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Le Kenya élit son président sur fond de flambée du coût de la vie
L'élection du prochain président se déroulait majoritairement dans le calme mardi au Kenya, locomotive économique d'Afrique de l'Est frappée par une flambée du coût de la vie, où ce scrutin revêt de forts enjeux.
Le duel s'annonce serré entre les deux principaux candidats à la présidence, des figures du paysage politique. , 77 ans, vétéran de l'opposition soutenu par le pouvoir, affronte , 55 ans, vice-président qui fait figure de challenger.
Les 22,1 millions d'électeurs doivent voter six fois au total - élisant également leurs députés et élus locaux - pour déterminer l'avenir politique de ce pays considéré comme un îlot démocratique dans une région instable, mais qui fut lui même le théâtre de violences et de contestations électorales.
"Cette élection est différente des autres, elle est calme et paisible", affirme Joyce Kosgei, 52 ans, électrice à Kosachei, un village de la vallée du Rift, une région qui fut autrefois à l'épicentre de troubles.
A travers ce pays où le vote est traditionnellement matinal, de longues files d'attente s'étaient formées avant l'aube, dans la pénombre, devant les bureaux de vote ouverts entre 06H00 et 17H00 (03H00 et 14H00 GMT). L'attente semblait moins longue dans l'après-midi.
"Lors de ma visite dans des bureaux de vote ce matin, il y avait beaucoup beaucoup de gens qui faisaient la queue patiemment. Cela montre que la démocratie fonctionne", s'est félicité Ivan Stefanec, chef de la mission d'observation de l'Union européenne.
La Commission électorale a annoncé que 30% des 22,1 millions d'électeurs avaient voté à midi.
Parmi eux, le fervent chrétien William Ruto a glissé son bulletin dans l'urne après une courte prière à Kosachei, suivi quelques heures plus tard par un Raila Odinga tout de bleu vêtu - couleur de son parti - à Kibera.
- Nouvelle ère -
Si aucun des deux adversaires, qui se connaissent bien pour avoir été alliés dans le passé, n'obtient mardi plus de 50% des voix, le Kenya connaîtra pour la toute première fois un second tour dans une élection présidentielle.
Quelle que soit l'issue, le nouveau président marquera l'histoire en n'appartenant pas à la communauté kikuyu, la première du pays, qui contrôle le sommet de l'Etat depuis vingt ans et dont est issu le sortant Uhuru Kenyatta - que la Constitution empêchait de se représenter après deux mandats.
M. Odinga, allié à Kenyatta depuis un pacte surprise en 2018, est un Luo tandis que M. Ruto est un Kalenjin - deux autres importantes communautés.
Dans ce pays historiquement marqué par le vote tribal, certains experts estiment que ce facteur pourrait s'estomper cette année face aux enjeux économiques, tant la flambée du coût de la vie domine les esprits des quelque 50 millions d'habitants.
La pandémie, puis la guerre en Ukraine ainsi qu'une sécheresse record, ont durement touché ce poids lourd du continent, qui malgré une croissance dynamique (7,5% en 2021) reste très corrompu et inégalitaire.
William Ruto, qui s'érige en défenseur des "débrouillards", a martelé son ambition de "réduire le coût de la vie".
M. Odinga a lui promis de faire du Kenya "une économie dynamique et mondiale", composée d'une seule "grande tribu".
- Kits électroniques -
Historiquement, la composante ethnique a nourri les conflits électoraux, comme en 2007-2008 quand la contestation des résultats par M. Odinga avait conduit à des affrontements inter-communautaires faisant plus de 1.100 morts.
Quinze ans ont passé depuis ces violences mais leur spectre continue de planer.
En 2017, des dizaines de personnes étaient mortes dans la répression de manifestations.
"Les gens ne devraient pas perturber (le vote). Votez, rentrez chez vous et détendez-vous", a appelé à Kibera Ibrahim Ahmed Hussein, étudiant de 23 ans portant une traditionnelle tunique blanche et des écouteurs aux oreilles.
De rares incidents ont été signalés à travers le pays, où quelques 150.000 officiers de sécurité ont été déployés. Une manifestation a été dispersée au gaz lacrymogène dans le comté de Nakuru (ouest) tandis que l'élection a été reportée en raison de coups de feux la veille dans une circonscription de Wajir (est), près de la Somalie.
La Commission électorale, soumise à une pression extrême car largement critiquée en 2017, a elle admis des défaillances de kits biométriques qu'elle utilise pour l'identification des électeurs, dans 200 bureaux de vote sur un total de 46.000.
"Il ne s'agit pas d'une défaillance étendue. Les technologies tombent en panne et quand c'est le cas nous avons des moyens de régler ça", a déclaré Justus Nyang'aya, l'un des commissaires.
Dans ce pays marqué par la suspicion de fraudes, des sources diplomatiques ont pointé l'enjeu crucial de la rapidité dans la publication des résultats. La Commission a jusqu'au 16 août pour les annoncer, mais elle pourrait le faire plus tôt.
R.Chavez--AT