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Aux temples d'Angkor, la "peur" du conflit avec la Thaïlande fait chuter la fréquentation
Bordées de statues majestueuses, les allées du temple d'Angkor Wat, fierté du Cambodge, sont inhabituellement clairsemées à cette période de l'année. Le conflit à la frontière avec la Thaïlande, à moins de deux heures de route, fait "peur" à certains touristes.
Bun Ratana court après les clients autour des vestiges centenaires de l'empire khmer, lentement grignotés par la végétation. Depuis plusieurs jours, ce guide a de plus en plus de mal à vendre ses services.
"Mes revenus ont beaucoup baissé", raconte-t-il à l'AFP alors que les fêtes de fin d'année marquent traditionnellement la saison haute.
Il dit n'avoir gagné que 150 dollars depuis le début du mois -- loin des 800 empochés en décembre l'an dernier -- à cause des affrontements frontaliers avec le voisin thaïlandais, qui ont fait une quarantaine de morts et des centaines de milliers de déplacés.
"Certains touristes ont peur, mais on ne craint rien ici à Siem Reap", assure le guide après avoir récemment déploré une dizaine d'annulations.
Garé devant Angkor Wat, le plus célèbre temple du site archéologique classé à l'Unesco, le chauffeur de tuk-tuk Nov Mao affirme de son côté avoir perdu la moitié de sa clientèle depuis la reprise des combats, le 7 décembre.
Avec un nombre record de 6,7 millions de visiteurs internationaux l'an passé, le Cambodge dépend fortement du tourisme, qui représente près de 10% de son PIB.
Les ventes de billets pour le site d'Angkor, de loin la première attraction du pays, ont chuté de près de 20% en moyenne entre juin et novembre par rapport à la même période de 2024, selon les données de l'opérateur Angkor Enterprise.
Les chiffres confortent l'impression visuelle sur place, où Run Kea, vendeuse de vêtements, a le sentiment que les touristes, aussi bien étrangers que locaux, ont "disparu".
"Je pense qu'ils ont peur. C'est aussi mon cas", témoigne la quadragénaire.
- Minibus à l'arrêt -
A un peu plus de 400 kilomètres de là, à Bangkok, les minibus proposant habituellement le trajet de 6 heures jusqu'à Angkor sont au garage depuis que le Cambodge a suspendu les passages frontaliers samedi dernier.
Prasit Chankliang, propriétaire de l'agence thaïlandaise Lampoo Ocean Travel, ne sait pas quoi dire aux clients qui souhaitent se rendre dans le pays voisin par la route, une option plus économique que l'avion.
"On peut seulement leur répondre qu'ils ne peuvent pas y aller", explique-t-il. "On ne sait pas du tout quand les voyages pourront reprendre".
Les affrontements meurtriers entre la Thaïlande et le Cambodge, qui se disputent des morceaux de territoire le long de leur frontière, n'ont pas complètement mis le tourisme à l'arrêt.
Dorothy, une Américaine, savait à quoi s'attendre au niveau logistique et n'était "pas inquiète" à l'idée de se rendre à Angkor malgré la proximité relative des combats.
"On est très heureux d'être venus et on se sent en sécurité pour l'instant", confirme l'Allemande Kay Florek, arrivée à Siem Reap avec sa famille après avoir pourtant eu vent de tirs d'artillerie à moins de deux heures de là.
"C'est surtout à la frontière que c'est dangereux", estime Elliot, un Canadien de 35 ans, depuis la célèbre rue des routards de Bangkok, Khao San Road. "On ne ressent aucune menace ici".
L'impact du conflit se fait davantage sentir auprès des commerçants, qui espèrent une sortie de crise rapide.
"Plus vite la guerre prendra fin et plus vite les touristes reviendront", avance Thim Sereyvudh, en charge du tourisme dans la province de Siem Reap. "Même si elle ne s'arrête pas aujourd'hui, j'espère qu'on pourra savoir très bientôt dans quelle direction les choses vont évoluer".
R.Chavez--AT