-
Turquie: le simit, vedette des rues et marqueur de la flambée des prix
-
La Centrafrique aux urnes, Touadéra sur la voie d'un troisième mandat
-
Brigitte Bardot en cinq rôles
-
Brigitte Bardot, une longue proximité avec l'extrême droite
-
Brigitte Bardot, la passionaria des animaux
-
Les Birmans ont voté pour des élections contestées
-
Et B.B. créa le style
-
Voile: Comanche remporte la Sydney-Hobart pour la 5e fois
-
Brigitte Bardot, portrait d'une affranchie
-
La fin d'un mythe: Brigitte Bardot est décédée
-
Plop ! Au Vietnam, la mode du pickleball rend les riverains fous
-
Cryptomonnaies: quand le pari sur bitcoin se retourne contre des entreprises
-
NBA: retour gagnant d'Antetokounmpo, les Spurs battus malgré "Wemby"
-
En Irak, de l'argile sur les dunes pour combattre les tempêtes de sable
-
Présidentielle en Guinée: début du scrutin, le chef de la junte favori
-
Du charbon à la biomasse, la lente et laborieuse mue de la centrale de Gardanne
-
Birmanie: la leçon de "démocratie" du chef de la junte
-
Centrafrique: Touadéra sur la voie d'un 3e mandat dans un pays toujours fragile
-
Zelensky en Floride pour plaider la cause de l'Ukraine auprès de Trump
-
Le Kosovo vote pour tenter de sortir d'un an de blocage politique
-
Présidentielle en Guinée: le chef de la junte vers un sacre dans les urnes
-
Les Ivoiriens ont voté aux législatives, faible participation
-
Birmanie: les élections de la junte débutent après cinq ans de guerre civile
-
CAN-2025: le Nigeria en huitièmes après sa victoire sur la Tunisie
-
Top 14: pas de cadeaux pour les visiteurs lors du "boxing day" du rugby
-
Zelensky soutenu par les Européens et le Canada avant sa rencontre avec Trump
-
Législatives en Côte d'Ivoire: fermeture des bureaux de vote après une journée de faible affluence à Abidjan
-
Angleterre: Arsenal reste sur le trône, Villa renverse Chelsea qui dévisse
-
Zelensky au Canada avant sa rencontre avec Trump, la Russie bombarde Kiev
-
Yémen: la coalition menée par Ryad met en garde les séparatistes
-
Les frappes américaines au Nigeria ont visé des jihadistes de l'EI et du Lakurawa
-
Des "échauffourées maîtrisées" pendant les législatives en Côte d’Ivoire
-
Livrets d'épargne: les contrôles automatiques anti-doublon repoussés à 2027
-
Nigeria: divergences entre Washington et Abuja sur le déroulement des frappes américaines
-
La Thaïlande et le Cambodge concluent une trêve
-
La Thaïlande et le Cambodge concluent une trêve dans leur conflit
-
Yémen: l'Arabie saoudite met en garde les séparatistes et les appelle à se retirer
-
La Russie frappe la ville de Kiev à la veille d'une rencontre Zelensky-Trump
-
Contrôle de colis Shein: 25% des produits hors textile non conformes, selon les Douanes
-
Trophée Jules-Verne: Coville (Sodebo) en avance à Bonne-Espérance
-
Les Ivoiriens aux urnes pour les élections législatives
-
Kiev subit une attaque de drones et de missiles à la veille d'une rencontre Zelensky-Trump
-
La Thaïlande et le Cambodge concluent une trêve dans leur conflit frontalier
-
Dermatose: des agriculteurs bloquent encore quelques routes en Occitanie
-
Ukraine: de fortes explosions entendues à Kiev (journaliste AFP)
-
A Paris, 15.000 jeunes attendus à l'appel de la discrète communauté de Taizé
-
La loi spéciale, qui pallie l'absence de budget, promulguée au Journal officiel
-
NBA: le Jazz fait chuter Detroit, Chicago sur sa lancée
-
La Thaïlande et le Cambodge conviennent d'un cessez-le-feu immédiat
-
Israël reconnaît le Somaliland comme un "Etat souverain" et indigne Mogadiscio
L'UE lance un dernier sprint pour réformer ses règles budgétaires
Les eurodéputés doivent approuver mercredi l'ouverture de négociations au pas de charge avec les Etats membres pour boucler avant les élections de juin la réforme des règles budgétaires de l'UE, brocardée par certains comme un texte d'austérité.
