-
Report de l'accord UE-Mercosur: le Paraguay s'impatiente
-
Trump annonce de "très lourdes représailles" contre l'EI en Syrie
-
Trump "n'exclut pas" une guerre avec le Venezuela
-
Coupe de France: sur sa lancée, Lens écarte Feignies-Aulnoye et file en 16e
-
Wall Street termine en hausse, la tech reprend des forces
-
Espagne: une association de défense des consommateurs attaque Google sur la protection des données
-
Le bras de fer judiciaire entre Shein et le gouvernement continue
-
Le FMI débloque 200 millions de dollars pour le Sri Lanka après le cyclone Ditwah
-
Fin du procès de Lafarge pour financement du terrorisme, jugement le 13 avril 2026
-
Taïwan : trois personnes tuées dans des attaques dans le métro de la capitale
-
Après moult atermoiements, l'administration Trump va publier une partie du dossier Epstein
-
Biathlon: au Grand-Bornand, Jacquelin 3e du sprint au milieu de l'armada norvégienne
-
Le Mercosur réuni au Brésil, l'UE vise le 12 janvier pour l'accord
-
Papillomavirus: couverture vaccinale des adolescents en hausse, mais toujours en deçà des objectifs
-
Un journaliste suédo-érythréen détenu en Erythrée depuis 24 ans est en vie, selon la Suède
-
Ukraine: menacé par les frappes russes, un haras contraint d'évacuer des chevaux
-
Les casinos frontaliers en première ligne du conflit Thaïlande-Cambodge
-
Dans un camp palestinien, un terrain de foot menacé par un avis de démolition israélien
-
Brésil: la Cour suprême invalide une loi qui restreint le droit à la terre des indigènes
-
Budget: députés et sénateurs échouent à se mettre d'accord, pas de budget avant la fin de l'année
-
Shein échappe à une suspension et rouvrira progressivement sa place de marché
-
Wall Street ouvre en hausse, évalue les options de la politique monétaire américaine
-
Dossier Epstein: "ça a pris trop longtemps", estiment des militants pro-Trump
-
Norvège: la princesse Mette-Marit va probablement subir une transplantation pulmonaire
-
Gaza: plus de 1.000 personnes décédées en attendant une évacuation médicale depuis juillet 2024, annonce l'OMS
-
Ski: Zabystran surprend Odermatt, Allègre abonné à la 4e place
-
Bangladesh: nouvelles manifestations après la mort d'un leader étudiant assassiné
-
L'AFP veut réformer son système d'expatriation pour faire des économies
-
"Nous sommes des fantômes": à la rencontre de travailleurs de nuit immigrés au Royaume-Uni
-
CAN-2025: décrocher le titre, la seule option pour le Maroc
-
Perrier peut continuer à vendre de "l'eau minérale naturelle"
-
TikTok signe un accord et échappe à l'interdiction aux Etats-Unis
-
Disparition d'uranium au Niger: enquête ouverte à Paris pour vol en bande organisée
-
Guerre en Ukraine : Poutine assure que "la balle est dans le camp" de ses adversaires
-
Ski: Zabystran surprend Odermatt et s'offre le super-G de Val Gardena
-
Foot: fracture de la main gauche pour le gardien du PSG Matvey Safonov (club)
-
Tirs à l'université Brown: Washington suspend le programme de visas dont a bénéficié le suspect
-
Le caviar de béluga, le trésor du lac Kardjali en Bulgarie
-
Ethiopie: dans le conflit qui fait rage en Amhara, les civils "pris entre deux feux"
-
Budget: échec du compromis entre députés et sénateurs, pas de budget avant la fin de l'année
-
Violences sexuelles dans le sport: "un enfant n'invente jamais une agression"
-
Les yakuzas japonais délaissés par les nouveaux gangsters
-
Nouvelle frappe américaine dans le Pacifique, plus de 100 morts depuis septembre
-
En Afghanistan, clap de fin forcé pour un cinéma historique de Kaboul
-
Italie: après le fils aîné, le fils cadet d'Ibrahimovic aussi sous contrat avec l'AC Milan
-
F1: Le bouleversement réglementaire en 2026, étape charnière pour Ferrari
-
Mercosur: fort d'un bref répit, Macron reste prudent pour la suite
-
La veuve du "Commissaire Moulin" demande des comptes au producteur
-
Fin de la grève au Louvre, le musée rouvre normalement
-
Russie: Poutine se félicite de gains territoriaux en Ukraine
Afghanistan : les universités interdites aux filles car elles ne respectaient pas le code vestimentaire
Les universités d'Afghanistan ont été interdites aux filles car ces dernières ne "respectaient pas le code vestimentaire", a expliqué le ministre taliban de l'Enseignement supérieur, le G7 dénonçant de son côté des mesures à l'encontre des femmes pouvant constituer "un crime contre l'humanité".
