-
BP accélère sa révolution en cédant une part majoritaire de sa filiale Castrol
-
Coup de pouce de l'UE à la filière du plastique recyclé
-
L'Inde met en orbite son satellite le plus lourd
-
Murree, la brasserie historique du Pakistan, se réjouit d'avoir obtenu une licence d'exportation
-
"Stranger Things" tire sa révérence: 5 choses à savoir sur la série phénomène
-
La cyberattaque contre La Poste perd en intensité à deux jours de Noël
-
Fin de la vigilance rouge crues dans l'Hérault, un épisode neigeux attendu en Ardèche et dans la Drôme
-
Sanofi annonce l'acquisition du fabricant de vaccins américain Dynavax
-
Régulation de la tech: Washington sanctionne des Européens, dont Thierry Breton
-
Appels à évacuer à Los Angeles face au risque d'inondations pour Noël
-
Caraïbes: les récifs coralliens réduits de moitié depuis 1980, selon un rapport
-
CAN-2025: Côte d'Ivoire, les Eléphants marchent sur des oeufs
-
Aux temples d'Angkor, la "peur" du conflit avec la Thaïlande fait chuter la fréquentation
-
NBA: Wembanyama et les Spurs domptent à nouveau le Thunder
-
Le Parlement algérien vote sur un texte qualifiant la colonisation française de "crime d'Etat"
-
CAN-2025: la Tunisie s'impose 3-1 face à l'Ouganda pour son entrée en lice
-
Wall Street finalement convaincue par la croissance américaine
-
Colère agricole: réveillon en vue sur les barrages du Sud-Ouest
-
L'Ukraine se retire d'une ville de l'est, la Russie poursuit ses frappes
-
La relation entre Trump et Epstein au coeur de nouveaux documents publiés
-
Vigilance crues: l'Hérault maintenu en rouge et l'Aveyron en orange
-
"Le monde est prêt" pour une femme à la tête de l'ONU, dit la candidate Michelle Bachelet
-
Les Etats-Unis ont connu une forte croissance pendant l'été, Trump jubile
-
Elections en Centrafrique: les paramilitaires russes prêts à "repousser toute provocation"
-
A Kiev, les réalités paradoxales d'un Noël en temps de guerre
-
Explosion dans une usine près de Lyon: pronostic vital engagé pour l'un des quatre blessés
-
Face aux épidémies, des médecins réquisitionnés dans les Bouches-du-Rhône
-
Egypte: la plus ancienne barque pharaonique va être restaurée en public
-
Affaire Epstein: publication de milliers de documents dans lesquels Trump est souvent cité
-
Cyclo-cross: Amandine Fouquenet remporte le Grand prix de Heusden-Zolder
-
Cyclo-cross: Van Aert battu par Del Grosso à Heusden-Zolder
-
Wall Street ouvre en ordre dispersé, surprise par le PIB américain
-
En Equateur, l'agonie dans des prisons frappées par la tuberculose et la violence
-
Ligue 1: avec Endrick, Lyon espère être d'attaque après la trêve
-
Elections en Centrafrique: derrière Touadéra, la main toujours ferme de Wagner
-
Les Français continuent de vider leur livret A fin 2025
-
Grandes manœuvres dans le monde du rhum, l'or brun du Venezuela
-
CAN-2025: la RD Congo bat difficilement le Bénin (1-0)
-
JO-2026: la biathlète Julia Simon sélectionnée pour Milan Cortina
-
Une infirmière de l'AP-HP conteste son licenciement pour avoir refusé d'ôter son calot
-
Colère agricole: sur les derniers barrages, entraide et festivités pour durer
-
En Guinée-Bissau, l'avancée de la mer menace le magnifique archipel des Bijagos
-
CAN-2025: Luca Zidane, l'Algérien
-
Corsair obtient le feu vert de Bruxelles pour son plan de restructuration
-
Greta Thunberg arrêtée à Londres lors d'une manifestation en soutien à Palestine Action
-
La Poste : la cyberattaque "toujours en cours" malgré un retour progressif de l'accès aux services
-
Ukraine: des frappes russes visent le secteur énergétique, deux jours avant Noël
-
Surpêche de maquereaux: l'UE dénonce un accord entre Royaume-Uni et Norvège
-
Turquie: dix ans de prison pour deux jeunes "mules" françaises
-
L'UE approuve le plan de restructuration de la compagnie aérienne Corsair
Dans un contexte de forte inflation, industriels et supermarchés (à nouveau) autour de la table
Pâtes, huile, poulet: la facture des courses va continuer de grimper en 2023, mais à quel point? Supermarchés et industriels de l'agroalimentaire reviennent une nouvelle fois à la table des négociations pour discuter des prix de l'an prochain, dans un contexte explosif.
