-
Ligue 1: Nice s'enfonce dans la crise, Auxerre laisse la dernière place à Metz
-
L'entraîneur de l'équipe de foot palestinienne conseillé par sa mère, depuis une tente à Gaza
-
Bénin: le gouvernement affirme avoir déjoué un coup d'Etat, calme à Cotonou
-
Mort du photographe Martin Parr, observateur ironique de la vie britannique
-
Champions Cup: Toulouse et Capuozzo croquent les Sharks de Durban
-
F1: Max Verstappen, champion même quand il ne l'est pas
-
Ligue 1: Nice continue de couler, la crise n'est pas terminée
-
Biathlon: Fillon Maillet brille dans la poursuite d'Ostersund, Bened 4e
-
Netanyahu prévoit "très bientôt" la deuxième phase de l'accord de trêve à Gaza
-
F1: à Abou Dhabi, Lando Norris joue les stratèges pour décrocher son premier titre
-
F1: Lando Norris, le sacre d'un champion à la vulnérabilité assumée
-
F1: à Abou Dhabi, Lando Norris assure le podium pour décrocher son premier titre
-
Budget de la Sécurité sociale: la tension monte à 48 heures du vote crucial de l'Assemblée
-
F1: Lando Norris champion du monde grâce à sa 3e place à Abou Dhabi
-
Les Hongkongais en nombre restreint aux urnes après un incendie meurtrier
-
Bénin: le gouvernement affirme avoir déjoué un coup d'État, une douzaine de militaires arrêtés
-
Décès du photographe britannique Martin Parr à l'âge de 73 ans
-
Biathlon: Hauser remporte la poursuite d'Ostersund, Bened 4e
-
L'entraîneur de l'équipe de foot palestinienne coaché par sa mère depuis une tente à Gaza
-
Patinage: Timothy "Tempo" Loubineaud, nouveau maître de la vitesse
-
Bénin: les autorités affirment avoir déjoué une tentative de coup d'État
-
"Tout est fini": comment l'Iran a abandonné Assad deux jours avant sa chute
-
Tentative de coup d'État au Bénin, la présidence dit garder le contrôle
-
Macron menace la Chine de droits de douane "dans les tout prochains mois"
-
A Jérusalem, Merz réaffirme le soutien de l'Allemagne à Israël avant une rencontre avec Netanyahu
-
Le Japon accuse l'aviation chinoise d'actes hostiles en mer, Pékin réfute
-
Des écoles aux boutiques, les calculettes à l'ancienne résistent à l'heure de l'IA
-
Inondations en Asie: nouvelles pluies au Sri Lanka, les Indonésiens veulent plus d'aide
-
Royaume-Uni: face à la déferlante des traitements contre l'obésité, un chef star allège son menu
-
Le chef du Pentagone "sur la corde raide", entre rapport critique et frappes contestées
-
Une influente étude sur le glyphosate retirée après des années d'alertes sur l'implication de Monsanto
-
NBA: Harden intègre le Top 10 des scoreurs
-
Hong Kong aux urnes après un incendie meurtrier
-
Inde: au moins 25 personnes, dont des touristes, meurent dans l'incendie d'une boîte de nuit à Goa
-
Inde: au moins 23 personnes, dont des touristes, meurent dans l'incendie d'une boîte de nuit à Goa
-
Bethléem s'illumine et retrouve un peu de joie à l'approche de Noël
-
Hinaupoko Devèze, Miss Tahiti, élue Miss France 2026
-
Foot: Liverpool accroché à Leeds (3-3) et sonné par les propos de Salah
-
Espagne: le Barça garde la main, Bilbao fait plier l'Atlético avant de défier le PSG
-
Ligue 1: le PSG reprend des couleurs et reste au contact de Lens
-
Ligue 1: Lens garde la tête devant Paris, Strasbourg n'avance plus
-
Ski alpin: Robinson de nouveau impériale en géant à Mont-Tremblant, Direz 5e
-
Angleterre: Arsenal lâche du lest, Liverpool gâche tout
-
Champions Cup: débuts tonitruants pour l'UBB et La Rochelle
-
Amende au réseau social X: pour Musk, "l'UE devrait être abolie"
-
Mondial-2026: le soleil se lèvera à l'Est pour les Bleus
-
Ligue 1: Haise (Nice) en appelle à l'"union sacrée" avant la réception d'Angers
-
Echanges entre Ukrainiens et Américains en Floride, la Russie poursuit ses bombardements
-
L1: Lens verrouille sa première place à Nantes
-
Mondial-2026: La France jouera ses trois premiers matches à New York, Philadelphie et Boston
Japon: depuis 1923, un siècle d'efforts pour apprivoiser les séismes
Quand le terrible séisme du 11 mars 2011 a secoué le Japon, Takashi Hosoda était dans un gratte-ciel à Tokyo. Mais cet architecte de formation n'était "pas spécialement inquiet", car il savait que les constructions japonaises modernes sont conçues pour protéger leurs occupants.
