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C'est historique, l'ex-président américain Trump comparaît devant un tribunal pénal
Donald Trump vit mardi à New York un événement judiciaire historique pour un ancien président américain: il comparaît devant un tribunal pénal pour se faire signifier son inculpation dans une affaire de fraude liée à de l'argent versé en 2016 à une star du porno.
L'ancien locataire de la Maison Blanche (2017-2021) et qui ambitionne d'y retourner en 2024 est arrivé vers 13H20 (17H20 GMT) au palais de justice de Manhattan en vue de sa mise en accusation formelle par un juge du tribunal pénal, vers 14H15 (18H15 GMT).
Il devrait plaider "non coupable", selon ses avocats.
Après un lundi sous une extraordinaire tension médiatique, la justice new-yorkaise a interdit les caméras de télévision et tout mode de transmission à l'intérieur du prétoire.
Les autorités, inquiètes pour la sécurité autour du palais de justice de Manhattan, ont placé la police de New York "en alerte" et le maire Eric Adams a mis en garde lundi les "fauteurs de troubles".
- Manifestations pro et anti-Trump -
A son arrivée, se faisaient face devant le tribunal des centaines de partisans et opposants de Donald Trump, sous tension et sous les invectives, même tenus à distance.
Ses détracteurs avaient déployé une immense banderole "Trump ment tout le temps".
Le milliardaire clame son innocence et assure être victime d'une "chasse aux sorcières" orchestrée par les démocrates du président Joe Biden, qui lui aurait "volé" sa victoire à la présidentielle de 2020.
"Les démocrates d'extrême gauche ont criminalisé le système judiciaire", a-t-il encore dénoncé mardi, tout en majuscules, sur sa plateforme Truth Social, fustigeant un "tribunal bidon" et un juge "très partial".
New-Yorkais de naissance, il a passé la nuit dans sa luxueuse "Trump Tower" et va se soumettre, au tribunal, au rituel imposé à tout prévenu: décliner son nom, âge et profession, effectuer un relevé d'empreintes digitales et peut-être être pris en photo -- le fameux "mugshot", source de tant d'humiliations publiques pour les stars aux Etats-Unis.
Mais son statut de haut dignitaire américain protégé par le Secret Service, police de protection des personnalités, pourrait nécessiter quelques aménagements.
- Pas de menottes -
D'après son avocat Joe Tacopina, il ne sera pas menotté.
Il devrait ensuite être laissé en liberté, peut-être sous conditions, en attendant l'organisation de son procès à une date ultérieure.
L'homme d'affaires new-yorkais, qui a fait fortune dans l'immobilier et la télévision, a donné rendez-vous à ses fidèles et ses dizaines de millions d'électeurs pour une conférence de presse depuis sa résidence Mar-a-Lago, en Floride, à 20H15 (00H15 GMT mercredi).
Les chefs d'inculpation -- une trentaine selon CNN -- n'ont pas encore été rendus publics et devraient l'être par le procureur de Manhattan qui le poursuit, Alvin Bragg, un élu démocrate: ils seraient liés à des fraudes comptables lors du versement légal en octobre 2016 et au remboursement par la suite de 130.000 dollars à l'actrice de films pornographiques Stormy Daniels.
- Violation électorale? -
De son vrai nom Stephanie Clifford, cette femme, qui collabore avec la justice depuis cinq ans, était censée taire une supposée et très brève relation extraconjugale en 2006 avec Donald Trump.
Les 130.000 dollars qu'elle avait touchés d'un ancien avocat et homme à tout faire de l'ancien président, Michael Cohen -- lequel a fait de la prison et s'est retourné contre son patron en 2018 -- n'avaient pas été déclarés dans les comptes de campagne du candidat Trump à la présidentielle de 2016.
Une possible violation des lois électorales de l'Etat de New York: cette somme avait été enregistrée, potentiellement illégalement, comme "frais juridiques" dans les comptes de son entreprise Trump Organization, déjà condamnée en décembre et janvier à une amende au civil de 1,6 million de dollars pour fraudes.
Au-delà de cette affaire, Donald Trump -- qui a bouleversé le système politique et la société aux Etats-Unis en moins de dix ans -- est visé par plusieurs autres enquêtes, notamment sur son rôle dans l'attaque du Capitole, le 6 janvier 2021, sa gestion des archives présidentielles ou encore des pressions exercées sur des responsables électoraux en Géorgie pour contester sa défaite à la présidentielle de 2020.
burs-nr/vgr
W.Nelson--AT