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Boris Pistorius, le populaire ministre chargé de réarmer l'Allemagne
Soutien sans faille à l'Ukraine, Boris Pistorius s'est vu lundi confirmé ministre de la Défense dans le nouveau gouvernement allemand, où il va devoir accélérer le réarmement du pays face à une menace russe accrue et une protection militaire américaine devenue incertaine.
Déjà titulaire de ce portefeuille depuis 2023 sous le précédent gouvernement d'Olaf Scholz, cet ancien baron politique régional, quasi inconnu à son arrivée à Berlin, est devenu de loin le responsable le plus populaire du pays.
Le natif d'Osnabrück, 65 ans, a su convaincre par son engagement, son franc parler et son humour.
"Le succès du chancelier conservateur Friedrich Merz dépendra largement de son ministre social-démocrate de la Défense", souligne Der Spiegel.
Et la tâche qui l'attend est "énorme": accroître fortement les dépenses de défense -actuellement à 2% du PIB- pour la protection du pays et sa contribution à l'Otan, voire à une défense européenne dont la création est revenue au goût du jour en raison d'un Donald Trump imprévisible.
Il disposera d'un budget inédit pour remettre la Bundeswehr à niveau, grâce à une enveloppe d'investissements de plusieurs centaines de milliards d'euros débloquée par le chancelier.
- "Capacité à faire la guerre"
Boris Pistorius a promis d'aller vite en promulguant cette année une loi facilitant l'approvisionnement de l'armée. Parallèlement, il mène des discussions avec les groupes d'armement pour qu'ils augmentent leurs capacités de production, dans l'objectif de limiter aussi la dépendance européenne aux Etats-Unis.
Boris Pistorius a su gagner la confiance d'une Bundeswehr négligée depuis la fin de la Guerre froide et mal vue par une population attachée au pacifisme après les horreurs du nazisme.
Il a déjà utilisé 100 milliards d'euros pour l'achat d'armements mais aussi d'équipements de base qui faisaient défaut.
L'homme a créé des remous dans l'opinion l'an dernier en soulignant la nécessité de rendre à l'armée allemande "sa capacité à faire la guerre" face à la menace du Kremlin.
Fervent partisan du soutien militaire à Kiev contre l'invasion russe, il a sévèrement critiqué des propositions de paix de l'administration Trump impliquant des cessions de territoires, estimant que l'Ukraine "aurait pu l'obtenir seul, par capitulation", dans un entretien à la télévision publique ARD.
Contrairement aux conservateurs, il reste toutefois réservé sur la pertinence d'équiper l'armée ukrainienne de missiles longue portée Taurus, qu'Olaf Scholz s'est toujours refusé à fournir, jugeant "qu'ils ne décideront pas de l'issue de cette guerre, et d'autant moins en raison des unités disponibles".
- A la recherche de recrues
Face à un manque chronique de troupes, il veut faire adopter une réforme visant à recenser les jeunes hommes à leurs 18 ans, pour identifier des candidats potentiels au service militaire.
Il rejette toutefois un retour de la conscription obligatoire, moins par idéologie que par pragmatisme, pointant le manque de casernes et d'instructeurs.
Boris Pistorius entretient des relations complexes avec son parti, où ses positions sont jugées trop conservatrices.
La direction du parti social-démocrate SPD avait préféré faire bloc derrière un Olaf Scholz aux législatives du 23 février, en dépit des sondages favorables à Boris Pistorius. Résultat: la formation de centre-gauche a encaissé le pire score de son histoire avec 16,4%.
Avocat de formation, parlant l'anglais, le russe et le français, Boris Pistorius s'est lancé dans la politique dans les années 1990 en devenant maire Osnabrück, puis s'est illustré comme ministre de l'Intérieur en Basse-Saxe en préconisant une ligne dure contre les hooligans ou les islamistes, ce qui lui a valu d'être surnommé par les médias le "général rouge", couleur du SPD.
Et il n'a pas hésité non plus en 2020 à s'opposer publiquement à la co-cheffe du SPD Saskia Esken, qui avait parlé de "racisme latent" dans les rangs des forces de sécurité, lui reprochant d'exposer les plus de 300.000 policiers d'Allemagne à "un soupçon généralisé injustifié".
Père de deux filles adultes, il avait perdu son épouse en 2015, décédée d'un cancer. Il s'est remarié en décembre 2023.
H.Romero--AT