-
Bethléem s'illumine et retrouve un peu de joie à l'approche de Noël
-
Hinaupoko Devèze, Miss Tahiti, élue Miss France 2026
-
Foot: Liverpool accroché à Leeds (3-3) et sonné par les propos de Salah
-
Espagne: le Barça garde la main, Bilbao fait plier l'Atlético avant de défier le PSG
-
Ligue 1: le PSG reprend des couleurs et reste au contact de Lens
-
Ligue 1: Lens garde la tête devant Paris, Strasbourg n'avance plus
-
Ski alpin: Robinson de nouveau impériale en géant à Mont-Tremblant, Direz 5e
-
Angleterre: Arsenal lâche du lest, Liverpool gâche tout
-
Champions Cup: débuts tonitruants pour l'UBB et La Rochelle
-
Amende au réseau social X: pour Musk, "l'UE devrait être abolie"
-
Mondial-2026: le soleil se lèvera à l'Est pour les Bleus
-
Ligue 1: Haise (Nice) en appelle à l'"union sacrée" avant la réception d'Angers
-
Echanges entre Ukrainiens et Américains en Floride, la Russie poursuit ses bombardements
-
L1: Lens verrouille sa première place à Nantes
-
Mondial-2026: La France jouera ses trois premiers matches à New York, Philadelphie et Boston
-
Champions Cup: l'UBB démarre fort en renversant les Bulls
-
Angleterre: Arsenal battu, le suspense pour le titre relancé
-
Allemagne: le Bayern en démonstration à Stuttgart, triplé pour Kane
-
Hong Kong se rend aux urnes après un incendie meurtrier
-
Au Nigeria, la peur des rapts distend les liens familiaux
-
F1: Verstappen, en pole à Abou Dhabi, accentue la pression pour le titre
-
De nouvelles pluies torrentielles menacent Sumatra, où la famine guette, et arrosent le Sri Lanka
-
La Russie poursuit ses frappes, Ukrainiens et Américains en discussions en Floride
-
Foot: Aston Villa inflige à Arsenal (2-1) sa deuxième défaite de la saison
-
Merz appelle l'Autorité palestinienne à des réformes, peu avant sa première visite en Israël
-
Un salon de thé bombardé en Birmanie: 18 personnes tuées, selon des témoins
-
Incarner Oum Kalthoum, le défi d'un biopic sur la légendaire chanteuse égyptienne
-
Hong Kong: convocation des représentants des médias internationaux
-
Finale du Grand Prix: une chute et de l'argent pour Cizeron et Fournier Beaudry
-
Inondations en Indonésie: craintes de famine, le bilan dépasse les 900 morts
-
Le ministre du Commerce Serge Papin déchargé des dossiers liés à Auchan
-
L'ancien patron de France Télécom Didier Lombard privé de sa Légion d'honneur
-
Nouvel affrontement entre l'Afghanistan et le Pakistan: cinq morts, dont quatre civils
-
JO-2026: le relais de la flamme a débuté à Rome
-
"Une terre sans lois": en Cisjordanie, des Bédouins fuient le harcèlement de colons
-
Automobile: l'UE va-t-elle assouplir le passage au tout-électrique en 2035?
-
A Arica, dans le nord du Chili, insécurité et migration dominent avant le second tour
-
L'art-thérapie comme alternative à "la machine psychiatrique industrielle"
-
F1: Ferrari et Hamilton, un mariage ambitieux qui a viré à la grande déception
-
Nouvel affrontement entre l'Afghanistan et le Pakistan: au moins quatre civils tués
-
Mondial-2026: groupe "difficile" pour le Brésil, dit Ancelotti
-
Natation: Marchand explore de nouvelles disciplines à l'US Open
-
NBA: Boston domine des Lakers amoindris, Détroit et OKC solides
-
Ligue 1: Une occasion de sortir de l'ombre pour Safonov au PSG ?
-
Foot: Messi et Miami face à Müller et Vancouver pour un premier titre en MLS
-
De nouvelles pluies torrentielles menacent le Sri Lanka et l'Indonésie, où la faim guette
-
Ukrainiens et Américains poursuivent leurs discussions en Floride
-
Merz en Israël pour renforcer la relation "particulière" avec Berlin
-
Nigel Farage lance son parti anti-immigration Reform UK à la conquête de l'Ecosse
-
Miss France 2026: à Amiens, 30 prétendantes pour une couronne
Octobre rose: les cancers du sein liés au travail, un angle mort de la prévention en France
Certains cancers du sein sont-ils dus au travail ? En France, où une agence sanitaire planche sur le sujet, seules quelques femmes ont réussi à faire reconnaître l'origine professionnelle de leur maladie, un angle mort des politiques publiques, estiment des spécialistes.
