-
Liban: trois morts dans une frappe israélienne, selon un média d'Etat
-
La Chine cible des produits laitiers européens, vive réaction de l'UE
-
A Jérusalem-Est, des Palestiniens démunis face aux bulldozers israéliens
-
Bangladesh: des journalistes protestent contre les attaques à l'encontre de deux journaux par des émeutiers
-
Climat: un tribunal suisse accepte de juger un litige opposant une île indonésienne au cimentier Holcim
-
Ski: à Alta Badia, le Norvégien McGrath souffle la victoire à Clément Noël
-
Apple améliore l'interopérabilité entre l'iPhone et les accessoires Android
-
Le Cambodge affirme que la Thaïlande a lancé des frappes aériennes après leurs pourparlers sur leur conflit frontalier
-
Envoyé spécial américain au Groenland: le Danemark, "indigné", convoque l'ambassadeur américain
-
Les services en ligne de La Poste "inaccessibles" à la suite d'une attaque informatique
-
ArcelorMittal à Fos, un redémarrage entre deux eaux
-
Grand Frais veut recruter plus de 3.500 personnes en France d'ici fin 2026
-
Crise USA-Venezuela: le pétrole, au cœur du bras de fer entre Trump et Maduro
-
Electricité: le gouvernement anticipe une "stabilité" des factures pour la plupart des ménages en 2026 et 2027
-
Neige, pluies, crues: cinq départements du Sud en vigilance orange lundi
-
L'UE juge "injustifiées" les taxes de Pékin sur certains produits laitiers européens
-
Budget: Lecornu consulte une nouvelle fois, avant un conseil des ministres et une loi spéciale
-
La mobilisation agricole faiblit mais pas de "trêve" à l'approche de Noël
-
Conflit frontalier : des discussions Thaïlande-Cambodge mercredi
-
Streptocoque A: les infections toujours plus fréquentes qu'avant le Covid mais "semblent moins sévères"
-
A Coxyde, dans l'effervescence "brueghelienne" des cyclo-cross
-
Cinq choses à attendre en 2026
-
Un général de l'état-major russe tué dans une explosion à Moscou
-
La Bourse de Paris en repli, dans une séance sans catalyseur
-
"On est tous tombés amoureux!" Aux Etats-Unis, la Wembamania à tout âge
-
Italie: amende de près de 100 millions d'euros à Apple pour abus de position dominante
-
La Chine impose des droits antisubventions sur des produits laitiers de l'UE
-
Le Cap frappé par une crise du logement, Airbnb aimante le ressentiment
-
Les résurrections de personnalités disparues via l'IA amusent et agacent
-
Attentat antisémite de Sydney: les assaillants s'étaient entrainés en Australie
-
Les pays de l'Asean tentent de mettre fin au conflit entre la Thaïlande et le Cambodge
-
Face aux menaces, l'Irlande s'interroge sur sa politique de défense
-
CAN-2025: l'Egypte au chevet de Salah
-
NBA: 47 points pour Jalen Brunson qui offre la victoire aux Knicks
-
Budget: Lecornu consulte une dernière fois, avant un conseil des ministres et une loi spéciale
-
Négociation sur l'Ukraine: Washington et Kiev saluent des échanges "productifs" en Floride
-
Colère agricole: la mobilisation diminue mais le Sud-Ouest et le Nord persévèrent
-
Top 14: Bordeaux-Bègles en mode Champions Cup assomme Toulon
-
Foot: grand favori, le Maroc lance sa CAN par une victoire face aux Comores
-
Pourparlers à Miami: les négociateurs américain et ukrainien saluent des échanges "productifs"
-
CAN-2025: laborieux puis brillant, le Maroc lance sa CAN par une victoire sur les Comores (2-0)
-
Colère agricole: la mobilisation diminue mais le Sud-Ouest persévère
-
L'administration Trump se défend de tenter d'étouffer l'affaire Epstein
-
Coupe de France: Marseille facile, Le Havre chute, Montreuil au paradis
-
Pourparlers à Miami: nouvelles réunions américano-ukrainienne et américano-russe
-
Foot: grand favori, le Maroc lance sa CAN face aux Comores
-
Biathlon: Jeanmonnot conclut une folle semaine au Grand-Bornand par une 2e place
-
Budget: le Parlement prêt à voter rapidement la "loi spéciale"
-
Macron donne le coup d'envoi de la construction du futur porte-avions, remplaçant du Charles de Gaulle
-
Biathlon: Perrot 2e de la mass start du Grand-Bornand derrière l'Italien Giacomel
La fusée Ariane 6 a décollé pour son premier vol
La fusée Ariane 6 a décollé mardi de son pas de tir de Kourou, en Guyane, pour son tir inaugural destiné à qualifier en vol le nouveau lanceur qui doit assurer l'accès autonome de l'Europe à l'espace, a constaté un journaliste de l'AFP.
