-
Mondial-2026: l'effervescence monte pour le tirage au sort, avec Trump en guest-star
-
Shein sera-t-il suspendu en France ? Décision le 19 décembre
-
Les boycotts jettent une ombre sur l'Eurovision 2026
-
Trump présente une vision résolument nationaliste pour l'Amérique dans le monde
-
Wall Street évolue en hausse, satisfaite de l'inflation américaine pour septembre
-
Egyptologie: une découverte exceptionnelle dans la nécropole de Tanis
-
Finale du Grand Prix: Chiba en tête après le libre, devant Liu
-
Wall Street ouvre en hausse, attend l'inflation américaine pour septembre
-
La pluie de retour au Sri Lanka et en Indonésie, déjà ravagés par les intempéries
-
Netflix en passe de racheter Warner Bros Discovery pour créer un géant du divertissement
-
Retraites et travail: la conférence sociale percutée par le débat budgétaire
-
Netflix va racheter Warner Bros Discovery pour près de 83 milliards de dollars
-
De fortes vagues attendues dans l'ouest, trois départements en vigilance orange samedi
-
Zone euro: la croissance révisée à la hausse à 0,3% au 3e trimestre, selon Eurostat
-
Conflit dans l'est de la RDC: accord signé, mise en oeuvre complexe
-
Tanzanie: l'ONU alerte sur l'"intensification de la répression"
-
Le Liban appelle l'Onu à faire pression sur Israël pour le respect du cessez-le-feu
-
JO-2026: "Que ces Jeux arrêtent les agressions et la barbarie", espère le président italien
-
Réchauffement climatique: face au déni, le chef du Giec appelle à être "très clair" sur le rôle de l'homme
-
Les vaccins anti-Covid à ARN messager ne causent aucune hausse de la mortalité, selon une étude
-
L'UE inflige une amende de 120 millions d'euros à X
-
Les prix alimentaires en baisse, reflet de l'abondance agricole mondiale
-
Erasmus, le sorcier du rugby sud-africain, prolongé jusqu'en 2031
-
Retraites et travail: la conférence sociale entre dans le vif du sujet
-
Rugby: Rassie Erasmus prolongé à la tête des Springboks jusqu'en 2031
-
Inde: ces femmes du Rajasthan qui font passer des villages de l'ombre à la lumière
-
Quatre morts dans une nouvelle frappe américaine dans le Pacifique
-
Quatre morts dans un nouvelle frappe américaine dans le Pacifique
-
F1: Un an après son éviction d'Alpine, Esteban Ocon "très content" chez Haas
-
En RDC, des quartiers submergés par les eaux "acides" de l'industrie minière
-
Budget de la sécu: "pas d'autre horizon" que de le voter, dit le gouvernement
-
Netflix en "négociations exclusives" pour racheter Warner Bros Discovery
-
MaPrimeRénov': les conseillers en rénovation énergétique craignent pour leur avenir
-
Netflix en "négociations exclusives" pour racheter Warner Bros Discovery (médias)
-
Grippe aviaire: au zoo de Paris, la campagne de vaccination bat son plein
-
En Tanzanie, tourisme au ralenti après les massacres des élections
-
Les Game Awards, "cerise sur le gâteau" pour le créateur du jeu vidéo français "Clair Obscur"
-
Voile: l'Australien Ian Thorpe engagé avec le double vainqueur de la Sydney-Hobart
-
Au Zimbabwe, tournées à vélo et données satellites pour faciliter la coexistence avec les éléphants
-
F1: Isack Hadjar semble prêt pour le défi Red Bull
-
En Géorgie, les chiens errants entre adoration et danger sanitaire
-
Conférence Travail et Retraites: premiers débats sur fond de crise budgétaire
-
Budget: le gouvernement s'engage à ne pas augmenter les franchises médicales
-
Nouvelle frappe américaine dans le Pacifique en pleine polémique sur l'opération militaire de Trump
-
"Prime à l'accouchement": petite ville cherche mamans pour sauver sa maternité
-
NBA: Hachimura au buzzer, fin d'une incroyable série pour LeBron James
-
A défaut de Nobel, Trump donne son nom à un "Institut de la paix"
-
Bill Gates alerte sur un rebond "tragique" de la mortalité infantile en raison d'une baisse des aides
-
Mondial-2026: un tirage au sort grandiose avec Trump en guest-star
-
Shein et l'Etat se confrontent au tribunal sur la suspension de la plateforme
Jugée pour avoir empoisonné ses filles aux médicaments, la mère se dit "innocente"
Une femme de 53 ans accusée d'avoir empoisonné ses deux filles, dont l'une est décédée en 2019, en les assommant de médicaments, a de nouveau clamé son innocence lundi matin à l'ouverture de son procès devant la cour d'assises des Landes.
