-
Allemagne: trois hommes jugés pour espionnage au profit de Moscou
-
Cuba: un ancien ministre condamné à perpétuité, notamment pour espionnage
-
L'émission de Jimmy Kimmel, critique de Trump, reconduite après une vive polémique
-
Japon : au moins 30 blessés après un fort séisme et un tsunami
-
Feu vert de Trump à l'exportation de puces Nvidia vers la Chine
-
Mondial de hand: un de chute pour les Bleues, qui retrouveront le Danemark en quarts
-
Wall Street marque le pas avant la Fed
-
Nobel: la famille de Machado et des chefs d'État à Oslo pour célébrer la lauréate
-
Trump annonce 12 milliards de dollars d'aide pour les agriculteurs américains, frappés par ses droits de douane
-
Budget de la Sécu: à la veille du vote, le gouvernement multiplie les mains tendues
-
La Croatie commande 18 canons Caesar à la France et va moderniser ses Rafale
-
Bronchiolite: une quinzaine de bébés transférés d'Ile-de-France dans d'autres régions
-
Arte reconduit à sa tête Bruno Patino pour cinq ans
-
Nigeria: une centaine d'écoliers libérés après leur kidnapping
-
Décès de Sala: après les plaidoiries, décision le 30 mars pour Cardiff City et le FC Nantes
-
Budget Sécu: le gouvernement a déposé un amendement portant la hausse des dépenses d'assurance maladie de 2 à 3%
-
Un an après la chute d'Assad, le président Chareh s'engage à promouvoir la "coexistence" et la justice
-
Plusieurs pays européens dont la France appellent Bruxelles à "renforcer" la mobilisation contre Shein et consorts
-
Nigeria: 100 écoliers libérés après leur kidnapping, 165 toujours aux mains de leurs ravisseurs
-
Le service de renseignement allemand alerte sur la menace russe avant les élections régionales de 2026
-
Japon : un fort séisme entraîne des vagues de tsunami
-
Ligue 1: le Paris FC s'agrandit, nouvelle étape de ses ambitions
-
Les accords d'entreprise sur la canicule encore trop rares, alerte une étude
-
Découverte de l'épave d'un bateau antique dans la rade d'Alexandrie
-
Brigitte Macron qualifie de "sale connes" des militantes qui ont interrompu un spectacle d'Ary Abittan
-
Une vague déferle dans une piscine naturelle aux Canaries : quatre morts
-
La Bourse de Paris atone avant la Fed
-
Bourses européennes: Paris et Francfort terminent stables, Londres en léger repli
-
Paramount Skydance surenchérit sur Warner Bros Discovery pour écarter Netflix
-
Genevard appelle au "réveil" face à "la guerre agricole" qui "se prépare"
-
Grèce: des agriculteurs en colère bloquent les aéroports en Crète
-
Japon : un fort séisme entraîne une alerte au tsunami
-
Ligue des champions: l'OM n'a plus le droit à l'erreur, le PSG sur sa lancée
-
Mamdani va quitter son modeste logement pour la résidence officielle du maire de New York
-
Wall Street ouvre sans direction claire, les yeux rivés sur la Fed
-
Décès de Sala: Cardiff City et le FC Nantes devant le tribunal de commerce
-
"Une bataille après l'autre" domine les nominations aux Golden Globes
-
Gaza: selon MSF, les conditions pour les soignants restent très difficiles malgré la trêve
-
Ligue des champions: entre Liverpool et Salah, la "guerre civile"
-
L'UE autorise le rachat par Mars du groupe Kellanova (chips Pringles, produits Kellogg's)
-
Infrastructures de données: IBM va racheter Confluent 11 milliards de dollars
-
Côte d'Ivoire: Ouattara démarre son 4e mandat en promettant la "transmission générationnelle"
-
Des dizaines de milliers de Syriens célèbrent l'anniversaire de la chute d'Assad
-
Grèce: heurts entre agriculteurs en colère et policiers en Crète
-
A Francfort, la célèbre sculpture de l'euro sauvée de la disparition
-
Sans surprise, Tondelier représentera les Ecologistes à la primaire de la gauche
-
Au Louvre, un préavis de "grève reconductible" des personnels pour lundi prochain
-
Face à "la guerre agricole", Genevard appelle à un "grand réveil alimentaire"
-
Publicité sur Facebook/Instagram: Meta prend des engagements pour satisfaire l'UE
-
Souveraineté alimentaire : "la guerre agricole se prépare", affirme la ministre Annie Genevard
Turquie, 4h17: un an après le séisme, le chagrin intact, la colère aussi
Le visage tendu, un portrait de leur enfant ou de leur parent disparu serré dans les bras, les proches des victimes se sont recueillis par milliers mardi matin dans les ruines du pire séisme de la Turquie contemporaine.
