-
CAN-2025: Mohamed Salah sauve l'Egypte d'un couac d'entrée face au Zimbabwe
-
La loi spéciale en Conseil des ministres, Macron veut un budget "au plus vite en janvier"
-
Crues: le département de l'Hérault en vigilance rouge, Agde sous l'eau
-
A Gaza, des Palestiniens sous les bombes du côté israélien de la "ligne jaune"
-
Wall Street espère terminer l'année dans le vert
-
Budget: la loi spéciale en Conseil des ministres, Macron veut un budget "au plus vite en janvier"
-
Nicki Minaj, diva du rap devenue pasionaria MAGA
-
Le gouvernement Trump suspend tous les grands projets d'éolien en mer aux Etats-Unis
-
Poupées sexuelles: un site britannique signalé à la justice
-
Crues: le département de l'Hérault en vigilance rouge, Agde sous surveillance
-
Crues: le département de l'Hérault en vigilance rouge, Adge sous surveillance
-
Quatre blessés dans une explosion dans une usine chimique près de Lyon
-
Sachets de nicotine: le Conseil d'Etat suspend un décret d'interdiction devant entrer en vigueur en avril
-
Envoyé spécial américain au Groenland : l'UE "solidaire" du Danemark
-
Bronchiolite: avantage au Beyfortus face à son concurrent Abrysvo, selon une étude
-
Le département de l'Hérault placé en vigilance rouge pour les crues
-
Au moins quatre blessés dans une explosion dans une usine chimique près de Lyon
-
Liban: trois morts dans une frappe israélienne, selon un média d'Etat
-
La Chine cible des produits laitiers européens, vive réaction de l'UE
-
A Jérusalem-Est, des Palestiniens démunis face aux bulldozers israéliens
-
Bangladesh: des journalistes protestent contre les attaques à l'encontre de deux journaux par des émeutiers
-
Climat: un tribunal suisse accepte de juger un litige opposant une île indonésienne au cimentier Holcim
-
Ski: à Alta Badia, le Norvégien McGrath souffle la victoire à Clément Noël
-
Apple améliore l'interopérabilité entre l'iPhone et les accessoires Android
-
Le Cambodge affirme que la Thaïlande a lancé des frappes aériennes après leurs pourparlers sur leur conflit frontalier
-
Envoyé spécial américain au Groenland: le Danemark, "indigné", convoque l'ambassadeur américain
-
Les services en ligne de La Poste "inaccessibles" à la suite d'une attaque informatique
-
ArcelorMittal à Fos, un redémarrage entre deux eaux
-
Grand Frais veut recruter plus de 3.500 personnes en France d'ici fin 2026
-
Crise USA-Venezuela: le pétrole, au cœur du bras de fer entre Trump et Maduro
-
Electricité: le gouvernement anticipe une "stabilité" des factures pour la plupart des ménages en 2026 et 2027
-
Neige, pluies, crues: cinq départements du Sud en vigilance orange lundi
-
L'UE juge "injustifiées" les taxes de Pékin sur certains produits laitiers européens
-
Budget: Lecornu consulte une nouvelle fois, avant un conseil des ministres et une loi spéciale
-
La mobilisation agricole faiblit mais pas de "trêve" à l'approche de Noël
-
Conflit frontalier : des discussions Thaïlande-Cambodge mercredi
-
Streptocoque A: les infections toujours plus fréquentes qu'avant le Covid mais "semblent moins sévères"
-
A Coxyde, dans l'effervescence "brueghelienne" des cyclo-cross
-
Cinq choses à attendre en 2026
-
Un général de l'état-major russe tué dans une explosion à Moscou
-
La Bourse de Paris en repli, dans une séance sans catalyseur
-
"On est tous tombés amoureux!" Aux Etats-Unis, la Wembamania à tout âge
-
Italie: amende de près de 100 millions d'euros à Apple pour abus de position dominante
-
La Chine impose des droits antisubventions sur des produits laitiers de l'UE
-
Le Cap frappé par une crise du logement, Airbnb aimante le ressentiment
-
Les résurrections de personnalités disparues via l'IA amusent et agacent
-
Attentat antisémite de Sydney: les assaillants s'étaient entrainés en Australie
-
Les pays de l'Asean tentent de mettre fin au conflit entre la Thaïlande et le Cambodge
-
Face aux menaces, l'Irlande s'interroge sur sa politique de défense
-
CAN-2025: l'Egypte au chevet de Salah
En Pennsylvanie, la réouverture d'une centrale nucléaire suscite enthousiasme et effroi
La réouverture prévue de la centrale nucléaire de Three Mile Island en Pennsylvanie représente la promesse d'emplois et d'une nouvelle source d'énergie pour ses partisans, mais une menace pour ses détracteurs, qui gardent le souvenir du grave accident de 1979.
