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La guerre commerciale de Trump attise l'inquiétude économique mondiale
La guerre commerciale de Donald Trump attise l'inquiétude économique mondiale, le patron de la banque centrale américaine redoutant une accélération de l'inflation aux Etats-Unis et le Japon avertissant jeudi de négociations "difficiles" avec Washington.
Le président américain, qui a bouleversé l'ordre économique international, reste pourtant optimiste pour sceller des accords commerciaux avec ses partenaires et alliés à qui il imposé depuis début avril sa volonté politique protectionniste.
L'ancien magnat de l'immobilier a ainsi vanté mercredi soir des "progrès importants" lors d'une visite cruciale à Washington d'une délégation ministérielle japonaise qui a rencontré le secrétaire au Trésor Scott Bessent.
Menacé par des surtaxes américaines massives qui entraveraient ses exportations, Tokyo réclame dorénavant un accord "au plus vite", avant la fin du délai de 90 jours que M. Trump a accordé la semaine dernière dans une volte-face spectaculaire.
Mais à l'issue de ces pourparlers américano-japonais sans avancée concrète, le Premier ministre Shigeru Ishiba a prévenu jeudi que "bien sûr, les discussions à venir ne seront pas faciles" et a dit "envisager de rencontrer directement le président Donald Trump au moment le plus opportun".
La guerre commerciale imposée par M. Trump alimente les incertitudes macro-économiques.
- Recul du commerce mondial -
Pour l'Organisation mondiale du commerce (OMC), le recul des échanges internationaux de marchandises pourrait atteindre -1,5% en volume en 2025, dépendant de l'ampleur de la politique protectionniste voulue par Donald Trump.
Et le président de la Réserve fédérale (Fed) américaine Jerome Powell a estimé mercredi que cette politique douanière allait "très certainement entraîner au moins une hausse temporaire de l'inflation" aux Etats-Unis avec la possibilité que "les effets inflationnistes soient également persistants".
Plombée par cette morosité, Wall Street a clôturé en nette baisse mercredi soir: l'indice Nasdaq, où se concentre le secteur technologique, a plongé de 3,07%.
En Asie jeudi matin, les Bourses évoluaient dans l'ensemble en petite hausse, Tokyo grimpant de 0,76% et Séoul de 0,43% tandis qu'à Hong Kong, l'indice Hang Seng gagnait 0,86%. Et la devise nippone est de nouveau sous pression, cédant vers 02H00 GMT 0,6% face au billet vert 02H00 GMT, à 142,69 yens pour un dollar.
Pour des analystes, ces discussions Tokyo-Washington doivent servir de test pour des discussions éventuelles un jour entre la Chine et les Etats-Unis.
- Le torchon brûle -
Il faut dire que le torchon brûle entre les deux premières puissances mondiales, à coups de surenchères en droits de douane réciproques complètement prohibitifs.
L'administration Trump a imposé au total 145% de surtaxes sur les produits chinois entrant aux Etats-Unis, en plus de celles en vigueur sous la présidence de Joe Biden (2021-2025).
Elles peuvent ainsi atteindre un taux monumental de 245% en fonction des secteurs.
La Chine a répliqué avec une surtaxe de 125% pour les produits américains.
Washington a cependant exempté les ordinateurs, smartphones et autres produits électroniques, ainsi que les semi-conducteurs, à grande majorité venant de Chine.
Symbole de l'impact de cette guerre commerciale sur le grand public, les plateformes chinoises de vente en ligne Shein et Temu ont annoncé une hausse de leurs prix, justifiée par les "récents changements dans les règles de commerce mondial".
Pékin, qui ne bénéficie pas du délai de 90 jours pour négocier, est restée ferme.
Si les États-Unis "veulent véritablement résoudre le problème par le dialogue et la négociation, ils doivent (...) cesser de menacer et de faire du chantage, et discuter avec la Chine sur la base de l'égalité, du respect et du bénéfice mutuel", a prévenu mercredi son ministère des Affaires étrangères.
Le président Xi Jinping en profite lui pour organiser la riposte avec l'Asie du Sud-Est, région déjà très liée économiquement et politiquement avec Pékin. Après la Malaise mercredi, Xi Jinping doit être jeudi au Cambodge, pays très proche du géant chinois.
Du côté des Etats-Unis, la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni doit être jeudi à la Maison Blanche avec Donald Trump. La Première ministre d'extrême droite est toutefois pressée par Bruxelles de parler au nom de ses 26 partenaires de l'Union européenne.
Et la Californie, Etat américain démocrate, a contesté mercredi en justice la politique tarifaire du président américain, estimant qu'il ne pouvait pas agir sans l'accord du Congrès à majorité républicaine.
burs-nr/roc
A.Williams--AT