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Macron lance l'Acte II de son plan "Marseille en grand" en ciblant les trafics de drogues
Pour l'acte II de "Marseille en grand", Emmanuel Macron a ciblé lundi, au premier jour de sa visite, les trafics de drogues qui endeuillent la ville, appelant à la "responsabilité collective" et à ne pas "glorifier la consommation récréative de stupéfiants".
"On ne peut pas déplorer les enfants tués dans les quartiers, l'économie et la violence qui va avec les stupéfiants, et glorifier la consommation récréative de stupéfiants", a insisté le chef de l'Etat, accompagné notamment par le ministre de l'Intérieur et le Garde des Sceaux, lors d'un discours sur le thème de la sécurité sur le chantier de la prison des Baumettes 3.
Constatant que "les règlements de comptes entre les clans" ont déjà fait 23 morts cette année à Marseille, "une année 2023 dans la trajectoire de celle de 2022, c'est-à-dire parmi les plus violentes dans l'histoire de la ville", M. Macron a annoncé des moyens supplémentaires.
Avec, entre autres, l'arrivée d'une quatrième compagnie de CRS à l'automne, de 25 nouveaux enquêteurs à la division criminelle et la brigade de répression du banditisme, ou encore la création d'une "task force interministérielle pour lutter contre les caïds" associant douane, fisc, police judiciaire, Urssaf et policiers de terrain.
Pas un mot cependant sur la réforme de la PJ qui inquiète magistrats et enquêteurs, ceux-ci craignant un affaiblissement de leur capacité à démanteler les réseaux.
Le décret en ce sens sera publié début septembre et l'équipement des agents avec 5.000 terminaux de paiement a débuté, a-t-il précisé.
Deuxième ville de France, Marseille est aussi l'une des plus pauvres, avec ses 40.000 logements insalubres, ses quartiers Nord déshérités et son trafic de drogue endémique.
- "Je suis morte à l'intérieur" -
Et c'est donc sur ce thème que le président de la République a axé sa première étape d'une visite de trois jours entamée, sans le moindre manifestant en vue, par un entretien à l'hôtel de ville avec le maire Benoît Payan, à la tête d'une large union de la gauche. Il est vrai que pour l'occasion tout un quai du Vieux-Port avait été bloqué, à la grande surprise des touristes.
Après son discours des Baumettes, le chef de l'Etat, a rencontré dans l'après-midi des habitants de la cité des Campanules, dans les quartiers est de la ville. Là où la mobilisation des citoyens avait réussi à empêcher l'installation d'un point de deal en janvier. Là encore, pas de casserolade mais au contraire un bain de foule très bienveillant soigneusement chorégraphié par la député Renaissance locale.
Toujours aux Campanules, M. Macron a rencontré six mamans du collectif des familles de victimes d'homicides liés aux trafics de drogues. Toutes ont perdu un enfant. Parmi elles, Anita, une maman voilée très élégante qui porte le prénom de son fils en lettres capitales autour de son cou. Il avait 21 ans. "Monsieur le président, je suis face à vous mais je ne suis plus là. Je suis empaillée. Je suis morte à l'intérieur".
Et ces mamans de parler ensuite de ces jeunes attirés à Marseille "de partout en France", "par l'argent facile". "Je voulais pas faire de mal, juste remplir le frigo de ma mère", leur a ainsi expliqué un de ces "jobbers", en repartant de la cité phocéenne.
En lançant le plan "Marseille en grand", en septembre 2021, le chef de l'Etat avait mis cinq milliards d'euros sur la table pour renforcer les effectifs de police, rénover les écoles, lutter contre l'habitat indigne ou étendre un réseau de transport en commun souffrant d'un "retard colossal".
Sur ce dernier volet, Emmanuel Macron a annoncé au quotidien régional La Provence le doublement de la subvention à la métropole Aix-Marseille, de 256 à 500 millions d'euros. "En augmentant notamment la contribution pour les projets dans les quartiers Nord", précise-t-il.
Globalement, "tout cela doit aller encore plus vite", avait-il assuré dimanche au journal local: "Il faut voir très grand", avait-il insisté, accusant au passage les élus locaux, sans les citer nommément, de "procrastiner".
Si l'Elysée se félicitait, avant cette visite des premières retombées du plan "Marseille en grand", le changement reste encore peu palpable aux yeux des habitants.
"Un tram jusqu'ici ? Ce serait bien, mais quand il arrivera je serai à la retraite", souriait Carmen Fernandez, devant l'agence Pôle emploi Mourepiane. L'enclavement des quartiers Nord, elle le vit au quotidien.
A.Taylor--AT