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Procès Le Scouarnec: début du réquisitoire, un nouveau procès déjà évoqué
"Il y aura probablement une autre procédure Le Scouarnec" concernant d'autres victimes potentielles, a affirmé vendredi l'avocat général Stéphane Kellenberger, au début de ses réquisitions au procès de l'ex-chirurgien pédocriminel, jugé à Vannes pour viols et agressions sexuelles sur 299 personnes.
Un seul fait de viol commis avec de telles circonstances aggravantes expose le pédocriminel à une peine maximale de 20 ans de réclusion.
Il ne fait pas de doute pour la plupart des protagonistes du procès que M. Kellenberger demandera cette peine maximale pour l'accusé, déjà condamné en 2020 à Saintes (Charente-Maritime) à 15 ans de réclusion pour des viols et agressions sur plusieurs fillettes.
"Mon client est archi coupable", concède même son avocat Me Maxime Tessier.
Avant d'énoncer sa demande de sanctions, l'avocat général a semblé chercher à justifier l'action de la justice, parfois vivement critiquée par les victimes durant les trois mois d'audience.
"Dans toute procédure pénale demeurent toujours des zones d'ombre", a-t-il ainsi relevé.
"Dans une affaire d'une telle ampleur", s'étendant de 1989 à 2014 et sur de multiples départements, la justice ne pouvait pas identifier chacune des victimes, ou pas dans les délais impartis pour ce procès ouvert le 24 février devant la cour criminelle du Morbihan, a expliqué M. Kellenberger.
Mais "ces victimes ne sont pas oubliées" et "des investigations complémentaires sont en cours et pourront donner lieu à un procès", a-t-il assuré.
L'avocat général a également mentionné "l'enquête contre X pour non-empêchement de crime et de délit" contre l'intégrité des personnes, ouverte par son parquet, celui de Lorient, à la suite de plaintes d'associations.
Celles-ci dénoncent l'inaction des autorités sanitaires, des institutions hospitalières et des différentes instances de l'Ordre des médecins qui ont été averties d'une condamnation de Joël Le Scouarnec à quatre mois de prison avec sursis pour détention d'images pédopornographiques en 2005 mais n'ont rien fait pour l'empêcher d'exercer ou pour encadrer sa pratique au contact d'enfants.
Il avait poursuivi sans encombre sa carrière et ses actes pédocriminels dans différents établissements de l'ouest de la France, jusqu'à son arrestation en 2017 en Charente-Maritime.
- Mesures contre la récidive? -
"Joël Le Scouarnec devait-il être seul dans le box?", s'est interrogé M. Kellenberger dans ses réquisitions.
"Il aurait pu être fait mieux, être fait autrement, même au milieu du fameux mille-feuille administratif français, chacun se renvoyant allègrement la balle jusqu'à ce que cette balle soit perdue et percute des innocents", a-t-il lancé.
La sanction demandée par M. Kellenberger sera-t-elle assortie d'une ou plusieurs mesures de sûreté pour éviter une récidive du pédocriminel?
Pour les experts qui l'ont examiné, Joël Le Scouarnec est non seulement "totalement responsable de ses actes" mais présente aussi un très important risque de récidive.
En 2023, ils ne notent chez lui "aucune compassion" pour ses victimes et la psychiatre Isabelle Alamone juge son "profil très inquiétant", avec une "dangerosité criminologique très importante".
Pour elle, la détention est actuellement "la meilleure garantie" contre un nouveau passage à l'acte. "Même à son âge", "la vigilance sera toujours de mise, il n'y aura pas de guérison en tant que telle."
La défense de Joël Le Scouarnec a insisté quant à elle sur "l'évolution" de l'accusé depuis le début du procès. Lui qui niait de nombreux viols et s'abritait parfois derrière des "gestes médicaux" a en effet fini par reconnaître l'intégralité des faits qui lui sont reprochés.
Il en a même avoué d'autres, déjà prescrits, ou encore inconnus, comme ces violences sexuelles commises sur sa propre petite-fille qui font l'objet d'une nouvelle procédure.
Cela risque toutefois de ne pas peser lourd dans la balance, d'autant que l'accusé maintient dans le même temps qu'il n'a aucun souvenir individuel de ses victimes et des violences qu'il leur infligeait, les consignant ensuite scrupuleusement dans des carnets.
"Je ne sais pas, je ne me souviens pas", a-t-il répété, suscitant fréquemment l'agacement de l'accusation et la colère des parties civiles.
Beaucoup d'avocats de victimes ont également remis en cause la sincérité de ses excuses, réitérées de manière presque mécanique au fil des semaines, parfois au mot près.
Quand il assure aujourd'hui ne plus avoir aucune attirance pour les enfants, "il se voile clairement la face et se ment à lui-même", a lancé jeudi Me Virginie Hamon durant sa plaidoirie.
Le procès se poursuivra lundi avec les plaidoiries de la défense et les derniers mots de l'accusé, avant que les cinq magistrats de la cour ne se retirent pour délibérer.
Le verdict est attendu le 28 mai.
P.Hernandez--AT