A 4H17 (01H47 GMT), l'heure de la première secousse du séisme qui a fait plus de 53.500 morts dans le Sud et le Sud-Est de la Turquie le 6 février 2023, les familles et les amis des disparus se sont rassemblés dans le centre-ville d'Antakya, l'ancienne Antioche millénaire dévastée à 90%.
Effondrés, noyés de larmes ou figés dans la douleur de ces 65 secondes qu'ils revivent depuis un an jusqu'à la nausée, ils sont serrés les uns contre les autres en silence autour de braseros improvisés, avec en main une branche de laurier symbolisant Antakya.
- Photos et bougies -
Au sol, les proches ont disposé entre les bougies les photos des dizaines d'habitants de la résidence Rana, effondrée comme des milliers d'autres en quelques secondes sous la violence du choc.
"Je n'ai pas l'impression que c'était il y a un an, pour moi c'était hier", confie Eda Boz, 44 ans, contrainte de se réfugier dans la capitale Ankara et revenue spécialement pour les commémorations. "Dans cet immeuble vivaient mes amis d'enfance, des camarades d'école. On se connaissait tous", regrette-t-elle les larmes aux yeux en se jurant "de revenir à Hatay", la province dont Antakya est la capitale.
Un bref moment de tension a d'ailleurs opposé les familles désireuses de se recueillir devant la résidence aux forces de police qui voulaient les empêcher d'accéder au site, avant de se résoudre à les laisser passer, a constaté l'AFP.
Un peu plus tard, le ministre de la Santé Farhettin Koca qui voulait prendre la parole a été renvoyé par la foule sous les huées: la population d'Hatay, favorable à l'opposition, n'a pas pardonné l'abandon dans lequel elle a été laissée dans les premiers jours de la catastrophe et depuis.
Mais l'opposition n'a pas été mieux traitée: le maire CHP (social-démocrate) d'Antakya, Lutfu Savas, a été accueilli par des hurlements et aux cris de "Démission!".
- Tentes vendues-
Au même moment, un rassemblement identique se déroulait un peu plus au nord dans le centre de Kahramanmaras, ville située à une cinquantaine de km de l'épicentre du séisme: "65 secondes qui ont valu une éternité", a résumé dans un message sur le réseau social X l'Afad, l'agence de secours turque accusée d'avoir tardé à venir en aide aux sinistrés - et même d'avoir vendu des tentes qui leur étaient destinées.
Le président Recep Tayyip Erdogan, attendu mardi à Kahramanmaras, un fief de son parti, l'AKP, a également posté mardi matin un message sur X à l'heure de la secousse: "De tels désastres et de telles souffrances sont des tournants où la force de l'unité, de la solidarité et de la fraternité des nations est mise à l'épreuve".
"Nous poursuivrons notre travail jusqu'à ce que nos villes soient reconstruites et que le dernier citoyen dont la maison a été détruite ou rendue inutilisable soit amené dans un foyer sûr" a-t-il promis malgré la défiance qui accompagne l'action du gouvernement depuis le drame.
A Antakya, Esat Gül, un étudiant de 19 ans, n'y croit guère.
"Un an a passé, la ville est toujours en ruine", lâche-t-il. "Je n’ai plus beaucoup d'espoir dans l'avenir. Beaucoup de jeunes de mon âge cherchent à quitter le pays", ajoute-t-il en jetant une rose dans le fleuve Oronte qui traverse la ville.
J.Gomez--AT