Avec un retard d'une heure en raison d'un problème "mineur" résolu dans la matinée, la de 56 mètres a allumé à 16H00 (19H00 GMT) ses deux propulseurs d'appoint et le moteur Vulcain de son étage principal avant de s’élever dans un ciel clair et de débuter son vol de 2 heures 51 minutes et 40 secondes.
Dans la salle Jupiter, tour de contrôle de la mission située à 17 km du pas de tir, le calme des opérateurs tranche avec l’excitation d’un vol attendu depuis quatre ans par l’Europe spatiale
Pour cette première mission, opérée par l'Agence spatiale européenne (ESA), demeure "une part de risque" malgré les nombreux essais au sol et simulations effectués depuis des mois, selon Philippe Baptiste le patron du Cnes, l'agence spatiale française, qui à l'unisson des responsables du vol se dit toutefois "confiant".
Historiquement, près de la moitié des premiers lancements de fusées dans le monde ont été des échecs, comme en 1996 pour la première Ariane 5, qui n'a pourtant connu que deux échecs en 117 tirs.
La fusée, dont la mise au point a eu quatre ans de retard, n'emporte donc pas de satellites commerciaux mais 15 micro-satellites d'universités et à expériences diverses.
Elle transporte emporte également deux capsules de rentrée atmosphérique qui seront larguées en fin de mission. Ces capsules développées par la start-up franco-allemande The Exploration Company et Arianegroup doivent préparer le cargo de fret spatial dont l'ESA veut se doter.
Décidée en 2014, Ariane 6 pourra aussi bien placer des satellites en orbite géostationnaire, à 36.000 kilomètres d'altitude, comme Ariane 5, que mettre en orbite des constellations à quelques centaines de kilomètres de la Terre.
Pour cela, l'étage supérieur de la fusée dispose du moteur rallumable Vinci, la principale innovation du lanceur.
Au cours du vol, le moteur Vinci doit être allumé à trois reprises. Une première fois pendant 11 minutes puis une deuxième pendant 22 secondes pour amener l'étage supérieur à l'endroit où il larguera les "cubesats", 1H06 après le décollage.
Une mise en orbite réussie des satellites permet de considérer le lancement comme un succès, a expliqué Toni Tolker-Nielsen, directeur du transport spatial à l'ESA.
Mais celui-ci ne sera total que si l'étage supérieur ne reste pas lui-même un débris en orbite: le dernier allumage du Vinci doit le renvoyer dans l'atmosphère où il retombera dans le Pacifique à proximité du point Nemo, l'endroit du globe le plus éloigné de toute terre.
- Montée en cadence -
Ce vol d'Ariane 6 est stratégique pour les Européens s'ils veulent continuer à exister face au géant américain SpaceX qui lance ses fusées réutilisables Falcon 9 environ deux fois par semaine.
Après ce premier vol, il faudra plusieurs mois pour analyser les données transmises par les multiples capteurs du lanceur avant un premier lancement commercial en fin d'année, vraisemblablement avec le satellite d'observation militaire français CSO-3.
"Aujourd’hui, c’est un moment très important: nous rétablissons l’accès indépendant à l’espace pour l’Europe", s’est réjoui le directeur général de l’ESA, Joseph Aschbacher.
L'enjeu sera ensuite de "réussir la montée en cadence" des vols, selon Toni Tolker-Nielsen: six prévus sont prévus 2025 et huit l'année suivante.
Ariane 6 affiche 29 vols dans son carnet de commandes, un "succès absolument sans précédent pour un lanceur qui n'a pas volé", se félicitait récemment Stéphane Israël, patron d'Arianespace, société chargée de commercialiser et d'exploiter la fusée.
Le programme a toutefois subi récemment une sévère déconvenue: Eumetsat, l'opérateur des satellites météo européens, a annulé fin juin le lancement de son satellite MTG-S1 prévu sur Ariane 6 début 2025 au profit de l'Américain SpaceX, invoquant des "circonstances exceptionnelles" non précisées.
Une décision d'un organisme intergouvernemental de 30 pays européens "difficile à comprendre", pour le patron de l'ESA Joseph Aschacher.
Pour le patron du Cnes, c'est une violation du principe de préférence européenne. Il faut prendre "les mesures nécessaires pour que tous les satellites institutionnels européens soient lancés sur des petits et grands lanceurs européens", a appelé Philippe Baptiste.
M.O.Allen--AT