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Des dizaines de milliers de manifestants en Serbie en mémoire des victimes de la gare de Novi Sad
Des dizaines de milliers d'étudiants manifestent samedi à Novi Sad, en Serbie, pour marquer les trois mois de l'effondrement meurtrier du toit d'une gare de la ville, qui a déclenché un mouvement national de contestation contre les autorités.
Les protestataires bloquent les trois principaux ponts qui enjambent le Danube, dans la deuxième ville du pays, depuis 15H00 (14H00 GMT), et ont promis de rester au moins trois heures et 24 heures pour l'un d'eux.
Des manifestations ont lieu presque chaque jour depuis la mort de 15 personnes dans la chute le 1er novembre de l'auvent en béton de la gare de Novi Sad, qui venait d'être rénovée.
"Il n'y a pas de retour en arrière, pas de peur, et nous ne lâcherons rien", a déclaré à l'AFP Jelena Vuksanovic, étudiante en philosophie à Novi Sad, alors que les manifestants convergeaient vers le centre-ville.
Les manifestants défilent en brandissant des drapeaux et des pancartes et en scandant des slogans anti-corruption.
- Universités en première ligne -
Les étudiants ont pris la tête du mouvement de contestation, l'un des plus importants que la Serbie ait connus ces dernières années.
Le départ du Premier ministre Milos Vucevic, annoncé mardi n'a pas convaincu les étudiants de débloquer les universités qu'ils occupent depuis des semaines.
Ils estiment que cela ne répond pas à leurs revendications: une hausse de 20% du budget de l'Enseignement supérieur, la publication de tous les documents relatifs à la rénovation de la gare, l'arrestation des personnes soupçonnées d'avoir agressé des étudiants et des professeurs depuis le début des manifestations, l'abandon des poursuites contre les étudiants arrêtés.
Le président Aleksandar Vucic, qui oscille entre appels au dialogue et accusations d'ingérences étrangères, a gracié mercredi 13 personnes arrêtées depuis le début du mouvement, et affirmé que de nouveaux documents relatifs aux travaux de la gare allaient être publiés.
Des dizaines d'enquêtes ont été ouvertes contre des personnes soupçonnées d'avoir attaqué des manifestants, et le ministre des Finances, Sinisa Mali, a annoncé jeudi que les frais d'inscription à l'université allaient être divisés par deux.
"Si vous regardez les quatre revendications (des étudiants), il est clair qu'elles ont toutes été satisfaites", a estimé sur Instagram M. Mali, que la rumeur voit déjà Premier ministre.
"Mais c'est devenu un mouvement plus large", explique Bojan Klacar, directeur exécutif du Centre pour des élections libres et la démocratie, qui ne s'attend pas à ce que ces mesures satisfassent les manifestants.
- Elections -
Selon lui cependant, la bascule "n'arrivera que si le mouvement de protestation s'étend à des groupes capables de paralyser les institutions. Là, nous assistons à une paralysie des universités et de certaines écoles. Mais le véritable tournant ne se produira que si les manifestations s'étendent à d'autres domaines susceptibles de perturber gravement le fonctionnement de l'Etat".
Jeudi, des centaines d'étudiants avaient quitté Belgrade pour marcher vers Novi Sad, un trajet de 80 kilomètres au cours duquel ils ont été salués par des habitants des villes et villages traversés.
"Je marche pour rendre hommage à toutes les victimes de la grande tragédie qui a eu lieu à Novi Sad", a déclaré un étudiant à l'AFP au moment de quitter Belgrade.
"On ne voit cela qu'une fois dans sa vie", a déclaré à l'AFP Dalibor Mitrovic, 45 ans, en regardant les étudiants arriver à Novi Sad où les premiers groupes de manifestants sont entrés vendredi soir, accueillis par des foules en liesse.
Les étudiants, qui ont surpris le pays par leur organisation, se tiennent à distance des partis d'opposition, martelant qu'ils ne veulent pas que leur mouvement devienne politique.
L'opposition,elle, tente de trouver sa place, et appelle à la formation d'un gouvernement de transition chargé d'organiser des élections libres.
Face aux manifestations qui ne faiblissent pas, le président pourrait choisir de convoquer de nouvelles élections sans passer par un gouvernement de transition. Mardi, il s'est donné "dix jours" pour décider.
W.Morales--AT