Plus de 20% pour les conserves de fruit, ou 41% pour les croquettes pour animaux: au vu des demandes d'augmentation tarifaire des industriels, le président du comité stratégique E.Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, a dit s'attendre à un "tsunami" d'inflation alimentaire l'an prochain.
Étranglées par la hausse de leurs coûts de production, les entreprises de l'agro-industrie vont tenter une nouvelle fois de convaincre les supermarchés d'acheter plus cher leurs yaourts, steaks hachés et autres produits qu'ils mettront dans leurs rayons.
"Les demandes de la part des industriels sont très souvent entre 10 et 25% d'augmentation" du prix, dit à l'AFP Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du Commerce et de la Distribution.
Et pour ce "round" de négociations, une grande incertitude demeure: dans quelle mesure sera pris en compte le coût de l'énergie, dont les prix ont flambé mais que la grande distribution n'est légalement pas obligée de répercuter.
- Flambée de l'énergie -
Après une année 2022 exceptionnelle, avec des renégociations qui étaient devenues quasi permanentes pour tenter de prendre en compte la flambée des prix de la matière première agricole et des coûts de production, les négociations pour 2023 doivent revenir à un rythme plus normal.
Les industriels ont normalement dû envoyer leurs demandes de tarifs à leurs clients de la grande distribution avant la date butoir du 1er décembre, et les deux parties ont jusqu'à fin février pour s'entendre sur les modalités d'achat.
En 2022, certains industriels ont obtenu plusieurs salves de hausses: le numéro un français de la volaille LDC, par exemple, a pu faire accepter à ses clients une de 25%, puis une autre de 10%.
Mais tous n'ont pas été si bien lotis: si la loi Egalim 2, adoptée en 2021, a obligé les distributeurs à accepter sans négocier les hausses de prix liées à la matière première agricole, il n'en est rien pour les coûts de production industrielle, dont fait partie l'énergie.
Ceux qui n'ont pas réussi à passer les hausses "se trouvent sur une ligne de crête" et vont s'efforcer d'intégrer dans leurs nouvelles demandes de revalorisation "la hausse de prix qu'ils n'ont pas pu passer en 2022, faute d'accord avec les distributeurs", explique à l'AFP Thierry Dahan, le médiateur des relations commerciales agricoles.
- Appel à la solidarité -
D'où un risque de forte hausse des prix, alors que l'inflation alimentaire, à 12% sur un an en octobre selon l'Insee, est déjà "à un niveau rarement vu en France", observe Yannick Fialip, président de la commission économique du premier syndicat agricole, la FNSEA.
Dilemme cornélien: sans augmentation importante, producteurs et industriels pourraient "arrêter de produire", voire même être en faillite selon lui. Mais d'un autre côté, ce sont les consommateurs en bout de chaîne qui souffriront en cas de forte hausse des prix.
L'Inspection générale des Finances (IGF) a récemment estimé que ni les industriels, ni les supermarchés n'avaient tenté de profiter de la période pour gonfler leurs marges en 2022. Leur marge de manoeuvre est donc assez réduite.
Et dans un contexte où les clients sont très attentifs à leur ticket de caisse, les supermarchés risquent de rechigner à accorder des hausses de tarifs qui pourraient les rendre moins compétitifs par rapport à la concurrence.
"Nous n'avons pas le choix: sans solidarité, c'est tout l'édifice qui s'effondre", a plaidé Jean-Philippe André, de l'Ania, qui représente l'industrie agro-alimentaire.
"Tout le monde va devoir prendre une part de l'effort, à part naturellement les agriculteurs, qui sont protégés par Egalim 2", observe en écho Jacques Creyssel. Mais il ajoute que "ceux qui vont devoir faire les plus gros efforts sont les acteurs avec les plus grosses marges, les gros industriels internationaux".
W.Nelson--AT