-
Foot: grand favori, le Maroc lance sa CAN face aux Comores
-
Biathlon: Jeanmonnot conclut une folle semaine au Grand-Bornand par une 2e place
-
Budget: le Parlement prêt à voter rapidement la "loi spéciale"
-
Macron donne le coup d'envoi de la construction du futur porte-avions, remplaçant du Charles de Gaulle
-
Biathlon: Perrot 2e de la mass start du Grand-Bornand derrière l'Italien Giacomel
-
Ski alpin: Schwarz reverdit à Alta Badia
-
Ski: Goggia prend sa revanche à Val d'Isère, encore un podium pour Vonn
-
Conflit entre la Thaïlande et le Cambodge: plus de 500.000 déplacés, selon Phnom Penh
-
Cambodge: plus de 500.000 déplacés suite au conflit avec la Thaïlande, selon Phnom Penh
-
Macron aux Emirats pour fêter Noël avec les troupes françaises
-
Pourparlers à Miami: une réunion Etats-Unis/Russie/Ukraine pas à l'ordre du jour selon Moscou
-
Birmanie: les croyances mystiques s'invitent dans des élections incertaines
-
Les manifestations agricoles refluent, hormis dans le Sud-Ouest
-
Le Jiangxi, très secret eldorado chinois des terres rares
-
Biathlon: des pistes blanches sans neige autour, malaise au Grand-Bornand
-
Afrique du Sud: des hommes armés tuent neuf personnes dans l'attaque d'un bar
-
L'Australie observe une minute de silence, une semaine après l'attentat de Sydney
-
L'année 2025 en dix événements marquants dans le monde
-
Vol au Louvre, Sarkozy en prison, PSG champion: dix événements marquants de 2025 en France
-
CAN-2025: le Maroc, grand favori, lance "sa" CAN face aux Comores
-
Macron aux Emirats pour fêter Noël avec les forces françaises
-
NBA: Houston prend sa revanche sur Denver
-
Macron en visite aux Emirats pour fêter Noël avec les troupes
-
Victimes d'Epstein et élus dénoncent la publication partielle du dossier par le gouvernement Trump
-
Les Etats-Unis saisissent un second pétrolier au large du Venezuela qui dénonce un "vol"
-
Des Andes au Darfour: des mercenaires colombiens au coeur du conflit soudanais
-
Macron attendu aux Emirats pour fêter Noël avec les troupes
-
Le Venezuela accuse les Etats-Unis du "vol" d'un second pétrolier
-
L'administration Trump critiquée pour la publication partielle du dossier Epstein
-
Coupe de France: les cadors assurent
-
Espagne: le Real Madrid domine le Séville FC, Mbappé égale Cristiano Ronaldo
-
Top 14: Pau seul leader, Toulouse au finish, première pour Perpignan
-
Pourparlers sur l'Ukraine: Zelensky appelle Washington à accentuer la pression sur Moscou
-
Angleterre: City met la pression sur Arsenal, Liverpool enchaîne, Chelsea patine
-
"Un très beau cadeau de Noël" jubile Labit après le premier succès de Perpignan en Top 14
-
Top 14: Pau cartonne, Perpignan sourit enfin, un derby sans vainqueur
-
L'administration Trump critiquée pour sa publication partielle de l'explosif dossier Epstein
-
Biathlon: Lou Jeanmonnot enfin victorieuse devant son public
-
Lula et Milei aux antipodes face au risque de conflit au Venezuela
-
Washington propose des négociations directes Ukraine-Russie, selon Zelensky
-
Une première personne en fauteuil roulant a voyagé brièvement dans l'espace
-
Proposition américaine de négociations directes Ukraine-Russie, selon Zelensky
-
Accord UE-Mercosur: Lula en appelle au "courage" des dirigeants européens
-
Un homme armé d'un couteau tué par la police dans le centre-ville d'Ajaccio
-
Ski alpin: Von Allmen contrarie Odermatt à Val Gardena, Alphand 4e
-
Bangladesh: foule immense aux funérailles du leader étudiant assassiné
-
Ski: nouveau podium pour Lindsey Vonn, 3e de la descente de Val d'Isère
-
Galeries Lafayette vend les murs du BHV à un investisseur anglo-saxon
-
Top 14: Toulouse en colère, Pau en danger, le Stade français à l'affût
-
Ski: "affamée", Lindsey Vonn fond sur Val d'Isère
Brésil: Moraes, la bête noire de Bolsonaro à la tête de la justice électorale
Surnommé "Robocop" quand il était ministre de la Justice, Alexandre de Moraes, devenu héraut de la lutte contre la désinformation à la Cour suprême du Brésil, va présider à partir de mardi le Tribunal Supérieur Electoral (TSE), au grand dam du président Jair Bolsonaro dont il est l'une des bêtes noires.