L'apparence de la capitale nippone n'a plus grand-chose à voir avec le Tokyo de 1923 disparu dans une autre catastrophe majeure, le grand du Kanto (magnitude 7,9), l'un des dix séismes les plus meurtriers de ces cent dernières années dans le monde (105.000 morts).
A cette ville horizontale et essentiellement bâtie en bois, anéantie une seconde fois par les bombardements incendiaires américains durant la Seconde Guerre mondiale, a succédé une mégapole où le béton armé est roi.
Le désastre du 1er septembre 1923 a marqué "la naissance des structures parasismiques au Japon", souligne Yoshiaki Nakano, un expert de l'Institut national de recherche sur les sciences de la terre et la résilience aux catastrophes (NIED).
Le premier code japonais de construction parasismique est introduit dès 1924. Ces normes n'ont cessé d'être étoffées depuis, en tirant les enseignements d'autres tremblements de terre majeurs survenus par la suite dans l'archipel, qui subit à lui seul environ 10% des secousses de la planète.
Les règles japonaises de construction anti-sismique "sont parmi les plus strictes au monde", rappelle M. Nakano, interrogé par l'AFP. "Nous devons fournir une robustesse des structures relativement plus élevée" qu'ailleurs, et le minutieux contrôle du respect des normes, des plans à la construction finale, est aussi un "facteur clé".
Le séisme de magnitude 9,0 en 2011 a entraîné un tsunami très meurtrier dans le nord-est du pays, mais les dégâts ont été limités à Tokyo: ses tours ont fortement et longtemps oscillé, mais sans rompre.
- Des tours truffées d'amortisseurs -
Aux structures renforcées de base se sont greffés plus récemment des mécanismes anti-vibrations pour les gratte-ciel: des coussins en caoutchouc sous les fondations pour les isoler du sol, des amortisseurs répartis dans les étages, ou même des pendules de plusieurs centaines de tonnes installés au sommet.
Construite en 2014, la Toranomon Hills Mori Tower (247 mètres) est truffée de systèmes anti-vibrations, dont 516 amortisseurs à huile, d'épais vérins de 1,7 mètre de long.
"Au moment des secousses le dispositif répète un mouvement élastique et se met à chauffer. Il convertit l'énergie libérée par le séisme en énergie thermique", permettant de réduire les vibrations, explique à l'AFP Kai Toyama, un responsable de l'ingénierie des structures chez le géant immobilier japonais Mori Building.
Après le séisme de Kobe en 1995 (plus de 6.000 morts), l'accent a aussi été mis sur le renforcement des normes parasismiques pour les nouvelles habitations en bois et la mise à niveau des bâtiments anciens, datant d'avant la dernière révision majeure du code en 1981.
Le grand tremblement de terre de 1923 a aussi provoqué une "prise de conscience" de l'ensemble de la société japonaise, relève M. Nakano.
Depuis 1960, le 1er septembre est la journée nationale de prévention des désastres.
Ce jour-là, d'innombrables écoliers, salariés et fonctionnaires - jusqu'au gouvernement au grand complet - procèdent à des exercices de simulation d'un séisme majeur.
Beaucoup de Japonais gardent constamment des provisions d'urgence chez eux, tout comme les entreprises et les pouvoirs publics. Au 1er avril 2023, les autorités locales à Tokyo stockaient ainsi 9,5 millions de repas instantanés (riz, nouilles, biscuits secs) dans quelque 400 entrepôts.
- Une capitale toujours vulnérable -
Ces mesures de précaution ont été intensifiées après le séisme de 2011, qui avait provoqué des embouteillages monstres à Tokyo et la suspension des transports en commun, empêchant des millions de personnes de rentrer chez elles, souligne Takashi Hosoda, responsable de la gestion des désastres chez Mori Building.
En dépit de tous ces efforts, Tokyo reste une ville vulnérable aux séismes, et encore davantage à d'autres catastrophes naturelles comme les inondations.
Les arrondissements de l'est de la capitale reposent sur des sols instables et inondables, et la concentration de vieilles habitations en bois accolées les unes aux autres y persiste.
La reconstruction de Tokyo dans l'après-guerre a été "anarchique" et a "priorisé le développement économique et non la réalisation d'une ville résiliente", a déploré lors d'une récente conférence de presse le sismologue Masayuki Takemura.
Il a aussi pointé du doigt une "concentration excessive de gratte-ciel" et la construction de zones résidentielles sur des îles artificielles, augmentant leur risque d'isolement en cas de catastrophe naturelle.
Il y a une probabilité de 70% qu'un séisme majeur frappe Tokyo au cours des 30 prochaines années, selon les experts.
A.Anderson--AT