec plus de démocratie, jamais avec moins. Je suis très fier que nous soyons arrivés jusqu'ici", a-t-il tweeté.
Comme elle, quelque 100.000 Chiliens installés à l'étranger étaient appelés à se prononcer dimanche, pour eux de manière volontaire.
"Il est essentiel que s'opère un changement et de saisir ces opportunités qui nous sont données", a déclaré à l'AFP Karina Pinto, une styliste de 33 ans qui a voté à Paris, où le "J'approuve" l'a largement emporté.
- "Peur du changement" -
L'actuelle Constitution, rédigée sous la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990), est toujours, malgré plusieurs réformes successives, considérée comme un frein à toute réforme sociale de fond.
Base néolibérale d'un modèle qui a permis des décennies de stabilité et de croissance économique, elle a aussi engendré une société profondément inégalitaire.
Elle entend consacrer le droit à l'avortement, un sujet qui fait débat dans ce pays où l'IVG n'est autorisée que depuis 2017 en cas de viol ou de danger pour la mère ou l'enfant, ainsi que des droits environnementaux ou encore la reconnaissance des peuples autochtones.
"Beaucoup de jeunes vont aller voter, surtout dans la capitale, et ces jeunes sont pour le changement. Mais cela ne signifie pas" que le vote d'approbation va l'emporter car il est donné perdant "dans le sud et le nord du pays", a indiqué à l'AFP Marta Lagos, sociologue et fondatrice de l'institut de sondage Mori.
Ces deux régions connaissent de graves problèmes de violence et d'insécurité. Dans le sud, en raison de conflits autour de terres revendiquées par des groupes radicaux indigènes Mapuche et, dans le nord, en raison de l'afflux migratoire, des problèmes de pauvreté et de trafic d'êtres humains.
Selon Mme Lagos, les partisans du "non" forment un groupe "très hétérogène" avec une forte fibre "populiste" alimentée par la "peur" de se voir dépossédés. Au contraire, le camp du "oui" a été capable de comprendre comment "les nouveaux droits sociaux seront répartis", dit-elle.
"Il y a bien sûr toujours une possibilité que tous les sondages se trompent" et que le vote dans la capitale "puisse compenser celui dans le nord et le sud" du pays, mais "je pense que cette probabilité ne dépasse pas 5%", assure-t-elle.
"Beaucoup de gens préfèrent le rejet car ils ont peur du changement", a déclaré à l'AFP Alfredo Tolosa, un travailleur de 47 ans dans un chantier de bois de Tucapel, localité de 13.000 habitants de la région de Biobio (sud).
- Nouveau processus -
Un rejet de cette proposition de Constitution, élaborée pendant un an par une assemblée constituante élue en mai 2021 et composée de 154 membres, ne signifierait pas pour autant le gel de toutes les réformes.
"Il y a un consensus sur le fait que la Constitution de 1980 n'est plus valable et que nous devrions passer à une autre" instaurant de nouveaux "droits sociaux, politiques et économiques", a déclaré à l'AFP Cecilia Osorio, de l'Université du Chili.
Si le rejet l'emporte, le président Gabriel Boric a annoncé qu'il demanderait au Parlement de lancer un nouveau processus constitutionnel repartant de "zéro", avec l'élection d'une nouvelle assemblée constituante pour rédiger un nouveau texte.
Selon lui, le référendum de 2020, approuvé à 79%, a définitivement enterré la Constitution de l'ère Pinochet.
Si le oui l'emporte, la nouvelle Constitution entrera en vigueur dans 10 jours.
Th.Gonzalez--AT