Il s'agit d'un poste clé en vue de la présidentielle d'octobre : le TSE est chargé de l'organisation du scrutin, mais aussi de sanctionner les candidats qui commettent des irrégularités.
La lutte contre la désinformation est une des priorités de ce tribunal, qui a déjà le président d'extrême droite dans le collimateur en raison de ses attaques constantes -- et dénuées de preuve -- contre le système électoral.
Le 7 septembre 2021, lors du discours le plus enflammé de son mandat, Jair Bolsonaro avait pris pour cible le juge Moraes.
"Je ne respecterai plus la moindre décision d'Alexandre de Moraes. Ma patience a des limites", avait-il scandé, haranguant des milliers de manifestants massés à Sao Paulo.
Parmi les "décisions" du magistrat de la Cour suprême, l'ouverture d'une enquête contre le chef de l'État pour désinformation et l'arrestation de militants bolsonaristes qui menaçaient ouvertement les institutions démocratiques sur les réseaux sociaux.
Lors de ce même discours, Jair Bolsonaro avait déclaré que "seul Dieu" lui ferait quitter le pouvoir et qu'il ne comptait pas "participer à la farce promue par le TSE", à savoir l'élection avec les urnes électroniques, un système pourtant en vigueur depuis 1996.
- "Ligne dure" pragmatique -
C'est dire l'ampleur de la tâche qui attend Alexandre de Moraes, 53 ans, à la tête du tribunal électoral à un mois et demi du scrutin.
"Il va devoir diriger le TSE d'une main de fer pour éviter une rupture de notre système électoral", estime André César, analyste politique du cabinet de consultants Hold.
Le TSE compte sept membres, dont trois issus de la Cour suprême, qui cumulent leurs mandats dans les deux hautes juridictions. Moraes a été élu président du tribunal électoral par ses pairs en juin, pour remplacer à partir de mardi Edson Fachin, autre membre de la Cour suprême.
Chauve, le regard sévère, cet ancien procureur et professeur de Droit à la prestigieuse université de Sao Paulo (USP) a été nommé à la Cour suprême en 2017 par l'ex-président de centre-droit Michel Temer (2016-2018), dont il était ministre de la Justice.
Surnommé Robocop par les autres membres du gouvernement, il avait déjà la réputation d'être un adepte de la "ligne dure" avant d'arriver à Brasilia.
En tant que secrétaire à la Sécurité de l'Etat de Sao Paulo, il a été critiqué par la gauche pour avoir réprimé durement des manifestations étudiantes.
À la Cour suprême, Alexandre de Moraes est chargé d'un dossier épineux : une vaste enquête sur des réseaux de diffusion de masse de fausses informations.
Juge implacable, il sait néamoins se montrer pragmatique et ouvert au dialogue avec des personnalités politiques de tous bords et des hauts gradés de l'Armée.
En mai, il a même donné l'accolade au président Bolsonaro lors d'une cérémonie officielle, une image qui a fait entrevoir la possibilité d'une trêve entre les deux ennemis jurés.
- "Persécution implacable" -
Quelques semaines plus tôt, la tension était encore à son comble entre le magistrat et le chef de l'État.
Ce dernier avait accordé sa grâce présidentielle à Daniel Silveira, un député bolsonariste condamné à de la prison ferme pour avoir déclaré dans une vidéo sur les réseaux sociaux que les juges de la Cour suprême méritaient d'être "tabassés dans la rue".
C'était Alexandre de Moraes qui avait ordonné son arrestation en février 2021, en raison de cette vidéo truffée d'insultes et d'attaques contre les institutions démocratiques.
Autre point d'orgue de ce bras de fer : août 2021, quand le juge Moraes avait ouvert une enquête contre le chef de l'État pour diffusion de fausses informations, après ses attaques contre les urnes électroniques.
Il y a deux semaines, le président Bolsonaro s'est dit victime d'une "persécution implacable" du magistrat, lors d'un entretien à la radio locale Guaiba.
Alexandre de Moraes a pour sa part apporté son soutien appuyé sur Twitter aux manifestations organisées jeudi en défense de la démocratie face aux bravades du président.
M.King--AT