-
Israël: émotion aux funérailles du Français tué dans l'attaque de Sydney
-
Dans son discours de Noël, Charles III en appelle à la "compassion" et la "réconciliation"
-
Cadeaux de Noël : près de 900.000 annonces déjà publiées sur les sites de revente en France
-
Thomas Legrand porte plainte après la divulgation d'une conversation privée avec l'ex-patronne de France Inter
-
Somalie: Premières élections à Mogadiscio en près de 60 ans, sous haute sécurité
-
Au Pakistan, un Noël toujours hanté par le souvenir d'un attentat meurtrier
-
"Notre vie renouvelée": un office de Noël ravive l'espoir des fidèles à Sumatra ravagée par les intempéries
-
La Russie a fait une "proposition" à la France sur le chercheur emprisonné Laurent Vinatier
-
Kim Jong Un visite un chantier de sous-marin à propulsion nucléaire, selon l'agence officielle
-
Turquie: "la démocratie a été profondément blessée" estime l'épouse du maire d'Istanbul
-
Des blocages d'agriculteurs toujours en place dans le Sud-Ouest
-
Noël: le pape dénonce les "blessures ouvertes" laissées par les guerres
-
Somalie: foule d'électeurs pour les premières élections à Mogadiscio en près de 60 ans, sous haute sécurité
-
L'homme politique Tarique Rahman arrivé au Bangladesh après 17 ans d'exil
-
Somalie: Mogadiscio tient ses premières élections locales en près de 60 ans, sous haute sécurité
-
Un mois après l'incendie de Hong Kong, culpabilité et chagrin pèsent sur les survivants
-
Des appels à la paix attendus pour la première bénédiction de Noël du pape
-
Présidentielle au Honduras: le conservateur Asfura, soutenu par Trump, déclaré vainqueur
-
Etat d'urgence à Los Angeles face au risque d'inondations pour Noël
-
CAN-2025: le Cameroun se rassure avec une victoire inaugurale face au Gabon
-
Au Vatican, Léon XIV célèbre sa première messe de Noël
-
Messe, sapins et huitres: à Carbonne, le réveillon sur l'autoroute des Ultras de l'A64
-
De la "Paypal mafia" à la Maison Blanche: David Sacks, l'incontournable Monsieur IA de Trump
-
CAN-2025: La Côte d'Ivoire entame par une courte victoire la défense de son titre
-
Kosovo et Serbie "ont besoin de normaliser" leur relation, affirme le Premier ministre kosovar
-
Régulation de la tech: l'Europe s'indigne des sanctions américaines
-
CAN-2025: Mahrez et Zidane lancent parfaitement l'Algérie
-
Un an après le pire crash en Corée du Sud, des familles "exigent des réponses"
-
Sécheresse en Iran: les réservoirs d'eau alimentant la capitale presque à sec
-
L'Hérault sort de la vigilance orange crues, épisode neigeux attendu en Ardèche et dans la Drôme
-
La grippe continue à grimper, le pic probablement imminent
-
L'essayiste Rokhaya Diallo dénonce une caricature jugée "raciste" de Charlie Hebdo
-
Trump s'en prend avec une violence renouvelée aux "late shows" et aux chaînes de télé
-
Wall Street stable avant Noël
-
La sortie du jeu vidéo James Bond "007 First Light" repoussée de deux mois
-
Cyberattaque contre La Poste: la situation s'améliore à la veille de Noël
-
Seul étranger exploitant le pétrole vénézuélien, Chevron échappe au bras de fer Washington-Caracas
-
L'Algérie adopte une loi criminalisant la colonisation française
-
Brésil: première sortie de prison pour Bolsonaro, en vue d'une opération à Noël
-
Dans un Venezuela sous menace américaine, s'évader pour contrer l'angoisse
-
La Bourse de Paris termine sans changement, atone avant Noël
-
Bethléem renoue avec l'esprit de Noël à la faveur de la trêve à Gaza
-
Aux Etats-Unis, l'angoisse des Afghans après le meurtre d'une militaire
-
Avec l'euro, la crainte de la vie chère dans les campagnes bulgares déshéritées
-
A Damas, les chrétiens célèbrent Noël sous haute sécurité
-
Prisonniers en Ukraine, deux soldats nord-coréens rêvent d'une "nouvelle vie" au Sud
-
Russie: deux policiers tués par un engin explosif à Moscou
-
Brandt: un industriel propose de sauver 150 emplois sur le site d'Orléans
-
Jamais sans mes vaches? Comment faire un Salon de l'agriculture en pleine crise sanitaire
-
Sanction américaine: Macron et la classe politique derrière Breton, sauf au RN divisé
Ouverture du procès de l'auteur de l'attentat de la basilique de Nice
Le procès du Tunisien Brahim Aouissaoui, 25 ans, l'auteur présumé de l'attentat de la basilique de Nice qui a fait trois morts le 29 octobre 2020, s'ouvre lundi devant la cour d'assises spéciale de Paris.