Maylis Daubon affirme, depuis sa mise en examen et son incarcération en janvier 2022, que l'aînée, Enea, morte à l'âge de 18 ans, s'est suicidée.
"Je suis terrorisée d'être ici, accusée de faits horribles pour une mère et pour une femme, rien au monde n'aurait pu me faire commettre ces actes", a déclaré celle qui comparaît aussi, jusqu'au 3 décembre à Mont-de-Marsan, pour avoir voulu faire assassiner son ex-mari, père des enfants, en soudoyant des codétenues à la maison d'arrêt de Pau.
"Je suis innocente (...), je suis dévastée du décès de mon enfant, c'est un chagrin abyssal", a-t-elle insisté.
Le 13 novembre 2019 vers midi, la mère appelle les secours, alertée par la cadette - Luan - d'une crise de convulsions de sa sœur Enea, au domicile familial de Dax. Le Samu la découvre dans son lit en état de mort respiratoire, la réanime mais elle succombe six jours plus tard à l'hôpital.
L'enquête sur les causes du décès, outre la présence d'un médicament surdosé, met au jour un conflit parental majeur. Depuis leur divorce en 2009, Maylis Daubon et Yannick Reverdy, ancien joueur international de handball, se déchiraient autour de leurs filles, coupées de toute relation avec leur père à partir de 2011.
"Pendant dix ans, je me suis battu un peu tout seul", a confié ce dernier à l'AFP. Un chien d'assistance, proposé aux victimes qui le souhaitent, était à ses côtés lundi matin sur le banc des parties civiles.
- "50 à 75 cachets" -
Les analyses du corps de la défunte ont révélé une prise massive - "l'équivalent de 50 à 75 cachets" - de Propranolol, un traitement qui ralentit le cœur.
Le rapport d'expertise fait aussi apparaître 22 molécules différentes et une "consommation régulière et importante" de cannabis. Les médecins légistes ont lié le décès à une "décompensation cardiorespiratoire aiguë d'origine toxique".
Les mois précédents, la défunte s'était vu prescrire quantité de neuroleptiques, anxiolytiques sédatifs, traitements contre les convulsions et antidépresseurs. Les enquêteurs estiment qu'elle a consulté près de 30 médecins au cours de sa jeune vie.
L'avocat de Yannick Reverdy, Me Victor Font, s'interroge sur cet enchevêtrement risqué d'ordonnances délivrées "sans coordination".
Pour le père, sa fille "n'avait pas de pathologie", sa mère en a "inventé" pour la mettre "sous emprise psychique, puis chimique".
Une psychologue de la Protection de l'enfance, intervenue en 2018 face à l'absentéisme scolaire anormal d'Enea, a évoqué un possible syndrome de Münchhausen par procuration.
Ce syndrome conduit un parent à exagérer ou provoquer des problèmes de santé sérieux chez son enfant, afin d'attirer l'attention ou la compassion. En août 2019, Maylis Daubon a répété à son entourage que sa fille était hospitalisée en soins palliatifs pour une leucémie et qu'elle préparait son enterrement.
- Münchhausen par procuration -
"Aucun expert psychiatre n'a, dans le cadre de l'instruction, posé clairement ce diagnostic", balaie l'un des avocats de la défense, Me Gérard Danglade.
La personnalité de la mère, décrite comme "menteuse et manipulatrice" par des témoins, sera au cœur des débats. Tantôt professeure à la Sorbonne, ingénieure nucléaire ou casque bleu à Sarajevo, elle manifeste "le besoin d'être sur le devant de la scène", selon l'accusation.
Lundi, Maylis Daubon a déclaré qu'elle était "conseillère en formation continue" avant son arrestation.
Elle devra s'expliquer sur les incohérences pointées dans ses déclarations sur le déroulé de la matinée du 13 novembre 2019, concernant notamment son emploi du temps et la disparition du portable d'Enea.
Si l'accusée maintient la thèse du suicide, la cadette a évoqué durant l'instruction les "projets d'avenir" qu'avait sa sœur - passer son permis de conduire ou être rescolarisée.
L'absentéisme scolaire de Luan a également éveillé les soupçons et des analyses ont révélé des traces de médicaments - codéine, anxiolytique sédatif, somnifère ou antidépresseur - dans ses cheveux, sans prescriptions médicales, conduisant à une nouvelle mise en examen de Maylis Daubon.
Sa deuxième fille n'a jamais voulu la mettre en cause: elle sera entendue comme témoin au procès.
E.Flores--AT