Mardi soir, dans une lettre laconique, le ministre, Neda Mohammad Nadeem, a ordonné à toutes les universités publiques et privées d'empêcher les étudiantes de suivre des cours pour une durée indéterminée.
Jeudi, il a dit avoir pris cette cette décision car les "étudiantes qui se rendaient à l'université (...) ne respectaient pas les instructions sur le hijab. Le hijab est obligatoire dans l'islam", a insisté le ministre de l'Enseignement supérieur, faisant référence à l'obligation faite aux femmes en Afghanistan de se couvrir le visage et entièrement le corps.
Selon lui, les filles qui étudiaient dans une province éloignée de leur domicile "ne voyageaient pas non plus avec un +mahram+, un accompagnateur masculin adulte".
- Condamnations internationales -
"Notre honneur afghan ne permet pas qu'une jeune femme musulmane d'une province se retrouve dans une province éloignée sans que son père, son frère ou son mari l'accompagne", a-t-il déclaré à la télévision d'Etat.
Pour le responsable taliban, certaines matières n'étaient également pas adaptées : "l'ingénierie, l'agriculture et certains autres cours ne correspondent pas à la dignité et à l'honneur des étudiantes et aussi à la culture afghane".
Après la prise du pouvoir par les talibans en août 2021, les universités ont été contraintes d'adopter de nouvelles règles, notamment pour séparer filles et garçons pendant les heures de classe.
Les femmes n'étaient autorisées à se voir donner des cours que par des professeurs du même sexe ou des hommes âgés.
Cette nouvelle atteinte aux droits des femmes a été un choc pour de nombreuses jeunes Afghanes déjà exclues des écoles secondaires et a suscité des condamnations internationales.
Jeudi, les ministres des Affaires étrangères du G7 ont ainsi estimé que les mesures prises à l'encontre des femmes étaient susceptibles d'équivaloir à "un crime contre l'humanité".
L'Unesco a, le même jour, "fermement" condamné l'interdiction faite aux femmes d'accéder aux universités, dénonçant "une profonde violation de la dignité humaine et du droit fondamental à l'éducation".
La veille, l'Organisation de la coopération islamique (OCI) avait jugé que cela "portait gravement atteinte à la crédibilité du gouvernement".
Dans son interview télévisée, M. Nadeem a quant à lui demandé à la communauté internationale de "ne pas s'ingérer" dans les affaires intérieures de son pays.
- Manifestation -
Jeudi matin, une vingtaine d'Afghanes ont défié le régime en manifestant dans une rue de Kaboul pour défendre leur droit à étudier.
Certaines ont été arrêtées par des policières, a assuré à l'AFP une manifestante sous couvert d'anonymat. Deux ont été libérées dans la journée, mais plusieurs sont restées en détention, a-t-elle ajouté.
Initialement prévu devant le campus de la capitale afghane, le plus important et le plus prestigieux, le rassemblement a dû être déplacé en raison du déploiement de nombreux membres armés des forces de sécurité.
De telles manifestations sont de plus en plus rares en Afghanistan depuis l'arrestation de militantes de premier plan en début d'année, tandis que les journalistes sont empêchés de les couvrir.
Dès le lendemain de l'annonce, des gardes armés avaient été déployés devant plusieurs universités pour empêcher les étudiantes de pénétrer sur les campus.
"Nous sommes condamnées, nous avons tout perdu", avait confié l'une d'elles, refusant d'être identifiée de peur de représailles de la part des talibans qui patrouillaient autour de son établissement.
La décision a été d'autant plus mal vécue par les étudiantes qu'elle est intervenue moins de trois mois après que des milliers de jeunes femmes ont été autorisées à passer les examens d'entrée aux universités.
En dépit de leurs promesses de se montrer plus souples, les talibans sont revenus à l'interprétation ultra-rigoriste de l'islam qui avait marqué leur premier passage au pouvoir (1996-2001) et ont multiplié les mesures à l'encontre des femmes.
Le 23 mars, ils avaient ainsi fermé les écoles secondaires pour les filles.
Au cours des vingt ans d'occupation par les forces internationales, les différents gouvernements qui s'étaient succédé avec le soutien de l'Occident, avaient permis aux filles d'aller à l'école et aux femmes de trouver un emploi, même si l'Afghanistan restait conservateur dans le domaine social.
Désormais, les femmes sont exclues de nombreux emplois publics ou payées une misère pour rester à la maison. Elles n'ont pas le droit non plus de voyager sans être accompagnées d'un parent masculin et doivent se couvrir d'une burqa ou d'un hijab lorsqu'elles sortent de chez elles.
En novembre, les talibans leur ont également interdit d'entrer dans les parcs, jardins, salles de sport et bains publics.
A.Anderson--AT