"Ca va profiter à de nombreuses collectivités, et même au pays tout entier", s'enthousiasme Robert Bair, président de la confédération syndicale de la construction en Pennsylvanie, longtemps partie de la fameuse région industrielle de la "Rust Belt" dans le nord-est des Etats-Unis.
Une étude de la confédération estime que le redémarrage du réacteur 1 de Three Mile Island (TMI), prévu pour 2028, va générer 3.400 emplois directs et indirects, ainsi que trois milliards de dollars de recettes fiscales pour les comtés environnants.
A l'origine de la résurrection de ce site, fermé en 2019 pour "raisons économiques", un contrat de 20 ans passé par l'opérateur Constellation pour alimenter des centres de données (data centers) de Microsoft.
Sollicité par l'AFP, Constellation a indiqué que la totalité de l'électricité générée par le réacteur irait à des installations Microsoft.
"Les conditions de marché ont changé", explique Robert Bair. Les géants du "cloud" (informatique à distance) et de l'intelligence artificielle (IA) investissent dans le nucléaire, quitte à payer plus cher, car il s'agit de la seule source d'énergie continue à faibles émissions carbone.
"Je suis pour, mais c'est surtout parce que mon meilleur ami travaille chez OpenAI", glisse, malicieux, Shay McGarvey, chauffeur de bus et résident de Middletown, à moins de cinq kilomètres de la centrale.
Microsoft est le premier actionnaire d'OpenAI, qui utilise ses centres de données pour développer ses programmes d'IA générative.
"C'est plutôt pour les emplois que ça va créer", corrige-t-il, plus sérieusement. "Il n'y a que du positif."
- "Bon voisin" -
"Les gens ont une meilleure compréhension aujourd'hui" de l'énergie nucléaire et la craignent moins, considère Richard Jefferies, retraité croisé dans une supérette de Middletown.
"Ce réacteur a été un bon voisin de la communauté de Londonderry et de la région environnante durant 45 ans", abonde Bart Shellenhamer, le président de ce canton qui englobe l'île de Three Mile Island.
"La plupart des habitants préfèreraient qu'elle reste fermée", affirme toutefois Matthew Canzoneri, président du conseil municipal du village de Goldsboro, de l'autre côté de la rivière Susquehanna, sur laquelle se trouve l'île.
"L'énergie produite ne va pas bénéficier aux riverains et il y a une inquiétude liée à l'histoire de TMI", ajoute l'édile.
Dans la région, tout le monde a une anecdote ou un souvenir du pire accident de l'histoire du nucléaire civil américain, qui a frappé, en mars 1979, l'autre réacteur du site, l'unité 2, fermée définitivement depuis.
Une série de dysfonctionnements matériels et d'erreurs humaines ont provoqué le rejet de matières radioactives dans l'atmosphère, même si le pire, à savoir la rupture de la cuve, a été évité.
45 ans après, des riverains accusent toujours les autorités américaines d'avoir minimisé l'ampleur des émanations.
Certaines études ont mis en évidence des taux de leucémies, cancers, de la thyroïde ou des poumons, supérieurs à la moyenne durant les années qui ont suivi, mais aucune n'a formellement établi de lien.
- "Pacte faustien" -
Tant que les autorités n'auront pas reconnu que l'accident a été "beaucoup plus grave qu'annoncé, il n'y a pas moyen que je sois d'accord" avec la réouverture du site, s'insurge Maria Frisby, alors adolescente en 1979.
"J'ai perdu beaucoup d'anciens camarades de classe, morts de cancers à la cinquantaine", assure cette sexagénaire de Middletown.
Mais Robert Bair invite à faire le distinguo: l'unité 1, qui doit rouvrir, "était le réacteur le plus efficient du pays" lorsqu'il était en service.
"Je comprends qu'il y ait toujours de l'inquiétude, mais il n'y a pas plus régulée et surveillée que l'industrie nucléaire", fait-il valoir.
Pour Eric Epstein, de l'association EFMR, qui contrôle les radiations provenant de Three Mile Island, la réouverture pose plusieurs problèmes, notamment l'alimentation en eau et le stockage des déchets radioactifs.
Constellation a indiqué à l'AFP que le combustible usé du réacteur n°1 serait bien entreposé sur l'île, "comme cela a été le cas durant ses presque 40 ans d'exploitation en sécurité".
Il a également confirmé ne pas avoir encore obtenu le permis lui permettant d'assurer ses besoins en eau.
"C'est un pacte faustien", clame Eric Esptein. "Vous avez de l'électricité pour un temps, et des déchets radioactifs pour toujours."
T.Perez--AT