L'audience doit débuter à 10H00 devant la cour composée uniquement de magistrats professionnels.
Le jeune Tunisien comparaît pour assassinats et tentatives d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste. Il encourt une peine de réclusion criminelle à perpétuité.
Le matin du 29 octobre, armé d'un couteau de cuisine, il avait quasiment décapité Nadine Vincent, une fidèle de 60 ans, blessé de 24 coups de couteau une mère de famille franco-brésilienne, Simone Barreto Silva, 44 ans, qui avait réussi à s'enfuir avant de succomber et égorgé le sacristain Vincent Loquès, 55 ans, père de deux filles.
Contrairement aux autres grands procès liés à des affaires de terrorisme, l'attentat du 14 juillet 2016 à Nice notamment, le procès de Brahim Aouissaoui ne se tiendra pas dans la salle des "grands procès" du palais de justice, qui doit être démontée début mars, mais dans une autre salle de cour d'assises.
Grièvement blessé par des policiers après son attentat, Brahim Aouissaoui soutient qu'il ne se souvient de rien.
Son examen médical n'a cependant révélé aucune lésion cérébrale et l'expertise psychiatrique a conclu à l'absence d'altération ou d'abolition de son discernement au moment des faits.
Surtout, les écoutes de ses conversations téléphoniques en prison ont démontré, selon l'accusation, "que sa prétendue amnésie était pour le moins très exagérée".
Des avocats de parties civiles, une trentaine enregistrés à l'ouverture de l'audience, ont dénoncé une "amnésie fictive", voire "une supercherie" de l'accusé dont, selon Me Philippe Soussi, avocat notamment du mari d'une victime et de l'Association française des victimes du terrorisme (AFVT), "la radicalisation est ancienne et profonde".
"Après plus de quatre ans de détention à l'isolement total, la question qui va se poser à l'ouverture de l'audience sera celle de son état de santé mentale actuel, de sa capacité à comprendre les charges qui pèsent contre lui, et donc de sa capacité à pouvoir se défendre comme tout accusé a le droit de le faire", a fait valoir son avocat Martin Méchin.
Pour le parquet antiterroriste, "de nombreux éléments laissent penser qu'au moment de quitter la Tunisie (...), il avait déjà l'intention de commettre un attentat en France", comme "sa radicalisation avérée et sa fréquentation d'individus impliqués dans des dossiers terroristes" en Tunisie.
- "Haine" contre la France -
Par ailleurs, "l'exploitation de son téléphone et de son compte Facebook établissent qu'il continuait à consulter des sites islamistes" ; qu'il s'était intéressé à la décapitation du professeur Samuel Paty le 16 octobre 2020 ; "qu'il avait connaissance des menaces proférées contre la France par des médias proches d'Al-Qaïda et qu'il éprouvait manifestement une haine" contre la France, qualifié de "pays des mécréants et des chiens", a développé le magistrat instructeur.
Sans expliciter "dans ses messages ses intentions exactes, il laissait entendre qu'il avait un projet et conseillait à certains de ses contacts d'effacer leurs discussions", a noté le magistrat, soulignant "sa volonté déterminée de se rendre en France".
La veille au soir de l'attentat, dans un message audio, Brahim Aouissaoui avait expliqué à un compatriote résidant en région parisienne qu'il ne pouvait pas se rendre à Paris, faute d'argent, mais disait-il : "J'ai un autre programme dans ma tête. Que Dieu le facilite".
L'interrogatoire de Brahim Aouissaoui sur les faits aura lieu le 24 février.
L'attentat de la basilique de Nice a été le troisième acte d'un automne particulièrement sanglant après la republication par Charlie Hebdo de caricatures du prophète Mahomet, le 2 septembre 2020, jour de l'ouverture du procès des attentats du 7 janvier 2015.
Avant l'attentat commis par Brahim Aouissaoui, le 25 septembre, un Pakistanais - condamné récemment à 30 ans de réclusion - avait blessé au hachoir deux personnes devant les anciens locaux de Charlie Hebdo à Paris. Le 16 octobre, un jeune Tchétchène avait décapité le professeur Samuel Paty dans les Yvelines.
Quatre jours avant que le jeune Tunisien passe à l'action, un média proche d'Al-Qaïda appelait les musulmans à "égorger" des Français, notamment dans "leurs églises".
Le procès est prévu jusqu'au 26 février.
Ch.P.Lewis--AT