Les ministres des Finances des Vingt-Sept ont accouché au forceps d'une position commune sur cette réforme censée garantir le redressement des finances publiques sans compromettre les investissements du continent dans la transition verte ou la défense, après l'invasion de l'Ukraine.
Les pays endettés du sud de l'Europe, à l'instar de la France, insistaient sur des flexibilités supplémentaires, tandis que les pays dits "frugaux" du nord de l'Europe, derrière l'Allemagne, réclamaient plus de rigueur.
Le fragile compromis, finalement décroché après plus de deux ans de débats, devrait laisser peu de place aux propositions des eurodéputés.
Ces derniers, réunis en plénières à Strasbourg, débattent en fin de matinée avant d'adopter lors d'un vote à la mi-journée leur propre position, déjà approuvée à une large majorité en commission début décembre.
Leur feu vert ne fait aucun doute mais la discussion permettra à des élus minoritaires de dénoncer le retour de l'austérité après trois années de suspension des règles budgétaires européennes face à la crise du Covid et aux conséquences économiques de la guerre en Ukraine.
Dans la foulée, la première réunion de négociation se tiendra le soir même avec les représentants des Etats, dans l'objectif d'arriver à un accord politique des colégislateurs en février pour finaliser le processus législatif avant les élections européennes prévues début juin et une entrée en vigueur dès 2025.
- "Triple suicide" -
L'eurodéputé écologiste Philippe Lamberts est vent debout contre le projet que ce soit dans la version des Etats membres ou celle du Parlement. L'application des nouvelles règles entraînera "un triple suicide" à la fois "économique, environnemental et politique", estime-t-il.
Pour l'élu belge, le texte "privera le continent des investissements nécessaires dans la compétition économique face aux Etats-Unis et à la Chine", tout en empêchant de lutter efficacement contre le dérèglement climatique.
Il redoute que les coupes budgétaires dans la santé ou l'éducation alimentent la poussée de l'extrême droite qui a déjà le vent en poupe alors que l'UE, moins endettée que les Etats-Unis ou le Japon, aurait selon lui intérêt à emprunter davantage.
La réforme est cependant défendue par une majorité au sein des principaux partis: conservateurs du PPE, sociaux-démocrates et libéraux de Renew.
Il s'agit de moderniser le Pacte de stabilité, un "corset budgétaire" créé à la fin des années 1990 qui limite pour chaque pays le déficit des administrations publiques à 3% du PIB et la dette à 60%.
Tout en confirmant ces seuils emblématiques, elle doit rendre plus flexible l'ajustement réclamé aux pays de l'UE en cas de déficits excessifs.
Concrètement, la réforme prévoit que les Etats présentent leur propre trajectoire d'ajustement afin d'assurer la soutenabilité de leur dette, leur laissant plus de temps s'ils engagent des réformes et des investissements.
Le pilotage porterait sur l'évolution des dépenses, un indicateur jugé plus pertinent que les déficits qui peuvent fluctuer selon le niveau de croissance.
Mais l'Allemagne et ses alliés "frugaux" ont obtenu de durcir le texte en imposant un effort minimum chiffré de réduction de la dette et des déficits pour tous les pays de l'UE, malgré les réticences de la France et de l'Italie.
La Confédération européenne des syndicats a dénoncé "une proposition fondamentalement mauvaise qui pousserait l'économie européenne vers une nouvelle récession".
Le Parlement a adopté une position moins dure et souhaite retirer du calcul des déficits certains investissements cofinancés avec des fonds européens. L'eurodéputée sociale-démocrate Margarida Marques, qui a négocié ce compromis, affirme qu'il comporte "une forte signature progressiste".
Pour Andreas Eisl, chercheur à l'Institut Jacques Delors, la réforme représente "un pas dans la bonne direction" et est largement préférable au statu quo. Mais "elle ne fournira pas l'espace budgétaire pour les investissements nécessaires aux objectifs climatiques de l'UE".
Dans une note récente, il plaide ainsi pour la mise en place d'un nouvel emprunt commun européen à l'instar du plan de relance historique de 800 milliards d'euros adopté en 2020, une idée catégoriquement rejetée par les "frugaux".
D.Johnson--AT