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La Belgique entre en campagne, la fragile coalition De Croo joue son avenir
A un an des élections parlementaires en Belgique, la campagne est déjà lancée et l'avenir de la coalition de sept partis dirigée par le libéral Alexander De Croo fait déjà l'objet de toutes les spéculations, dans un pays réputé ingouvernable.
La configuration d'un nord néerlandophone bien ancré à droite et d'un sud francophone au coeur de plus en plus à gauche laisse déjà augurer de nouvelles discussions interminables pour former un gouvernement.
Comme pour sonner le top départ de la course qui s'achèvera par le vote du 9 juin 2024, un sondage a offert le week-end dernier une photographie toute fraîche du rapport de forces.
Fait marquant, ce "grand baromètre" de l'opinion, réalisé sur un échantillon de 2.600 électeurs, a conduit la formation du Premier ministre De Croo à convoquer une réunion de crise.
Ce parti, l'Open VLD (libéraux flamands), voit fondre --de douze à six-- son nombre de sièges de députés, avec 8,3% des intentions de vote en Flandre, la région la plus peuplée du pays, là où les conservateurs de l'Alliance néo-flamande (N-VA) et l'extrême droite (le parti anti-immigration Vlaams Belang) pèsent chacun autour de 22%.
De manière générale, les partis dits de gouvernement s'affaiblissent, à l'exception du Parti socialiste francophone, indétrônable champion en Wallonie. Et de son pendant flamand Vooruit, troisième dans sa région à près de 17%.
"Je ne voudrais pas être dans les chaussures d'Alexander De Croo", commente à l'AFP Nathalie Brack, professeur de sciences politiques à l'Université libre de Bruxelles.
Depuis son entrée en fonctions en octobre 2020, à la tête d'une coalition associant aussi chrétiens-démocrates flamands, socialistes et écologistes, le libéral flamand a affronté une succession de crises, de la pandémie à la guerre en Ukraine et ses conséquences sur les prix de l'énergie et le pouvoir d'achat.
- Simplifier les institutions -
Et de fait, les premiers à bénéficier de ce contexte sont les partis protestataires, relève Mme Brack: le Vlaams Belang (VB) au nord et les communistes du Parti du travail de Belgique (PTB) crédités de 19% au sud, "où il n'y a pas de parti de droite radicale".
"Même si les indicateurs économiques ne le confirment pas, il y a cette idée en Belgique que les gens s'appauvrissent et que les politiciens ne font rien contre cela. Ces deux partis jouent là-dessus", souligne l'experte.
"De Croo, lui, veut jouer la carte du dirigeant responsable qui a tenu bon, mais ça ne séduit pas".
Le même sondage montre que 76% des Belges ne souhaitent pas voir l'actuelle coalition reconduite même si les résultats électoraux le permettent.
Une autre option serait de bâtir un attelage autour du PS et de la N-VA, actuel premier parti d'opposition. Un mariage jugé contre nature politiquement, déjà tenté par le passé, sans succès.
En 2010-2011, la Belgique avait vécu 541 jours sans gouvernement en exercice. Un record absolu dont le pays n'était pas si loin quand le gouvernement De Croo a enfin vu le jour (493 jours après les élections de mai 2019).
Pour les politologues, associer PS et N-VA, les deux poids lourds du sud et du nord, ouvrirait la voie à des débats institutionnels longs et complexes, sans forcément de compromis à la clé.
Le puissant parti flamand plaide pour une régionalisation des compétences. Mais d'autres formations jugent surtout urgent de réduire les niveaux de décision et le coût pour les finances publiques d'une Belgique "suradministrée".
"Une large part de la société a pris conscience, durant le Covid, de la complexité de nos institutions et aimerait des simplifications", a fait valoir dans le quotidien Le Soir Caroline Sägesser, du Centre de recherche et d'information socio-politiques (Crisp).
Si Alexander De Croo n'est pas en mesure d'être reconduit comme il le souhaite dans un an, le chef du PS francophone Paul Magnette, conégociateur de l'accord de gouvernement en 2020, est déjà candidat pour lui succéder.
En attendant, le Premier ministre veut prouver qu'il peut encore mener à bien de grandes réformes, ce dont la N-VA l'accuse d'être incapable. Il a convié ses partenaires de majorité pour un week-end entier de travail, samedi et dimanche, sur une réforme de la fiscalité.
A.O.Scott--AT