Alors qu'a débuté l'opération annuelle Octobre rose dédiée au dépistage, les pouvoirs publics "ne s'intéressent pas assez aux conséquences du travail chez les femmes", a estimé Jean-Luc Rué, responsable santé sécurité CFDT Grand Est, syndicat très actif sur le sujet.
Plus meurtrier des cancers chez la femme en France avec 12.000 morts par an, le cancer du sein est une maladie dont on n'a pas fini d'explorer les facteurs de risques: le travail de nuit a été jugé "probablement cancérogène" en 2007 par le Centre international de recherche sur le cancer, agence de l'OMS qui a aussi classé "cancérogènes avérés" les rayons X et Gamma.
Travailler de nuit plus de deux nuits par semaine pendant plus de 10 ans multiplie le risque par trois, a dit l'Institut national de la santé et de la recherche médicale en 2018.
L'exposition à certains produits chimiques pourrait aussi influer.
Or les "conséquences du travail pouvant engendrer un sur-risque" sont "très rarement" évoquées par les politiques publiques, alors qu'"en éliminant ces éléments, on pourrait réduire le nombre de pathologies", a déploré récemment M. Rué devant l'Association des journalistes de l'information sociale (Ajis).
Les campagnes de prévention sanitaires prônent de "ne plus fumer, ne plus boire, bouger plus, manger mieux", ce qui permettrait d'éviter 40% des cancers, mais "ignorent tout autre facteur de risque dont la genèse serait collective", a avancé la sociologue Anne Marchand dans "Mourir de son travail aujourd'hui, un fléau évitable" (éditions de L'Atelier).
Pour le corps médical, identifier et prévenir les risques professionnels n'est pas davantage une priorité, a constaté la chercheuse en accompagnant quelque 200 salariés et retraités atteints de cancers broncho-pulmonaires dans leurs démarches de reconnaissance.
- Manque d'études -
"Peu de médecins interrogent les personnes sur leur activité professionnelle. Certains vont demander: +Vous faites quoi comme métier+ et s'en tenir là", a-t-elle dit à l'AFP. "Mais ils ne vont pas dire: +Vous avez travaillé dans quoi ?+ Or les cancers surviennent 20, 30 ou 40 ans après les expositions".
Une maladie est dite "professionnelle" lorsqu'elle est la conséquence de l'exposition habituelle d'un travailleur à un risque physique, chimique ou biologique et si elle figure dans l'un des tableaux du régime général ou agricole de la Sécurité sociale, issus de la négociation entre syndicats et patronat.
Quand il n'existe pas de tableau, comme pour le cancer du sein, des médecins étudient le dossier et se prononcent sur le lien entre le travail et la pathologie, dans un comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles (CRRMP). La femme doit alors prouver un "lien direct et essentiel" entre son cancer et son activité.
Jusqu'ici, très peu de femmes ont obtenu cette reconnaissance ouvrant droit à une indemnisation. La première, en 2023, était une infirmière mosellane exposée à des rayons et travaillant de nuit à l'hôpital pendant 28 ans.
"La difficulté, c'est qu'on manque d'études sur l'impact du travail chez les femmes, alors qu'un travailleur sur deux est une travailleuse", a pointé M. Rué, membre de la commission fixant les critères de reconnaissance des maladies professionnelles (CS4).
Les études "sont majoritairement faites sur une population masculine, sans variations hormonales, alors que la masse adipeuse et les hormones font varier la réaction aux expositions et toxiques", a expliqué Mme Marchand.
Pour sortir de l'impasse, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), dont les expertises alimentent la négociation entre partenaires sociaux, analyse les métiers et expositions pouvant engendrer un sur-risque de cancer du sein.
"Nous travaillons sur plusieurs facteurs: le travail de nuit, certains produits chimiques, qui restent à déterminer, les rayonnements ionisants", a expliqué Henri Bastos, directeur scientifique santé et travail à l'Anses.
Conclusions attendues au plus tôt fin 2026.
S.Jackson--AT