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Silencieux face à la juge, le Dr Péchier désormais mis en examen pour 26 empoisonnements
Il clame son innocence mais a choisi le silence face à la juge d'instruction: mercredi, l'anesthésiste Frédéric Péchier a été mis en examen à Besançon pour deux nouveaux empoisonnements présumés de patients et se trouve désormais soupçonné de 26 cas au total, dont 10 mortels.
M. Péchier, 51 ans, était jusqu'alors mis en examen pour 24 empoisonnements dont neuf mortels. Mercredi, il l'a été "pour deux cas" nouveaux, dont un mortel, et placé sous le statut de témoin assisté pour un troisième, a indiqué lors d'un point presse le procureur de la République Étienne Manteaux.
Le magistrat a rectifié les propos tenus un peu plus tôt devant la presse par l'un des avocats de la défense, Randall Schwerdorffer, qui avait annoncé après l'interrogatoire la mise en examen de son client pour "sept" cas et son placement sous le statut de témoin assisté pour un autre.
- "Couac" -
"Il y a eu un couac", a expliqué à l'AFP Me Schwerdorffer, concédant une "erreur". "Il y a eu deux (nouvelles) mises en examen" et "un placement en qualité de témoin assisté" pour un troisième cas, a confirmé le conseil, qui va contester les deux nouvelles mises en examen devant la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Besançon.
Selon lui, "il reste cinq autres cas où la mise en examen est envisagée". Ces cas seront examinés lors de prochains interrogatoires par la juge, Marjolaine Poinsard.
Ils pourraient donc venir alourdir encore plus le dossier de Frédéric Péchier, pour l'heure mis en examen pour 26 empoisonnements présumés, dont dix mortels.
Mercredi, la magistrate a interrogé le praticien pendant plusieurs heures à la lumière de nouvelles contre-expertises médicales récemment remises à la justice et qui vont faire l'objet d'un recours de la défense.
Face à la juge, M. Péchier a toutefois gardé le silence, a indiqué Me Schwerdorffer.
Un "paradoxe", selon M. Manteaux, étonné que l'anesthésiste, mécontent de ne pas avoir été interrogé depuis longtemps, fasse valoir "son droit au silence".
Frédéric Péchier est soupçonné d'avoir pollué, entre 2008 et 2017, les poches de perfusion de patients dans deux cliniques privées de Besançon pour provoquer des arrêts cardiaques puis démontrer ses talents de réanimateur, mais aussi pour discréditer des collègues avec lesquels il était en conflit.
L'affaire avait débuté lorsqu'une anesthésiste d'une clinique de Besançon avait donné l'alerte après trois arrêts cardiaques inexpliqués de ses patients en pleine opération.
En janvier 2017, une information judiciaire avait été ouverte et deux mois plus tard, Frédéric Péchier, qui exerçait dans cette clinique, avait été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour sept premiers cas d'empoisonnements présumés de patients, puis pour 17 nouveaux cas en 2019, portant alors à 24 les nombre de patients concernés, âgés de quatre à 80 ans.
Libre sous contrôle judiciaire, M. Péchier était arrivé peu avant 09H00 avec Me Schwerdorffer au tribunal judiciaire de Besançon. Carrure imposante, barbe poivre et sel et visage fermé, il s'était engouffré dans le tribunal sans aucun commentaire.
- "Éprouvé" -
Cette journée a marqué le coup d'envoi d'une longue série d'interrogatoires devant la juge: initialement, huit autres journées étaient prévues courant mars pour récapituler l'ensemble des mises en examen de ce dossier hors norme.
A l'issue de cette première audition, les interrogatoires ont toutefois été reportés "au 22 mars", selon Me Schwerdorffer. Du fait du silence de M. Péchier, la juge a pu boucler ses trois premiers jours d'audition en une seule journée, a précisé M. Manteaux.
Frédéric Péchier, qui vit dans la Vienne, a vu son contrôle judiciaire récemment allégé et peut désormais revenir dans le Doubs voir sa famille.
Une récente ordonnance de la juge d'instruction lui interdit toutefois d'exercer la médecine, décision que va contester la défense, a expliqué Me Schwerdorffer, évoquant un Frédéric Péchier "très fragile" et "très éprouvé".
Pointant une instruction "à charge", le pénaliste a également questionné la "partialité" de la juge d'instruction dans un dossier qui ne repose selon lui que sur des "constructions intellectuelles".
E.Flores--AT