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"Il y avait des corps partout" sur le site du crash du Boeing d'Air India
"Il y avait des corps partout" sur le site du crash du Boeing 787 d'Air India, raconte vendredi Bharat Solanki. Avec d'autres habitants d'Ahmedabad, dans le nord-ouest de l'Inde, il s'est précipité la veille pour extraire des corps et des survivants des décombres.
"Nous avons sorti des corps, environ 25, puis la police est arrivée et nous a demandé de partir", témoigne vendredi auprès de l'AFP cet employé d'une station-service située à environ un kilomètre du quartier résidentiel où l'avion s'est écrasé.
Dans la résidence dans laquelle vivaient des médecins et étudiants travaillant dans un hôpital "c'était terrible", raconte encore sous le choc Bharat Solanki, 51 ans.
Cette vision le hante et lui fait presque oublier que certains résidents "étaient encore vivants".
Le crash de l'avion qui venait de décoller pour Londres de l'aéroport de la ville Ahmedabad avec 242 personnes à bord s'est produit à l'heure du déjeuner.
L'appareil, transformé en boule de feu, s'est écrasé dans un bruit assourdissant sur un quartier résidentiel.
Le Premier ministre Narendra Modi, s'est rendu sur le site du crash vendredi matin - et a parlé de "scène de dévastation", qualifiant ce crash de "tragédie inimaginable".
Des images le montrent en train d'observer un bâtiment de plusieurs étages noirci par la fumée, avec l'empennage de l'avion encastré dans le mur d'un immeuble.
Le bilan est jusqu'à présent d'au moins 265 morts dont une vingtaine dans les immeubles percutés avant de s'embraser.
Le ministre de l'Intérieur, Amit Shah, qui s'est exprimé jeudi soir depuis le site du crash a déclaré que l'avion contenait dans ses réservoirs 125.000 litres de carburant.
Avec une telle quantité, sous le choc, l'appareil s'est immédiatement embrasé.
- "Terrifiés" -
Sona Prakash, une habitante du quartier de Meghani Nagar, situé à moins d'un kilomètre du site du crash, raconte que la résidence des médecins "a été détruite" et "que beaucoup sont morts ou ont été blessés".
A Meghani Nagar, les habitants - pour la plupart des ouvriers - vivent au rythme des décollages et atterrissages des avions de l'aéroport international.
Il y a eu une "forte explosion", se souvient Vinod Bhai, 47 ans, "j'étais effrayé, je me demandais +que s'est-il passé? Une explosion de bombe?".
"Puis quand j'ai regardé, j'ai vu que c'était un avion. Il y avait de la fumée noire partout. Le ciel était noir. Il y avait tellement de fumée. Mes yeux brûlaient", témoigne cet ouvrier.
Patani, 35 ans, également ouvrier, a d'abord pensé à l'explosion d'une bombe avant de réaliser que "c'était un crash d'avion".
Il pense qu'il ne vivra plus jamais sereinement si près de l'aéroport, "il volait tellement bas".
Les trois enfants de Mme Prakash restent "terrifiés".
"Nous avons peur de rester dedans comme dehors mais que faire?", se demande-t-elle désespérée.
A.Ruiz--AT